ANECDOTES ET SOUVENIRS EN VRAC
->Les soins de santé à l’école :Tous les élèves se rappellent de la visite médicale annuelle qui se passait à Neuilly Plaisance ou ils descendaient à pieds, tout comme pour le BCG que seul le docteur scolaire était autorisé à faire. Qui ne se rappelle , parmi les élèves de cette époque
d’après guerre , la visite des 2 infirmières scolaires
qui passaient faire ...les cutis.… Qui ne revoie encore son « haricot émaillé blanc à liseré bleu » contenant
les plumes qui permettaient de faire la cuti sur lesquels elle versait de l’alcool
qu’elle enflammait pour les stériliser. ->Le premier bus : C’est depuis les fenêtres des classes du premier bâtiment que les élèves ( debout sur leurs sièges)ont pu admirer l’arrivée du premier bus au Plateau conduit par le père de P’ti Claude élève de la classe et issu d’une famille « d’immigré breton « assez nombreuses pour avoir eu plusieurs générations d’enfants à l’école du Plateau ( Famille EYON). Outre sa réputation comme chauffeur de bus le père EYON était un coureur cycliste localement bien connu. Sur son vélo on aurait dit Robic un autre breton dont il avait la morphologie. ->Les Jeux dans la cour : les
jeux pratiqués à cette époque étaient «chat
perché » , «gendarmes et aux voleurs », « la
balle au prisonnier » , «la tèque » (une sorte de
base ball) et quand c’était l’époque ...on jouait
au tour de France en poussant des pièces de monnaie sur un circuit tracé à la
craie sur le sol de la cour . ->Gare aux « cafteurs » : il n’était pas un élève qui ne disposait pas chez lui de « carbure » . C’est un produit chimique qui servait à alimenter les lampes a acétylène pour éclairer les mineurs dans les carrières . Comme la majorité des élèves avait un parent ou celui d’un copain qui travaillait dans les carrières de gypse sous le Plateau d’Avron ….les coupables étaient plus difficiles à trouver sauf a être « caftés »……ce qui donnait lieu à d’autres règlements de comptes qui se terminaient par des bagarres à la récré (t’vas voir ta gueule à la récré)….....et donc par 16 temps du verbe « ne pas se battre dans la cour « ->Quelques surnoms .. . . : à commencer par le directeur qui était
roux et qui avait droit entre nous à l’appellation de ... » rouquin» qu’il
partageait avec un autre élève., mais là on se méfiait...
car il était costaud et avec son frère jumeau (qui était
brun) ils n’hésitaient pas a faire le coup de poing. On préférait
les appeler par leur autre surnom de Gigi et Coco . Un copain assez « trainard » avait
hérité du sobriquet de « traine cul ».,….quant à un
autre qui était un peu chétif et roux il était tout désigné pour
le surnom de «Poil de carotte « ( Robert Lachenal ,le fils de Fanchette …) (*)Pour les anciens, aujourd’hui encore , parler entre eux d’ANGELO , et bien qu’il y en ait plusieurs qui portent ce prénom , ne peut que concerner Angelo Lunini qui est toujours sur le Plateau ou son fils lui a succédé dans son entreprise de maçonnerie. -> Les Leçons de Choses : aucun problème pour ces «leçons de choses» . Qu’il faille étudier le « tétard », la salamandre, le triton ou autre animal (lapin, poule ou pigeon) « l’instit » n’avait aucun problème pour s en procurer il y en avait même de trop et il était obligé de limiter les .. .fournisseurs. -> Les animaux familiers: quant aux chevaux ou vaches on les étudiait sur le tas ,souvent par un déplacement dans l’une des 7 ou 8 fermes du Plateau. La traite des vaches était souvent ,sinon mieux, au moins autant connue par l’élève que par l’instit -> La géologie : de ce côté là également aucun problème pour le gypse et les fers de lance ..il y avait là aussi excédent ! Tout comme l’explication sur l’exploitation du sous sol du Plateau, sans parler des fontis et des mares.. -> Souvenirs du Passé : pour la guerre de 1870 la visite au monument aux morts dédié à la bataille d’Avron était de rigueur ou tout comme la visite des ruines du Château du Ragois de Bretonvilliers aujourd’hui disparues.. ->L’Instruction civique ou « morale » : la semaine débutait par l’inscription au tableau d’une phrase dites de « morale » qui était commentée par l’instituteur et qu’il fallait recopier sur son cahier . Chaque matin la journée débutait par la lecture de cette phrase de morale qui demeurait inscrite au tableau toute la semaine .... et gare à l’élève de semaine qui l’effacerait...
|
|
|||