ECOLES AVRONNAISES
C’est celui qui est face à la place et que l’on voit généralement sur les anciennes cartes postales. Il porte sur son fronton les lettres « R F «(République Française) surmontant un bandeau « ECOLE COMMUNALE », puis en dessous « Neuilly Plaisance» » Ce bâtiment comprenait en rez de chaussée
2 classes: à droite
en regardant de face la classe des filles comme cela est inscrit au dessus
de la porte et à gauche la classe des garçons. Au début du 20ème siècle , comme maintenant , ces salles de classe servaient de lieu de vote lors des élections . Le 2ème Bâtiment Le second bâtiment de deux classes fut construit dans les années
1930 /1932 en « retour» du 1er bâtiment Ce nouveau bâtiment fut donc réservé aux filles (comme cela était gravé au dessus de la porte) et l’acquisition des terrains qui avait eut lieu avait permis de créer une grande cour pour les 2 bâtiments ….. mais séparée par un imposant mur suffisamment haut pour que l’on ne puisse pas voir de l’autre coté.. La Cantine Une cantine qui desservait les 2 bâtiments était construite en
mitoyenneté (pas de jaloux.. !) et comprenait une cuisine centrale avec
un réfectoire garçons et un réfectoire filles de chaque
coté. Quant au vendredi c’était le non moins traditionnel poisson qui
embaumait la cantine car à l’époque il n’y avait
pas de frigo ni de congélateur et le poisson arrivait frais (?) et était
cuit sur place dans un bon bain d’huile cuite et recuite . Il était
aussi parfois bouilli et le bouillon utilisé pour faire la soupe d’entrée …..pour
autant que l’on s’en souvienne. La Maternelle ( de l’époque) Une classe maternelle fut également construite dans le même temps à l’arrière
du terrain au milieu des arbres ( d’imposants marronniers qui furent
préservés..). En décoration il y avait à mi hauteur
entre la brique et la meulière une frise représentant des petites
souris comme celle que l’on peut encore voir sur la façade de
la quincaillerie de la place (le Bazar d’Avron). Cette classe Maternelle fut détruite au début des années 1960 pour pouvoir construire le bâtiment « Edouard Herriot «. Pour se repérer ,elle se situait au lieu et place de l’actuelle cantine de ce bâtiment et à la pointe arrière du gymnase. Les Classes en bois Sous la pression démographique le nombre des classes se révélât
insuffisant entre les deux guerres et dans les années 1935/36(?) un
baraquement en bois fut édifié sur pilotis sur le terrain d’en
face ,à l’angle des rues Xavier Goût et Daniel Perdrigé en
mitoyenneté avec le quincaillier ( angle de rue face à l’actuelle
mairie annexe)
La classe des filles dans ce baraquement en bois a longtemps été longtemps tenue par Mme ERRE dont le mari était enseignant chez les garçons dans le 1er Bâtiment...
A noter que les toilettes étaient aussi en
bois et sur pilotis ( de
la hauteur de la lessiveuse qui recevait les excréments..). Cette lessiveuse
lorsqu’elle était pleine était convoyée par le concierge
sur sa brouette jusqu’à son jardin qui se situait dans le prolongement
du 2ème bâtiment , face à l’actuelle pharmacie) là ou
allait se construire le 3ème bâtiment.
Pour remplacer les classes en bois, et à la place du jardin du père
Gillet un 3ème bâtiment de 4 classes fut construit en 1950/51
et avec ,s’il vous plait cette fois ....un bureau pour le Directeur et
une sonnerie électrique qui sonnait la fin de la récré au
lieu et place du bon vieux sifflet dont les différentes façons
d’en jouer permettait de reconnaître la mise en garde (un coup
bref) , l’interdiction ( 3 coup brefs. ..stridents) et les fin de la
récré avec ses 3 coups longs. Avec ce nouveau bâtiment une redistribution des locaux eut lieu: = celui ci fut affecté aux garçons. Tout d’abord Mr Maire avec l’équivalent actuel du cours élémentaire
, mais toutes années regroupées (à l’époque
on disait des classes à plusieurs divisions avec les appellations de
petite division, la moyenne division et la grande division)
Mme ERRE occupa l’ensemble du 1er bâtiment avec ses trois divisions
de cours élémentaire Cette identité de fonctions entre le Directeur et la Directrice valait un moment de bonheur au moment des répétitions de chants ou les garçons et les filles de fin d’études se regroupaient pour apprendre à chanter «La Marseillaise « ou « A la claire Fontaine » après que le diapason ,frappé énergiquement sur le tableau ,ait livré son «LA» et que le «guide chant » ait commencé l’entrée musicale . Le « guide chant » était une sorte d’harmonium manuel dont la soufflerie était alimenté par un levier sur le coté ,levier qui était actionné parfois par un élève....privilégié.... Ces séances de chant font partie des bons moments..., sans pour autant qu’il y en ait eu des mauvais ….. La mémoire de ceux qui ont fréquenté ces classes dans les époques 1945 à 1955 ,si elle ne leur fait pas défaut leur rappellera: les tirages d’oreilles et les coups de règles de Mr MAIRE sur les doigts et derrière les jarrets (Marcel Gandossi était « un spécialiste « du jarret ». . .car il réussissait par un mouvement du genou de dernière seconde a faire casser la règle !!) Quant à MMrs ERRE et DESBORDES s’ils se laissaient volontiers
aller au tirage des pattes ( ces petits poils qu’ont les garçons
sur la coté de la joue à hauteur de l’oreille) en passant
par les «tours de cour «(et à la fin elle était grande
cette cour !! ) ils avaient aussi la punition intellectuelle qui était
graduée de 8 temps à 16 temps de conjugaison. Le Stade Dans le même temps ou se construisait le 3ème bâtiment ,les élèves eurent droit à un stade ...car au Plateau il était prévu de la « gym « dans l’enseignement . Ce stade fut implanté sur le terrain vague qui se trouvait sous les fenêtres de la maison ou demeurait la famille Bréda (voir photo aérienne) . Ce terrain était situé à l’angle de l’Ave D.Perdrigé et des Fauvettes , de l’autre coté de l’Eglise et qui servait aux gamins pour jouer le jeudi et notamment les gamins du «caté ».. Une piste pour la course à pieds, un bac à sable pour le saut en longueur et en hauteur ainsi qu’un portique avec la corde à lisse, la corde à noeuds et l’échelle de corde. Au centre un terrain permettait de jouer à la balle au prisonnier, ou d’y faire les mouvements de gymnastique très en vogue à l’époque. Les « instit «qui n’étaient pas particulièrement sportifs (c’est le moins que l’on puisse dire) demeuraient en tenue de ville pour nous faire évoluer que ce soit pour sauter ,grimper . . .ou réaliser les mouvements de gym... qu’ils expliquaient le livre à la main en faisant manoeuvrer pour l’exemple l’élève le plus doué... Aujourd’hui ce stade existe toujours ,il ne sert plus aux élèves de l’école qui ont superbe gymnase et un terrain de basket . .. .et des instituteurs toujours aussi peu sportifs Heureusement il sert à de nombreux jeunes . . .et moins jeunes qui viennent y «taper» dans le ballon ... . ou jouer à la pétanque.
L ‘Ecole Primaire Edouard Herriot Enfin au début des années 60 une nouvelle école
fut construite . La maternelle fut également démolie après qu’une
autre fut édifiée Avenue des Fauvettes sur le terrain ou s’élevait
la maison ou vivait la famille Bréda et que l’on voit sur la photo
aérienne que nous publions afin que chacun puisse bien se situer et
voir comment c’était « avant » …. On aperçoit
sur le devant de cette photo le terrain dit « le stade » dont il
a été question précédemment . A NOTER que pendant plus de 50 ans les écoles du Plateau d’Avron n ‘étaient pas « baptisées « et s’appelaient tout simplement « l ‘Ecole du Plateau d’Avron » pour l’élémentaire et tout aussi simplement « la maternelle »….. Page précédente : origine de l’école avronnaise |
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