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CURIOSITES du PLATEAU D’AVRON LES BELLES DEMEURES AVRONNAISES
A la Révolution ce château ne passa pas inaperçu et de riches négociants et commerçants parisiens se montrèrent intéressés par les lieux et participèrent au morcellement des terres du château pour s’y faire construire de riches demeures . L’occupation du Plateau d’Avron lors de la guerre de 1870 et notamment les bombardements de fin décembre 1870 mirent à mal toutes ces belles propriétés dont on retrouve l’évocation dans les mémoires écrites par certains combattants après le conflit . LA PROPRIETE MAUGENAIS Nous reprendrons pour information quelques extraits de l’état descriptif de cette propriété figurant dans une demande d’indemnisation pour dommages de guerre , état qui nous renseigne très précisément : Elles comprenaient : = à chacun des 3 angles , trois pavillons servant d’écurie et de logement au jardinier et au concierge, =dans le jardin annexe, un pavillon d’habitation avec dépendances, =dans le grand jardin une maison d’habitation avec dépendances Les clôtures étaient en murs avec grilles artistiques en fer demi creux , pilastrées d’accompagnement La maison d’habitation, en bordure de l’Avenue du Rond Point , était élevée sur terre plein, d’un rez-de-chaussée et d’un étage carré dans la partie milieu avec terrasse à gauche et à droite , faux planchers au dessus de l’étage et grenier couvert partie en ardoise , partie en zinc. L’ensemble de la construction mesurait 28,50m sur 6,28m soit 178,98m superficiel. Elle prenait jour sur l’avenue, par deux croisées ; sur le jardin par neuf portes croisées au rez-de-chaussée et par cinq baies à l’étage. Le rez-de-chaussée comprenait : une grande chambre sur l’avenue , un salon à la suite , un vestibule d’escalier , une salle de billard et une salle à manger. A l’étage se trouvaient deux chambres à coucher accédant à des terrasses. A la suite se trouvait une cuisine et une petite resserre excavées , ainsi que la salle à manger. défoncées , il ne restait debout que des murs troués. Les parquets de Hongrie , les portes ,les fenêtres avaient été brûlées . Le mobilier , moderne mais considérable, qui y avait été apporté, avait disparu . Pas une glace , pas une cheminée qui n’eussent été enlevées ! La cave avait été vidée. Le mur d’un puits qui s’y trouvait et alimentait toute la propriété , ayant été ébréché , l’eau s’était répandue dans la cave et avait noyé les murs ….. » PROPRIETES de FINART d’ALLONVILLE , de COMMECY ….
De nombreuses autres propriétés ,peut-être moins grandes , mais toute aussi cossues étaient édifiées ou furent édifiées fin du 19ème siècle et début du 20ème . Nous n’en évoquerons que quelques une , les plus marquantes. On peut citer parmi celles encore visibles en 2009 , bien que les héritiers aient loti les parcs qui les entouraient et divisé les intérieurs en plusieurs logements : sur la photo de gauche la propriété de Mr Finart d’Allonville (*) à laquelle on accède par la rue des Caves d’Avron et celle voisine , par l’arrière, de la famille Commecy dont les arbres plus que centenaires du parc ont été abattus. On accède à cette dernière par une voie privée ( Impasse des Orchidées prenant Ave de l’Ouest) crée dans un petit lotissement pavillonnaire dans laquelle , derrière son portail , la magnifique demeure est enclavée D’autres parcs de propriétés cossues ont subi le même sort , comme ceux des deux que l’on aperçoit sur la carte postale en noir et blanc ci-dessus datant du début de l’année 1900 . Sises rue des Caves d’Avron leur parcs ont aussi fait l’objet de lotissement…..en ne laissant subsister que quelques uns des chênes centenaires….sur pression des associations
LA POTINIERE
Appréciant la qualité de vie et l’environnement du Plateau d’Avron le dit Gaston Gabaroche se serait rendu acquéreur de cette propriété dont la construction remonterait à la fin du 19ème siècle . C’est alors qu’il aurait baptisé celle-ci du nom de « La Potinière » , nom qu’il donna par la suite à « son » théâtre parisien qu’il inaugura en 1919 et ou furent jouées certaines de ses opérettes . Cette propriété , comme le théâtre portent toujours ce nom en 2009 .
La propriété a été revendue dans le milieu des années 1920 . La carte de l’époque , qui servait de publicité à ce restaurant, vantait sa cuisine : « CUISINE RENOMMEE » , ses « CHAMBRES TOUT CONFORT » …et invitait à venir y faire une « Cure d’Air à 7 kilomètres de Paris. » Aujourd’hui il n’y a plus trace de ce passé d’Hôtel Restaurant « La Potinière ». Cette propriété aux combles de style Mansard n’est plus qu’ une des maisons caractéristiques qui témoignent du passé aisé du Plateau d’Avron . Elle a fait l’objet dans les années 1960 d’une réhabilitation totale du meilleur goût respectant l’esprit des bâtisseurs . Nous ajouterons qu’elle disposait d’un parc boisé plus important qu’aujourd’hui (jusqu’à l’Avenue des Fauvettes) . Ce parc fit l’objet de « parcellisations » au fil des ans …comme pour le parc du Castel du 27 Avenue de Rosny qu’avait fait construire, pour lui, l’architecte écrivain Viollet le Duc, dont nous parlerons également ensuite. Enfin, quelques uns des anciens avronnais approchant les 80 ans en 2009… se rappellent de cette propriété qu’ils désignaient , lorsqu’ils étaient enfants ou adolescents , comme étant la maison du « Père Duclou » provenant très certainement du nom de famille d’un des propriétaires suivants…. LA VILLA « QUE DARIUS » L’historique de cette villa, qui nous est parvenu, est le suivant : Il s’agit d’un ancien relais de chasse. Construit entre 1820 et 1830 . Il devînt , au début du 20ème siècle , la propriété du directeur de l’Opéra Comique , un dénommé Darius Meyer . Il était lui-même artiste lyrique ainsi qu’il s’est fait désigner dans l’acte d’acquisition et l’acte de vente. ![]() Un des propriétaires qui succéda à Darius Meyer , débaptisa la villa pour lui donner le nom de « Villa Les Glycines » . Il utilisa la même carte postale en y collant un cache avec ce nouveau nom Aujourd’hui ( 2009) cette propriété a conservé son aspect extérieur a été respecté lors des rénovations par ses propriétaires Mr et Mme Roger LIGNOT ( Mr est président de l’Association de Défense et Sauvegarde de l’Environnement du Plateau d’Avron –ADSEPA) LE CASTEL d’AVRON ![]() La tradition veut que Henri d’Orléans , Duc d’Aumale ( 4ème fils de Louis Philippe), général et historien français, qui appréciait beaucoup cet architecte , se serait rendu à plusieurs reprises sur le Plateau d’Avron dans cette demeure .
Une partie des pierres utilisées pour sa construction proviendraient de la « déconstruction » du château du Ragois de Bretonvilliers . Il en est ainsi , notamment des cintres des fenêtres . La demeure était située un temps au milieu d’un grand parc boisé que les propriétaires successifs au début du 20ème siècle morcelèrent progressivement en petits lots ou furent édifiés des pavillons et une petite résidence. Il est aujourd’hui « enclavé » au milieu de ces maisons.
DE BELLES DEMEURES DISPARUES Le Plateau d’Avron comptait un certain nombre de belles demeures aujourd’hui disparues pour laisser place à des logements collectifs ou rasées pour « parcelliser » les terrains et y construire plusieurs maisons individuelles . Il ne reste malheureusement aucun témoignage sous forme de photos ou de cartes postales d’époque , car toutes les demeures n’avaient pas été « immortalisées » sur papier …. . Nous avons pu retrouver deux photos d’anciennes demeures bourgeoises.
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