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LE SEMINAIRE DU PLATEAU D’AVRON

« LES SOLITAIRES »

DANS LE CHATEAU D’AVRON

 

La lecture des pages sur le Château d’Avron vous aura permis de constater que dans le descriptif de l’inventaire des lieux à l’occasion d’une vente , il est fait état d’une chapelle dans le château. Cette évocation , qui souligne la religiosité de la famille , nous conduit a rappeler qu’Alexandre le Ragois de Bretonvilliers ( fils de Claude ..) était prêtre . Il fut le curé de l’Eglise Saint Sulpice. Devenu propriétaire du château par héritage il y accueillit le Séminaire de Saint Sulpice . Il n’est donc pas possible de parler du château du Ragois de Bretonvilliers , comme on l’a fait dans les pages précédentes, sans parler également du séminaire qui occupa les lieux 18 années durant , mais dont la présence est totalement oubliée ..

Comme pour le château aucun nom de rue ou de lieu évoque localement cette existence passée ….. Encore un peu d’histoire du patrimoine intellectuel qui a disparu de la connaissance locale ….et que nous essayons de faire revivre ….

ALEXANDRE LE RAGOIS DE BRETONVILLIERS

Sans entrer dans le détail fort complexe et rébarbatif de l’arbre généalogique de la famille Le Ragois de Bretonvilliers (*) dont les représentants ont été entre autres seigneuries, plus d’un siècle durant , les seigneurs d’Avron, arrêtons nous sur Alexandre l’un des enfants laissé à sa mort en 1645 par Claude Le Ragois de Bretonvilliers.

Alexandre qui était né en Janvier 1621 avait 24 ans au décès de son père . Il avait rencontré à l’âge de 21 ans comme confesseur, puis comme directeur de conscience, un ecclésiastique du nom de Jean Jacques Olier , qui fût en 1642 curé de Saint Sulpice à Paris ; celui-ci venait de fonder à Vaugirard un séminaire qu’il amena sur sa paroisse et qui fut à l’origine de «  la Compagnie des prêtres de Saint Sulpice » (*)

C’est dans le séminaire de Vaugirard, tout d’abord, que le jeune Alexandre Le Ragois de Bretonvilliers , alors âgé de 22 ans , fit son noviciat . Il fut un séminariste remarquable et remarqué par son maître Jean Jacques Olier .

(*) pour ceux que cela intéresse , voir la lignée de la Famille de  « Le Ragois de Bretonvilliers » dans la rubrique « LES SEIGNEURS d’AVRON » » de ce site OU au musée historique de Rosny sous Bois, ainsi que dans divers sites Internet l’histoire plus approfondie des Saint Sulpiciens et de Jean Jacques Olier .

 

LA COMMUNAUTE D ’AVRON : « LES SOLITAIRES »

En terme de datation de l’arrivée et du départ de la communauté d’Avron elle-même dans le château , d’après certains textes ce serait avec l’accord de son frère aîné Jean Le Ragois de Bretonvilliers qui était alors « seigneur d’Avron » , que le séminaire de la « Compagnie des Prêtres de Saint Sulpice » s’installa au Château d’Avron .

D’après d’autres documents ce ne serait que vers 1653 / 1654 à la mort de son frère Jean , qu’Alexandre Le Ragois de Bretonvilliers , alors curé de Saint Sulpice ( cure qu’il avait rachetée à JJ Olier), devint « l’éphémère seigneur d’Avron » par héritage , mais aussi de Villemomble et de Noisy le Sec . Devenu alors seul propriétaire du château il l’ abandonna au profit de la communauté….après avoir consacré à la construction du séminaire de St Sulpice la plus grosse part de la fortune que lui avait laissé son père.. Ce furent les réels débuts dans le château du fonctionnent du séminaire, véritable « école de perfection ».

Toutefois il semblerait que dès la fin de la construction de l’essentiel du château , c'est-à-dire vers 1645/1646 , celui-ci fût ouvert par la famille du Ragois de Bretonvilliers à J.J.Olier . Ce dernier venait souvent s’y reposer et méditer avec quelques jeunes gens du séminaire parisien ( dont évidemment Alexandre de Bretonvilliers) ou quelqu’un des prêtres de la communauté de la paroisse Saint Sulpice . Le séjour d’Avron s’ouvrait aussi à quiconque désirait … « se mettre à couvert de Paris » , notamment à ceux qui, sortant du monde dans un âge un peu avancé , préféraient le calme d’une profonde retraite pour examiner leur vocation ».

« Cette maison était fort belle , située sur un coteau dont l’ esplanade avait plus de mille arpents et d’où on découvrait les plaines de Saint Denis et de Chelles » ( EM Faillon Vie de Mr Olier . 4 ème Edition 1873 .Tome III page 224)

Ce château avait été donné « officieusement » par Alexandre à la « Compagnie des Prêtres de Saint Sulpice » (*) . Celle-ci , à sa mort , en Juin 1676 considéra « qu’elle ne pouvait accepter ce legs princier et le restitua à la famille » .   (Archives de St Sulpice . Article du rpp Irénée NOYE ) . C’est à cette époque , après plus de 18 ans de présence effective au Plateau d’Avron que les « séminaristes  avronnais » ( les Messieurs) quittèrent le château pour rejoindre le séminaire de Saint Sulpice construit en 1646 face à l’église dont il tire son nom . Ce séminaire fut détruit en 1803 pour créer l’actuelle place Saint Sulpice   ( voir page suivante « Le Testament d’Alexandre de Bretonvilliers »)

(*) le responsable du séminaire avronnais , l’abbé Tronson (désigné par Alexandre de Bretonvilliers) avait confié à Noël Chomel l’un des séminaristes, la gestion de ces biens : château , bois , vignes prés , étang ainsi que le potager qui servait à nourrir « les séminaristes » lesquels participaient un temps de la journée à la culture dans le silence –voir plus loin le Règlement pour les Ecclésiastiques d’Avron - Il semblerait que ce soit là que l’Abbé Chomel ait prît goût à l’agriculture en rencontrant La Quintinie célèbre jardinier de Vaux le Vicomte puis de Louis XIV dont il est question dans la page précédente sur le Château d’Avron.

EXTRAITS DE LIVRES APPORTANT DES PRECISIONS

On peut lire dans le livre de E.M Faillon ,Vie de Mr Olier-T III page 205 et 206 :

«Mr Lévesque,un des premiers disciples de M.Olier avait puisé son esprit et était entré dans sa célèbre école de perfection placée alors au château d’Avron…..d’où sont sortis tant de saints prêtres qui ont fait l’honneur de Saint Sulpice et la gloire de l’Eglise. Il y avait longtemps que le château d’Avron  qui appartenait à la famille de Bretonvilliers , et dans lequel , outre les avantages de la solitude et du bon air , on trouvait la commodité d’une chapelle domestique, était un lieu de repos pour M.Olier et pour ses ecclésiastiques malades ou fatigués » 

Plus loin dans ce livre on relève les précisions suivantes :

« …ce ne fut cependant qu’après s’être démis de la cure de Saint Sulpice et lorsque la maladie lui rendit pénible le séjour de Paris , qu’il pensa sérieusement à en faire (NDLR : le château d’Avron) un lieu de retraite et de probation . Il écrivait durant l’été 1653 ,à M de Bretonvilliers : «  J’espère vous voir bientôt dans Avron , si M.votre frère (*) l’a agréable, pour y dédier ce saint lieu au plus tôt à la Reine des Apôtres et y commencer notre première retraite à son honneur et celui de son cher Fils . Là s’il plait à Dieu , nous nous fortifierons tout à loisir » (*) NDLR Jean de Bretonvilliers était alors propriétaire du château d’Avron .

Il ne dût cependant réaliser que l’année suivante ces grands désirs de solitude et ce ne fût qu’au retour des eaux de Bourbon qu’il put fréquenter cette maison ( NDLR : le château d’Avron ) qu’il aimait a appeler la « maison de Notre Seigneur » et dans laquelle il espérait se mettre à couvert de Paris . Il fut d’autant plus libre alors de s’y établir avec ses disciples que , sur ces entrefaites , le Château d’Avron par la mort du frère (Jean) de M.de Bretonvilliers ( Alexandre) devint la propriété de cet ecclésiastique…. »

LA VIE DE LA COMMUNAUTE D’AVRON

Le noviciat avronnais était une véritable communauté fermée qui lui valut d’être désignée sous le nom de « Solitude » et ses occupants sous celui de « Solitaires » . Cette « appellation de Solitude désignait la communauté ou se formaient les futurs membres de la Compagnie de Saint Sulpice , après leur temps du séminaire ordinaire . Après Avron la vie de la communauté se déroulait à Issy les Moulineaux ,dans la partie de l’ancienne maison de la Reine Marguerite de Valois . Cette maison servait également de « maison de campagne » pour le séminaire situé à Paris. A partir de 1819 les locaux de Paris étant devenus trop petits pour pouvoir accueillir tous les séminaristes ceux-ci occupèrent cette maison d’Issy et la communauté « Solitude » déménagea pour occuper une autre maison d’Issy (Rue Minard) . Aujourd’hui( 2007) les futurs membres de la Compagnie ont une année spéciale tous les deux ou trois ans qui se tient en divers lieux de France ou à l’étranger ( Montréal etc ..) . Cette communauté s’appelle toujours « SOLITUDE ».

On notera qu’Il ne s’agissait pas de former des prêtres ( les sulpiciens ne sont pas des religieux puisqu’ils ne prononcent pas de vœux ) mais des directeurs de séminaires dont la tâche sera avant tout de travailler à la sanctification des ordinands ou des prêtres. Ils apprennent à connaître les maîtres spirituels et le message de Dieu ( l’Ecriture) qu’ils auront à transmettre aux âmes de ceux qui seront destinés à devenir prêtre. Toute leur journée est orientée dans ce sens .

Ces novices qui pour la plupart n’étaient pas issus des classes laborieuses ,auraient été de l’ordre d’une dizaine au Plateau d’Avron. Ils vivaient dans la tradition du monachisme ancien et étaient préparés pour devenir des directeurs de séminaires à potentiel spirituel très élevé. Un règlement dénommé «  Règlement pour les ecclésiastiques d’Avron » définissait des règles de vie très strictes . . Le dit règlement soulignait les valeurs d’obéissance, d’humilité et de pénitence. Il était désigné sous l’appellation latine de « Régula Charitatis » et était « truffé » de citation et de textes en latin extraites de l’Ecriture . Un document annexe intitulé « Les Maximes d’Avron » reprenait également des citations latines ou des réflexions émanant des « solitaires » . Exple  : « 29) . Privation vaut mieux que possession ». , 60 ) ne nous arrêtons pas ou les autres courent, 88) Etudier la mode pour faire le contraire » etc … etc…. Il y avait ainsi 90  »Maximes » dans le document que nous avons consulté , mais d’autres listes de « Maximes d’Avron » comportent 20, 97 et même 107 maximes .

Imaginons le rythme de vie au séminaire d’Avron à partir d’ extraits de quelques articles du règlement   :

«   Art 1 : Depuis le mois d’octobre jusqu’à la Quasimodo on se lèvera à 5 heures du matin au premier coup de cloche , offrant à Dieu toutes les actions de la journée …. Art 2 : de 5 et demi précises à 6 heures et demie, faire l’oraison en commun, à genoux ou debout….. ART 3  : de 6 et demie à 7heures dire le s petites heures ou du Bréviaire pour ceux qui y sont obligés ou de l’office de la Ste Vierge pour les autres….., Art 4 : de 7 heures à 8h il faut lire posément et attentivement l’ancien Testament …., Art 5 : de 8heures à 8 et demie, ceux qui ce sont pas des prêtres entendront la Sainte Messe en communion ….., Art 6 : de 8 et demi à 9heures on apprendra par cœur le nouveau Testament , ce qui touchera davantage, et particulièrement les chapitres suivants …., Art 7  : de 9heures à 10 . Le travail en commun,ou on s’appliquera à ce que l’obéissance nous enjoindra …. , Art 8 : 10 à 11 on lira son commentaire de la Ste Ecriture…. »…..

Il y a ainsi 23 articles , chacun particulièrement précis quand à l’application de la règle fixée. .

Enfin terminons la journée des « Solitaires » avec le Souper , la prière du soir et le coucher. Article 20 :«  A 6 heures et un quart ou environ, le souper . N’oublions jamais d’y offrir à Dieu quelques petits sacrifices….. Article 22  : «  A 8 heures ou environ on fera la prière du soir …. » . et Article 23 :Enfin on sera couché à 9 heures ; et il faut se coucher dans des dispositions toutes saintes, en les mêmes que si nous étions prêts à mourir…. »

Ces articles qui font le « Règlement » sont suivis de : «  Remarques » (**) , « Avis » , « Directive dans les Pratiques de Dévotion »ou   « De l’Esprit avec lequel on doit entrer et vivre dans cette solitude au Séminaire » .

(**) On note dans ces « Remarques »  une adaptation des horaires . Ainsi dans le point 1) de celles-ci il est écrit  : «  Comme après l’Octave de Pâques on se lèvera à 4heures et demie… » . Les autres horaires sont également décalés et l’on pourrait dire qu’en quelques sorte il y a la mise en place d’horaire d’été ….sans pour autant atténuer la rigueur des horaires et des règles .

Les « solitaires » menaient une vie faite de silence et de prière, d’efforts de détachement ou de charité . Deux fois par jour ,une heure était consacrée à « travailler au jardin » pour produire les légumes nécessaires aux repas …..mais ce travail devait s’effectuer …  « dans un silence exact, à moins que de parler de Dieu ou de demander des avis spirituels sur ses actions et ses besoins….. »

 

FORMATION des « SOLITAIRES »

Pour « former le caractère » et développer les dispositions spirituelles , le règlement prévoit :

« On évitera toute singularité . On sera ami de tous , et familier avec personne. On évitera avec grand soin les six sortes d’esprits opposés à l’esprit ecclésiastique , savoir : l’esprit séculier , le singulier, l’écolier , le cabaleur, le critique et le railleur. On les connaîtra facilement au langage et à la façon d’agir d’un chacun : « qui de terra est , de terra loquitur ». On s’exercera donc particulièrement dans l’esprit : 1) de simplicité et de sainte enfance ( fac te infantem dit Saint Augustin) ; 2) d’obéissance prompte , entière et parfaite ; 3) d’humilité et de vie cachée ; 4) de charité et de cordialité pour tous ; 5) de sainte indifférence et d’abandon parfait entre les mains de Dieu et de ceux qui tiennent sa place . .., 6) de mort universelle au monde , n’en parlant jamais qu’avec mépris… »

Le « Règlement pour les Ecclésiastiques d’Avron » prescrivait également l’exercice de l’humilité dans le zèle apostolique en ces termes   :

«  Le lendemain du jour ou l’on aura lu ( à table ) ,on ira à la cuisine faire la lecture spirituelle aux serviteurs ; et après cette lecture on lavera la vaisselle avec un des serviteurs ; on emploiera une demie heure à ces deux exercices . Chacun à son tour ira une semaine entière auprès des pauvres leur faire le catéchisme , qu’on aura lu et transcrit auparavant , et l’on aura soin de s’informer de la manière de le faire »

DEVOTION MARIALE

On a vu plus haut que dans un courrier de 1653 Jean Jacques Olier écrivait : «  J’espère vous voir bientôt dans Avron , si M.votre frère l’a agréable, pour y dédier ce saint lieu au plus tôt à la Reine des Apôtres et y commencer notre première retraite à son honneur et celui de son cher Fils . Là s’il plait à Dieu , nous nous fortifierons tout à loisir »

La dévotion à la Vierge Marie et aux apôtres tenait une grande place dans le séminaire dont la devise était ( et est toujours )« Auspice Maria » ( qui signifie » Sous la protection de Marie » ) . Le logo de la Compagnie des Prêtres de Saint Sulpice rappelle cette dévotion . Il représente un A et un M entrelacés. On remarquera que le portrait d’Alexandre (voir plus haut) comporte au 4 coins ce logo . Rappelons que l’actuelle église du Plateau d’Avron construite en 1932 /34 est dédiée à la Vierge Marie ( voir dans le menu le chapitre sur l’Eglise d’Avron)

Le « Règlement pour les ecclésiastiques d’Avron » , fait une place à la dévotion à la Vierge Marie en ces termes   :

«  On tâchera d’avoir une tendre et sincère dévotion à la Très Sainte Vierge et on fera tous les jours quelque pratique de piété en son honneur. On n’entreprendra rien d’important sans lui en demander la permission comme à la Dame et la Supérieure de la maison…. De 5h à 5h1/2 , le chapelet de la Sainte Vierge. Durant ce temps on s’occupera de ses grandeurs , la considérant avec respect : 1) comme la fille du Père Eternel , , 2) comme la Mère du Fils ; 3) comme l’épouse du Saint Esprit , 4) comme la Reine de l’Eglise militante ; 6) enfin comme la consolation et le soulagement de l’Eglise souffrante….. »

On relève également dans le chapitre de la Pratiques de la dévotion du Règlement  :

«  …  Une fois tous les mois…….iront par dévotion en pèlerinage au nom du séminaire à Notre Dame des Anges(*) ( voir ci contre gravure de ND des Anges vers 1840 ) et auront la liberté d’y communier s’ils le désirent et le demandent…. » ou plus loin   : « On fera tous les jours un quart d’heure au moins d’oraison sur les grandeurs et les vertus de la Ste Vierge en disant son chapelet. On ne sortira point de la maison sans aller auparavant dans la chapelle ( NDLR : la chapelle du château ) ou devant son image , lui demander l’autorisation et l’on fera la même chose en entrant dans la maison. On ne se servira de rien de neuf comme linges, habits, souliers etc , sans lui en avoir avant demandé la permission ….. »

(*) La chapelle de Notre Dame des Anges ou se produisit un miracle au moyen âge se trouve à Clichy sous bois une dizaine de kilomètres du Plateau d’Avron et les Solitaires s’y rendaient à pieds..

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REMARQUE : On ne manquera pas ,par ailleurs , d’être interpellé par la similitude de comportement spirituel entre l’Abbé Ernest Laforge ( voir page sur l’Abbé dans la rubrique sur l’Eglise d’Avron) et Jean Jacques Olier Curé de St Sulpice et fondateur de la Compagnie des Prêtres de Saint Sulpice lequel séjourna au Château d’Avron ou il implanta pendant 18 ans son séminaire des « Solitaires » . Tous deux avaient une dévotion profonde pour la Vierge Marie et tous deux honoraient St François de Sales…..Curieuse coïncidence  …

Nous remercions le père Irénée NOYE , archiviste de St Sulpice , pour l’article qu’il a écrit sur la Communauté d’Avron , les documents qu’il nous a communiqué et dont nous nous sommes inspirés pour réaliser cette page en lui emprantant cerains passages de ces écrits sur le sujet.

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INFORMATIONS SUR CE QU’EST LA COMPAGNIE DES PRÊTRES DE SAINT SULPICE

La compagnie des prêtres de Saint-Sulpice est une société de vie apostoliquecatholique fondée en 1645 à ParisparJean-Jacques Olier de Verneuil (1608-1657) disciple de « Monsieur Vincent » . Sa spiritualité fut marqué durablement par sa rencontre avec François de Sales en 1622

Jean-Jacques Olier était le fils de J. J. Olier, qui fut intendant du roi à Lyon. Il fit des études au collège des Jésuites. Il fut impressionné par une rencontre avec François de Sales,

Les membres de la « Compagnie des Prêtres de St Sulpice » sont appelés des sulpiciens, mènent une vie en communauté , sans voeux. A ce titre, ils ne sont pas considérés comme des religieux.

L'origine de la Compagnie est intimement liée au grand mouvement d'évangélisation et de rénovation chrétienne qui s'est développé en Franceau XVII e  siècle. En effet, le concile de Trente avait prescrit la création de séminaires (qui n'existaient alors pas) pour une meilleure formation du clergé de la réforme catholique.

En 1641, Jean-Jacques Olier fonda un séminaire à Vaugirard, qui le suivit lorsqu'il fut nommé curé de la paroisse de Saint-Sulpice à Paris. En 1645, pour assurer un encadrement de valeur à son séminaire, il fonde la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice. Sollicité par de nombreux évêques pour leur diocèse, il dut envoyer des sulpiciens jusqu'au Canada.

Les sulpiciens ont dirigé des grands séminaires et assuré la formation permanente du clergéen France, en Amérique du nord comme du sud, au Japon, en Afrique ou encore en Asie (Vietnam). L'activité missionnaire et pastorale des Sulpiciens était particulièrement importante en Nouvelle-France, où la société assura notamment le service spirituel de Ville-Marie (future Montréal) depuis le séminaire de Saint-Supice.

 

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