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ANECDOTES ET INFORMATIONS AVRONNAISES

 

Beaucoup d’amis avronnais après la lecture des 2 livres évoquant l’un l’histoire du Plateau d’Avron , l’autre invitant à une ballade sur le Plateau d’Avron d’il y a 100ans à l’aide de cartes postales anciennes , se sont manifestés pour nous faire part de souvenirs et d’ anecdotes avronnaises ou à nous confier des documents d’archives intéressants .

Afin que tout le monde en profite , nous serons amenés régulièrement dans cette rubrique à publier ce qui nous sera communiqué . N’hésitez pas à nous écrire vos souvenirs ou vos anecdotes sur notre Email , à nous les adresser par courrier ou à nous les téléphoner. On les reprendra dans cette page en les ajoutant au fur et mesure dans cette rubrique …..

Parmi ces informations et ses anecdotes locales qui nous sont parvenues et que nous en avons retenues , vous trouverez successivement ci après :(cliquez sur celle qui vous interresse)

-> le célèbre Humoriste Pierre DAC , parrain de l’Association La Fauvette d’Avron


-> Aout / Septembre 1944 : Souvenirs d’enfants du quartier


-> 21 Aout 1944 : une fusillade au Plateau d’Avron


-> Drame au Plateau d’Avron : 2 Morts


-> Un avronnais célèbre spationaute français : Jean Pierre Haigneré


->Le célèbre champion cycliste Jean ROBIC, au PLATEAU d’AVRON


->Un avronnais sur TF1


->Un poëte avronnais : Serge CAMMAN honorant le coiffeur SAVIGNAC


-> L’école du Cirque du Plateau d’AVRON


-> Hommage à Bernard et à Paule HAUDUROY


-> Devoir de mémoire : 134ème commémoration de la « bataille » du Plateau d’AVRON


-> Des avronnais sportifs Amateurs


-> Une maison à meurtrières dernières traces de la guerre de 1870 sur le Plateau
d’Avron


-> Un illustrateur avronnais réputé :Mr Pérette


-> Nicole GUIEPE abusée par Guillaume ….


->Deux ex-bagnards au Plateau d’Avron


->Une poésie de Janvier 1871 du poëte Gindre de Mancy sur le Plateau d’Avron

-> le célèbre Humoriste Pierre DAC , parrain de l’Association La Fauvette d’Avron

->Une célébrité Avronnaise Jacqueline Plessis-Bernadac

->un avion sur la pelouse du Plateau d'Avron

->alerte à la polio à Neuilly Plaisance

->un Avronnais communique avec l'espace

->SECESSION AU PLATEAU D’AVRON !

-> ADIEU MONSIEUR L'INSTITUTEUR

-> UN AUTRE " SAVIGNAC " ?

->UNE CURE D’AIR AU PLATEAU D’AVRON

->UN AVRONNAIS MORT POUR LA FRANCE PENDANT LA GUERRE D’ALGERIE

->UN ENFANT D’AVRON DISPARAIT EN IRAK

->ADIEU AU PRETRE AVRONNAIS

->LE SYNDICAT D'AVRON

->LE SENATEUR MAIRE DEMUYNCK PERD ENCORE EN JUSTICE a propos d'AV

->ACCIDENT AU CIRQUE

-> HOMMAGE A CLAUDE PERNES MAIRE DE ROSNY DECEDE LE 23 MAI 2010

->EXPO POUR FAIRE CONNAITRE LE Plateau D'AVRON à LA FERME Pédagogique

->DEMUYNCK Christian , Maire de Neuilly Plaisance épinglé dans Charly Hebdo

-> LA MORT D’UNE LEGENDE AVRONNAISE 

 

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                 LA  MORT  D’UNE  LEGENDE  AVRONNAISE

 

LA LEGENDE DES DEMOISELLES d’AVRON

Pendant plus de 170 ans une légende  s’est  transmise de bouche à oreille sur le Plateau d’Avron à propos du « Bois des Demoiselles » .  Cette légende voulait que l’acquéreur d’une partie des bois sis à l’extrémité Est du Plateau d’Avron , le sieur L’Huillier habitant de Gagny , avait deux  filles ( d’autres disaient 3) qui étaient très attachées à ce coin de campagne avronnais... et  qu’à leurs décès leur père les fit inhumer dans le bois dont il était propriétaire , d’où le nom de « Bois des Demoiselles » donné à cet endroit . 
Par la suite, lors de la vente du bois par parcelles ,  et toujours d’après la légende , leurs dépouilles auraient été exhumées et transférées dans le cimetière de Gagny .

Voilà une belle histoire d’amour paternel ... mais les avronnais découvrent aujourd’hui que ce n’était qu’une légende .
A diverses reprises une autre histoire circulait quant au nom de ce quartier du Plateau d’Avron …celle de la présence de « demoiselles de petite vertu » qui auraient « officié » dans ces bois …mais, pour suggestive qu’elle soit, cette version est sans fondement .

Par contre la véritable histoire que nous reprenons ci-dessous a des liens avec  la légende …

LE RESULTAT D’UN TRAVAIL DE RECHERCHES APPROFONDIES

C’est  dans le cadre de leurs recherches approfondies pour reconstituer la « naissance d’un village » que deux de nos amis avronnais (Denise et Alain Boyer) très actifs en ce qui concerne l’étude du  passé du Plateau d’Avron au sein de l’association « Mémoire Vivante » , ont été amené à reconstituer la véritable histoire de ces « demoiselles » .

Avec leur autorisation amicale et celle de la Présidente de l’association ( l’amie Annie Pitolet)  nous reproduisons ci-dessous des extraits du  texte publié dans le Tome 4  du livret  « Le Plateau d’Avron .Son Histoire , ses histoires » ( en vente 15 euro auprès de l’association)

 

 

LA VRAIE HISTOIRE DU BOIS DES DEMOISELLES

Nous ne reprenons ci après que des extraits des pages 23 et 24 du livret  de Mémoire Vivante  et chacun pourra prendre connaissance de tous les détails dans le dit livret .

«  Nous avons découvert , après avoir retrouvé tous les actes de vente , ainsi que la renonciation de l’usufruit acté , que :
Le Docteur Pierre-Eléonore Pressat a vendu , le 8avril 1838, à mesdemoiselles Louise-Anastasie L’Huillier et Marie-Magdelaine L’Huillier , toutes deux célibataires majeures , demeurant à Gagny , Canton de Gonesse , Seine et Oise , en nue propriété ( pour y réunir l’usufruit au décès de M.Pressat vendeur) trois hectares quatre-vingt-treize  ares ( ou 9 arpents 94 perches  94 centièmes) de bois, friche et bruyère situés terroir de Neuilly –sur-Marne , lieu dit « la Pelouse d’Avron » 
Cette  pièce de bois et friche est coupée par quatre chemins ou allées qui font partie de la propriété vendue et se réunissent vers le milieu de la pièce à un rond point formant corbeille plantée de fleurs et arbustes sous l’emplacement de laquelle M.Pressat a fait édifier une caveau pour lui servir de sépulture ainsi qu’à la famille des acquéreurs . »

    
Dans le livret le dit acte de vente est repris et notamment les  diverses charges, clauses et conditions     
     auxquelles les acquéreurs , les sœurs L’Huillier  , s’obligeaient solidairement, à savoir :
 

« …d’entretenir le dit caveau  après la cessation de l’usufruit et à perpétuité en bon état de toutes grosses et menues réparations et de ne pouvoir jamais sans aucun prétexte que ce soit ,le détruire ni changer la destination qu’il a aujourd’hui et pour laquelle il a été fondé…… » …etc …

« …afin que les amis et les membres de la famille de M.Pressat puissent en tout temps et même à perpétuité avoir un libre accès auprès du dit caveau, l’intention formelle des parties étant que les choses subsistent éternellement dans l’état ou le tout existe aujourd’hui, que ce soit : d’entretenir lesdits chemins en bon état de toutes réparations ou la corbeille garnie de fleurs et arbustes ».

«  de ne pouvoir jamais élever dans une distance de dix mètres ou 30 pieds environ à partir du milieu du rond point formant corbeille existant au ,dessus du caveau ou une construction quelle qu’elle soit ni même y faire quoi que temporairement aucun travaux de bâtisse ou autres . »

Cinq ans après cette vente sous conditions et usufruit et pour des raisons que l’on ignore,  par acte passé devant Me de la Marnière , ledit Docteur Pressat  renonce officiellement aux servitudes associées dans les termes  ci-dessous , figurant à l’acte de Mars 1844 :

« En conséquences , Melles Lhuillier pourront faire et disposer desdits lieux comme bon leur semblera, sans toutefois le droit d’usufruit que s’est réservé M.Pressast sur lesdits biens vendus ,lequel continuera d’exister jusqu’au jour de son décès .   Après le décès de M.Pressat , Melles L’Huillier ou leurs représentants auront la faculté de faire exhumer les corps de ceux de leur famille qui pourraient y avoir été déposés , ainsi que celui de M.Pressat, dans le cas où il aurait été lui-même inhumé dans ladite chapelle. »

«  Les corps exhumés devront être expressément transportés au cimetière de Gagny et déposés dans un terrain concédé à perpétuité pour lesdites personnes exhumées et acheté des deniers de Melles L’Huillier ou de leurs représentants »

Seize ans plus tard  , en Mars 1844 , les dites sœurs « Demoiselles L’Huillier » vendirent   bois et friches à un certain Pierre Redon ( il existe encore très ancienne famille Redon sur le Plateau d’Avron mais on ignore si ce sont des descendants ).   Donc elles n’auront pas été inhumées dans le dit caveau ….pas plus d’ailleurs que le Docteur Pressat , décédé en 1849  . Si cela avait été le cas cette présence dans le caveau aurait figuré à l’acte de vente et généré des servitudes ou contraintes pour l’acquéreur . Or cet acte ne mentionne  aucune servitude ni  contrainte.. Nous ne disposons d’aucune photo ou carte postale de ce caveau dont on sait par les actes qu’il existait bien là, mais c’est tout ...

UNE CERTITUDE

Denise et Alain Boyer concluent :

« Nous pensons que le  «  BOIS DES DEMOISELLES »  tire son nom de ses propriétaires : les demoiselles L’Huillier , plutôt que d’un « sieur Luillier » qui aurait enterré ses filles .
Seule certitude , un caveau avait été construit à la jonction des chemins , sur ce qu’est actuellement « notre » rond-point des Demoiselles. »

Pour notre part nous ajouterons un constat :


Le souhait du docteur Pressat , formulé lors de la vente du 08 Avril 1838…, semble avoir été respecté ( volontairement ou involontairement )  , puisque le dit rond-point a toujours été planté  de verdure  comme en témoignent les cartes postales du début du 19ème siècle ( voir en haut de page )  ou la photo  de 2013 ci contre

 

Ajoutons que l’un des « chemins » qui mène à ce « Rond-point des Demoiselles » fut dénommée lors de la vente de 1844 ,  «Avenue  des Demoiselles »… au cœur du bois d’Avron.
.Cette avenue porte toujours ce nom en 2013.
  Ces « demoiselles »  auront donc marqué le Plateau d’Avron par leur présence .

 

 

Il n’en demeure pas moins que beaucoup regretteront  la belle légende  des demoiselles L’huillier, de leur attachement au Plateau d’Avron  et à ce bois , qui aurait conduit leur père à les inhumer dans ledit « Bois d’Avron » …. (nom donné à l’époque à ce quartier avronnais) pour ensuite devenir celui des Demoiselles ...

Toutefois, en  dépit de cette correction incontestable apportée par nos amis Denise et Alain ….. gageons que cette légende  perdurera encore dans les « chaumières  avronnaises » …l’imaginaire permettant plus de rêver que la réalité ….

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fermDEMUYNCK Christian , Maire de Neuilly PLaisance épinglé dans le journal CHARLY HEBDO du 07 Décembre 2011 ......


Voilà que cet ex-sénateur a les honneurs de la presse nationale , honneurs dont il se serait sûrement bien passé . C’est à lire car il ne sera pas question de son exploit dans le bulletin Municipal..... ni dans le site de la ville .....Bonne lecture ....
Nous reproduisons ci-dessous la partie du texte de l’article qui sous le titre « l’UMP ENTERRE L’AGRICULTURE » lui rend ... « hommage ».....


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« Réutiliser des semences d’une année sur l’autre est désormais interdit. Le racket des paysans voulu par le lobby des semenciers vient d’être voté par l’Assemblée.
C’est simple : un grand personnage inconnu ,Christian Demuynck, dépose au Sénat en Juillet un projet de loi visant a changer 10000ans de pratique humaine. Et il réussi son coup : l’Assemblée nationale vient de voter le texte qui oblige les paysans à payer pour des semences qu’ils réutilisaient en piochant dans leurs propres récoltes, d’une année sur l’autre. Ce que l’on fait sur terre depuis les débuts de l’agriculture. Avant Demuynck , le croquant payait une fois pour toutes ses semences et en faisait ce qu’il voulait . Il paiera désormais à chaque utilisation une taxe aux semences pour vingt et une plantes , dont le blé ,l’orge , l’avoine , les pois, le trèfle, la luzerne . Les semenciers sont très heureux et les pedzouilles très malheureux.

Qui est donc ce Christian Demuynck ? Un prof de gym qui a mal tourné en adhérant au RPR dans les années 70. En Seine Saint Denis ,ou il fut un grand pote de Robert Pandraud , lui-même sous ministre des flics au temps de Charles Pasqua. Demuynck ne sait évidemment rien des choses de la terre ni du droit sur les semences, mais au moins n’a-t-il rien à refuser à Sarkozy . Sénateur UMP jusqu’en Septembre 2011 , il fait mine alors de se présenter au renouvellement , contre les ordres officiels. Alors ,comme par miracle, Sarkozy le fait nommer inspecteur général de l’administration de l’Education nationale et de la recherche , une superbe planque. Et Demuynck renonce gentiment au Sénat, non sans avoir laissé sa bombe télécommandée au vestiaire , sous forme d’un cadeau royal aux semenciers . »

Coutumier des procédures judiciaires ......va-t-il attaquer Charlie Hebdo en diffamation ... ??? La question est posée ..... mais ça nous étonnerait ....
Sans autres commentaires , ceux qui connaissent ce personnage apprécieront cette info......

 

Vous pouvez enregistrer l’article en Pdf ( cliquez ici )

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ROSNY SOUS BOIS

A LA FERME PEDAGOGIQUE : Expo  pour  faire connaître le Plateau d’Avron


fermSamedi 18 et dimanche 19 Septembre 2010 dans le cadre des journées du patrimoine la Ferme Pédagogique sise en préalable du futur parc intercommunal d’Avron  avait ouvert ses portes pour 2 jours La météo clémente et le soleil étant de la partie une foule nombreuse  s’est déplacée de la grand-mère aux petits enfants  pour voir les animaux mais aussi un certains nombre d’animations et d’exposants  sur les produits de la nature et du sol et les vieux métiers .   Une réussite pour la ville de Rosny à qui l’on doit la création de cette ferme ...prélude au futur parc .   S’il en était besoin ce fut la démonstration  qu’un parc en cet endroit sera très fréquenté  , d’autant qu’il sera traité comme un Espace Naturel  et que le retour à la nature est un besoin pour le citadin .

Ce fut aussi l’occasion de faire découvrir ce qu’était le Plateau d’Avron grâce à une exposition qui non seulement montrait qu’il y avait eu de longue date une vie active sur ce quartier intercommunal avec de nombreuses fermes immortalisées sur des cartes postales du début du 20ème siècle ...mais aussi de faire découvrir le sous sol  et ses galeries de carrières   ( pour l’essentiel remblayées sous la ferme et le futur parc ).  

Le stand  réalisé par Charles Vavassori avec ses documents et sa collection de cartes postales connut une fréquentation soutenue et les questions furent nombreuses .  La Mairie a souhaité conserver cette expo à des fins pédagogiques pour les classes qui visitent la ferme à longueur d’année . C’est avec un grand plaisir  que son concepteur l’ a  lui a offerte.

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ADIEU Monsieur Claude PERNES


fermClaude PERNES maire de la ville de Rosny sous Bois depuis 1983 nous a malheureusement quitté trop tôt .   Homme très ouvert  et de contact ,  toujours à l’écoute de ses concitoyens dès lors qu’il s’agissait de l’intérêt de la ville , de la qualité de vie et de l’environnement  est décédé le jour de la Pentecôte 2010 .


C’était un homme qui n’avait pas « la grosse tête » et qui tout en ayant un sens aigu des responsabilités dont il était investies , demeurait très proche des habitants et c’est pour cela qu’il était tant apprécié et aimé depuis 27 ans qu’il dirigeait la ville .    Dès 1983 il avait été une sorte de visionnaire dans l’aménagement en matière d’ urbanisme . Il avait bien compris que pour qu’une ville connaisse un développement harmonieux il devait y avoir un équilibre entre quartiers d’habitations collectives , quartiers pavillonnaires , commerces et espaces verts.    La sécurité était également  l’une de ses préoccupations  qui l’avait conduit à écrire deux livres sur celle-ci , à créer la police municipale et  la vidéo surveillance.

C’est ce à quoi il s’est employé au cours de ses différents mandats  en motivant  son équipe municipale  sans se laisser « embarquer »  par la technocratie des fonctionnaires …en demeurant toujours pragmatique avec son propre jugement  formé après consultations  préalables.  Et les résultats sont visibles dans les différents quartiers . 


 fermL’Association  de Défense et de Sauvegarde de l’Environnement du Plateau d’Avron   ( ADSEPA) a trouvé auprès de lui le soutien dans sa lutte contre le projet d’Autoroute urbaine A 103 , mais  aussi  pour la mise en oeuvre du projet de futur parc intercommunal du Plateau d’Avron avec la collaboration efficace de Mme Antoinette Vignardet dont le nom a été donné à la Ferme pédagogique installée sur le site  .  A cet hommage les « avronnais rosnéens »  suggèrent d’associer le nom de Claude Pernès à  ce futur parc ainsi qu’en 1990 l’avait  évoqué l’ADSEPA en lui offrant une plaque « prémonitoire »  alors qu’il soutenait le projet de parc proposé par l’association .  Il a tant fait pour la ville qu’on ne doit pas laisser son nom  être oublié.


Nous espérons tous  que  son successeur  portera le même intérêt au développement de cet espace vert sur la ville en menant à terme le dossier ainsi que celui du futur musée et  qu’il poursuivra la collaboration avec l’ADSEPA  .  Ce serait le moindre des hommages de reconnaissance  qu’on pourrait à rendre à « Claude »  . Rosny  et les rosnéens  ont dans sa disparition perdu un homme de parole
( rare chez les hommes politiques …) sérieux,  intellectuellement honnête ( rare aussi chez les hommes politiques …)  , un homme de consensus apprécié même par ses opposants . D’une grande culture il ne manquait  pas d’ humour , ce qui n’était pas pour déplaire .

 Merci à vous «  Monsieur »  Claude Pernès , on parlera encore longtemps de vous à Rosny et au Plateau d’Avron quelles que soient les qualités de votre successeur .              Condoléances sincères  à son épouse et à ses enfants .

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ROSNY SOUS BOIS

GRAVE ACCIDENT AU CIRQUE

Un des plus importants parmi ceux qui parcourent la France et l’Europe a été en grande partie détruit par un accident très grave.

A dix heures et demie , à Rosny sous Bois ,ou il s’était installé , on entendit un craquement et tout le plancher des troisièmes s’écroula entraînant trois cents personnes environ, qui roulèrent pêle-mêle. Les secours furent promptement organisés et l’on ne constata par bonheur aucune blessure grave , mais vingt et une personnes étaient plus ou moins atteintes. L’enquête n’a reproché aucune négligence au directeur du cirque. Son établissement avait été construit normalement et visité par l’architecte communal qui avait donné l’autorisation d’ouvrir .

On n’avait malheureusement pas tenu compte de la nature du terrain très argileux et détrempée par les dernières pluies . Les chevalets de soutien avaient glissé, d’où l’effondrement du plancher. Le directeur du cirque a remis au maire de Rosny sous Bois 1000frs pour les blessés .

NDLR : ça se passait en Mars 1901 et l’article intégralement repris ci-dessus a été publié avec le dessin dans le « Petit Journal » N° 541 du 31 Mars 1901

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Christian DEMUYNCK , le SENATEUR  MAIRE DE NEUILLY PLAISANCE PERD ENCORE EN JUSTICE CONTRE DES AVRONNAIS ……

 Les avronnais seraient ils une cible permanente du Sénateur Maire Christian Demuynck, lequel est bien connu pour son sens de l’honneur et son honnêteté intellectuelle  ???

C’est la question que l’on peut se poser ….au regard de ce cas . En effet il y a eu le permis de construire de la Rue Médard délivré à un ami, pour lequel il a été désavoué par la justice, puis il y a eu l’affaire du projet d’implantation des gens du voyage dans le tissus pavillonnaire avronnais ou il perdait le procès qu’il avait intenté au dirigeant de l’association qui avait informé les avronnais (pour ne citer que ces deux affaires ..Voir dans les pages ADSEPA du site )

Aujourd’hui il voit annuler par le Tribunal administratif de Cergy Pontoise les décisions qu’il a prise les 7 Juin et 2 juillet 2004 et le 18 Aout 2005 ….pour empêcher les avronnais des communes voisines d’accéder aux écoles .(jugement du 13 Février 2007)

Cette décision du tribunal fait suite à la ténacité d’une famille avronnaise /rosnéenne qui était particulièrement visée par ces décisions et qui s’est vue attribuer une indemnité de 1500 euros …aux frais du contribuable grâce à Christian Demuynck !!!

 

L’affaire  en résumé : depuis plus de 100 ans la construction et le développement des écoles avronnaises a pu se réaliser grâce à la présence aux effectifs d’enfants avronnais notamment rosnéens et villemomblois….dont le coût de la scolarité était pris en charge par leurs communes de rattachement . Utilisant des arguments très contestables qui ont été battus en brèche sans problème , Christian Demuynck , le sénateur maire de Neuilly Plaisance (intellectuellement honnête …n’en doutons pas) refusait que l’enfant de cette famille , scolarisée en Maternelle du Plateau d’Avron passe en primaire ou était déjà scolarisée sa sœur . Du même coup il pénalisait plusieurs familles , les conduisant à scolariser les enfants dans des écoles éloignées dans leur commune de rattachement .

Heureusement cette famille avronnaise (pour la 5 ème génération et toujours scolarisée sur Avron) ne s’est pas laissée faire par les décisions injustifiées de ce sénateur maire qui ne l’impressionne pas ! Elle n’a pas hésité a poursuivre l’élu en justice pour ces décisions abusives et les 3 décisions que cet élu avait prises ont été annulées ! Autrement dit les enfants avronnais , de quelque commune de rattachement soient-ils pourront dès la rentrée 2007/2008 aller à nouveau dans les classes avronnaises …..

A titre d’information il n’est pas inutile de savoir que le grand père de cette enfant rejetée de l’école avronnaise par Christian Demuynck …..est le Secrétaire Général de l’Association de Défense du Plateau d’Avron laquelle s’oppose à Christian Demuynck sur différents dossiers d’urbanisme et sur le projet d’autoroute A 103 sur lequel sa position est ambiguë . Ceci expliquerait-il cela ???? La question se pose également …. sans douter évidemment du sens de l’honneur et de l’honnêteté intellectuelle de l’intéressé qui les revendique …..

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LE SYNDICAT D’AVRON

Après la guerre de 1870 et les dégâts qu’elle causa dans l’environnement ( déboisement ) et dans l’habitat ( majeure partie des maisons détruites ) le Plateau d’Avron se repeupla et se construisit petit à petit. Progressivement les habitants s’organisèrent . Les rues furent retracées en conservant une dénomination emprunté aux implantations militaires de l’occupation de 1870 : avenue de l’Est , Avenue de l’Ouest , avenue du Midi , Avenue du Centre ou encore avenue du Raincy …. (qui se trouve dans le prolongement de cette ville sise sur la colline opposée et d’où partirent les bombardements !!. )

Les terrains avaient été acquits en Août 1861 (avant la guerre) par la Société De l’Isle et Compagnie . Elle entrepris de lotir 307000 M² par lots de 1000m² ce qui explique qu’ un certain nombre de propriétés aient encore de grands terrains . A ces terrains lotis virent s’ajouter ceux que possédait une riche propriétaire terrienne ,amie de Napoléaon III qu’elle reçue au Plateau (avant 1870 ….) . il s’agissait de Louise Cornélis de Witt ( d’où le nom de la rue Louise et de la place Cornélis). En 1866 plus des deux tiers des terrains étaient vendus à des commerçants et Industriels parisiens pour en faire des résidences secondaires ,ainsi qu’à des Rosnéens parmi lesquels de nombreux maraîchers .

Avant d’être rattaché administrativement à Neuilly Plaisance en 1892 ( lors de la création de cette commune par détachement du territoire de Neuilly Sur Marne) , le Plateau d’Avron était administré par les propriétaires eux mêmes avec à leur tête un Syndic. Le premier Syndic qui s’était « auto désigné » pour 3 ans fut le lotisseur Mr de l’Isle . Puis en 1866 pour lui succéder les membres du syndicat élirent l’un d’entre eux , Mr Désureau , pour diriger le syndicat .

 

 

Bien après le rattachement à Neuilly Plaisance en 1892 ,les avronnais , qui ont toujours tenu à une certaine indépendance et a conserver leur identité , continuèrent pour un certain nombre de choses à « s’autogérer »  dans le cadre du Syndicat des Propriétaires d’Avron comme en témoigne le reçu de la cotisation payée encore en 1908 par l’une d’entre eux et leur identité inscrite en mosaïque dans la chapiteau de leur salle « des réunions » , devenue par la suite la Salle des Fêtes qui accueille aujourd’hui le cinéma «  La Fauvette ».

(L’histoire de l ‘organisation administrative du Plateau d’Avron figure dans le livre « Dis Papy C’est Quoi le Plateau d’Avron ?) 

 

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ADIEU AU PRÊTRE AVRONNAIS:

Fin Juillet 2006 le prêtre de Notre Dame de l’Assomption d’Avron , Jean BELEGOU , nous quittait . Il était devenu un véritable « avronnais d’adoption » et pour tous ceux qui le croisaient chez le boulanger , chez le boucher , chez le coiffeur … , catholiques ou non, il restera tout simplement « JEAN » comme il avait voulu qu’on l’appela dès son arrivée en 1994 ….. Il connaissait bien la vie et les hommes pour avoir à une période intégré le monde du travail et y avoir été sympathisant syndicaliste pour défendre les droits de chacun , l’équité et le respect mutuel . Bien que profondément homme d’église et exemple de foi vécue , il était proche des gens , catholiques ou non, car ce qui le motivait avant tout c’était le contact avec l’ « autre » . Il savait écouter , conseiller …jamais juger. Ayant largement dépassé l’âge de la retraite il continua a œuvrer auprès des avronnais jusqu’à ces dernières années ou la maladie le «cloua » au presbytère de ND de l’Assomption ou il avait souhaité demeurer . Sa tante , Fernande , ( sa quasi contemporaine)  lui servait de gouvernante depuis toujours . Nous lui renouvelons toutes nos condoléances . Ses obsèques furent célébrés par l’évêque de Seine Saint Denis assisté de plusieurs prêtres du diocèse ….un honneur que « JEAN » n’aurait jamais voulu , mais qui lui était dû , comme en témoignait la foule présente .

« JEAN » restera dans le souvenir des avronnais comme l’a été et l’est encore pour l’histoire locale, l’abbé Ernest Laforge qui avait voué une partie de sa vie de prêtre aux habitants du Plateau d’Avron et à l’édification de l’Eglise de Notre Dame de l’Assomption d’Avron « ma  chère église » comme il l’appelait . ( voir au Menu du site page sur l’histoire de l’Eglise)

 

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UN ENFANT D’AVRON DISPARAIT EN IRAK

La famille MORANGE, vieille famille avronnaise bien connue de tous , est dans la douleur de la disparition de son fils Yves dans le nord de Bagdad ou il était employé par la société anglaise HARTH à Londres spécialisée dans la sécurité et la protection de personnalité .

Yves , qui est né le 30 Juin 1965 , avait fait toute sa scolarité au Plateau ou il compte de très nombreux amis . La photo ci contre est la dernière prise avec sa mère Yvette dans le jardin de la Plateau d’Avron Il avait tout jeune choisi le métier des armes en s’engageant dans l’armée française chez les parachutistes . Son contrat terminé il est entré dans cette société londonienne de sécurité et protection de personnalités . Sa mère, Yvette, veuve depuis 3 ans, et qui réside toujours dans la maison familiale de l’Avenue Daniel Perdrigé , était depuis quelques temps sans nouvelles de lui . Elle a enfin été informée officiellement, que son fils était porté disparu à Bagdad courant de cette année 2006 dans le cadre de son travail. Elle n’a « récupéré » de lui que quelques biens qu’il possédait sur place ( ordinateur , photos …)

Si par hasard des lecteurs de ce site avaient des informations concernant YVES MORANGE qui permettent de le retrouver ou d’avoir des informations quant aux conditions de sa disparition , qu’ils n’hésitent pas à nous en faire part nous les transmettrons à la famille et aux autorités.

Dans l’immédiat nous souhaitons à sa famille et à sa mère en particulier , beaucoup de courage pour supporter cette épreuve en gardant espoir.

 

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UN AVRONNAIS MORT POUR LA FRANCE PENDANT LA GUERRE D’ALGERIE

En son temps une autre famille avronnaise avait été durement frappée par la perte de leur fils durant la guerre d’Algérie alors qu’il se trouvait dans l’Est-Constantinois au djebel à El Ma el Abiod en limite du barrage électrifié séparant l’Algérie de la Tunisie , point particulièrement « chaud » des opérations. Un dimanche matin de fin mai 1959 au moment de la fête des mères … , deux gendarmes et le maire se présentaient au domicile de ses parents , avenue de Rosny, pour leur annoncer que leur fils incorporé dans la 1 ère Section de la 2 ème Compagnie du 9 ème Régiment de Chasseurs Parachutistes , le caporal Jean TASSEL , blessé le 14 mai 1959 , était mort des suites de ses blessures, à l’hôpital de campagne de TEBESSA ou il avait été conduit quelques jours auparavant.

Le Plateau d’Avron de l’époque, petit village ou tout le monde se connaissait , était quasiment en deuil car sa famille qui comptait 3 enfants ( Jean , Bernadette et Richard) était bien connue .

Les obsèques de Jean furent célébrés en grandes pompes et dans l’émotion , avec les honneurs militaires , discours du Sénateur Maire Charles Cathala et en présence de tout ce que lui et sa famille comptaient d’amis avronnais . Le souvenir de ce triste jour est encore dans tous les esprits de ceux qui y assistèrent et notamment de tous les copains de sa génération encore nombreux au Plateau d’Avron . Son corps repose au quartier militaire du cimetière de Neuilly Plaisance . Que ceux qui l’ont connu aient aujourd’hui une pensée pour lui .

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UNE CURE D’AIR AU PLATEAU D’AVRON

Un de nos lecteurs « Internaute » canadien descendant d’immigrés italiens avronnais souhaitant se renseigner sur le restaurant –hôtel " LA POTINIERE"  situé au Plateau d’Avron nous a donné des informations sur cet établissement disparu . Aujourd’hui âgé de 74 ans il fait un retour sur le passé familial et s’est rappelé que sa mère parlait souvent de cet Etablissement ou elle aurait travaillé avec sa propre mère comme « laveuse » ( ?) Ses grands parents et sa mère adolescente à l’époque auraient vécus dans le bois des « damoiselles » avant d’émigrer au Canada, juste avant la dernière guerre

D’après ce qu’il aurait entendu dire par sa mère et sa grand-mère , le compositeur - chanteur d’opérette et chansonnier Gaston Gabaroche ( 1884-1961) qui entretenait des relations avec Darius Meyer ,directeur de l’Opéra Comique qu’il aurait connu au Conservatoire de Paris venait souvent au Plateau d’Avron voir son ami dans sa propriété de la Rue des Vignes ( devenue Rue Fernand Sanglier). (*) Appréciant la qualité de vie et l’environnement du Plateau d’Avron il se serait rendu acquéreur d’une propriété au 16 Avenue des Caves d’Avron qu’il aurait baptisé «  La Potinière » , très certainement en référence à « son » théâtre parisien du même nom qu’il inaugura en 1919 et ou furent jouées certaines de ses opérettes .

La propriété aurait été revendue dans le milieu des années 1920 . Son acquéreur la transforma en restaurant –hôtel - pension de famille et en aurait conservé le nom de «  La Potinière » . L’Etablissement de qualité aurait été très fréquenté par les parisiens qui venaient passer des week end au Plateau d’Avron.

La carte de l’époque ( voir ci contre) qui servait de publicité à ce restaurant ventait sa cuisine : «  CUISINE RENOMMEE » , ses « CHAMBRES TOUT CONFORT » …et invitait à venir y faire une «  Cure d’Air à 7 kilomètres de Paris.   »

Aujourd’hui il n’y a plus trace de ce passé d’Hotel Restaurant «  La Potinière ». Cette propriété aux combles de style Mansard n’est plus qu’ une des maisons caractéristiques témoignage du passé aisé du Plateau d’Avron . Elle a fait l’objet dans les années 1960 d’une réhabilitation totale du meilleur goût respectant l’esprit des bâtisseurs . Nous ajouterons qu’elle disposait d’un parc boisé plus important qu’aujourd’hui (jusqu’à l’Avenue des Fauvettes) . Ce parc fit l’objet de « parcellisations » au fil des ans …comme pour le parc du Castel du 27 Avenue de Rosny qu’avait fait construire, pour lui, l’architecte écrivain Viollet le Duc (*)

Quelques uns de nos anciens avronnais ayant dépassé les 75 ans … se rappellent de cette propriété qu’ils désignaient comme étant la maison du « Père Duclou » provenant très certainement du nom de famille d’un des propriétaires d’après 1945 ….

(*) Voir livre « Dis papy C’est Quoi le Plateau d’Avron

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UN AUTRE « SAVIGNAC » AU PLATEAU d’AVRON ??

Nous avons publié dans cette rubrique un poème de Serge Léopold Camman dédié au coiffeur avronnais Savignac ( cliquer sur Le Plateau a eu son poète).

Un de nos lecteurs de province, ancien avronnais nous a interrogé pour savoir si Louis de SAVIGNAC qui a combattu sur le Plateau d’Avron durant la guerre de 1870 était l’ancêtre du dit coiffeur ou s’il s’agissait d’un homonyme. A l’appui de sa question il nous a fait suivre l’extrait d’un article paru en 1924 dans le bulletin de l’Association des anciens élèves de l’Ecole des Mines que nous reproduisons ci à près :

«  Savignac n'était pas doué seulement de qualités professionnelles. Né en 1849, il appartenait à une génération de Français qui ont eu le privilège peu enviable de subir deux invasions prussiennes. Dans ces deux redoutables crises, il sut montrer qu'il était le digne descendant d'une vieille famille française, établie depuis plusieurs siècles en Limousin.

En 1870, lors de la première invasion, il était élève aux cours préparatoires. Bien qu'exempté de service militaire comme ayant un frère aîné officier de marine, il vînt prendre place dans les rangs de la garde nationale mobile parisienne, y servit pendant tout le siège de Paris et combattit aux affaires du Plateau d'Avron et de Buzenval.  »

Après nous être informé auprès de la famille du coiffeur il nous a été confirmé qu’il n’y avait aucun lien entre la Famille Savignac et la famille « de Savignac » , même si les deux familles sont originaires de la même région .

Pour plus d’informations sur ce « Louis de Savignac » qui combattit au Plateau d’Avron…. ou plus tard s’implanta le coiffeur, nous vous invitons à consulter le site qui publie son curriculum vitae ( http://www.annales.org/archives/x/savignac.html)

 

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ADIEU MONSIEUR L’INSTITUTEUR

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Monsieur Jean ERRE , « notre instit » . Il a marqué bon nombre de générations de petits avronnais qui ont aujourd’hui entre 60/ 70 ans …C’est dans sa retraite dans la région nantaise ou il s’était retiré avec son épouse auprès de leur fils Jean Pierre et de ses petits enfants qu’ils s’est éteint .

Il avait encore écrit il y a quelques temps à Charles Vavassori …en s’excusant pour son écriture …laquelle pourtant était encore parfaite . Il avait été heureux de savoir que « ses anciens » ne l’oubliaient pas et lui écrivaient de temps en temps pour lui donner des nouvelles du Plateau d’Avron ou il avait passé une partie de sa vie .

Il nous avait aussi fait part du plaisir que lui avait apporté la lecture du livre «  Dis papy C’est Quoi le Plateau d’Avron » qui lui avait rappelé sa jeunesse (*) .

Nous renouvelons nos condoléances à sa famille et notamment à son épouse Andrée qui a elle-même été institutrice au Plateau tout aussi longtemps que lui …mais chez les filles puisqu’à l’époque les classes n’étaient pas mixtes . Merci Monsieur l’instituteur pour tout ce que vous avez réussi a nous apprendre.

(*) Vous retrouverez ces souvenirs dans le présent site en cliquant dans le Menu sur «  Ecoles Avronnaises –Historique et Photos de Classes » . Vous y retrouverez également des photos de classes de plusieurs générations . Bonne lecture

 

Classe de Mr Jean ERRE 1946/1947

 

Mme Andrée ERRE dans la classe en bois

 

 

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SECESSION AU PLATEAU D’AVRON !

 Par le hasard de l’histoire et des facéties des découpes administratives lors de la création des communes et des départements , le site du Plateau d’Avron s’est trouvé partagé sur 3 communes ( Neuilly Plaisance , Villemomble et Rosny sous Bois ). Chacune de ces communes possède donc un quartier dénommé «  Le Plateau d’Avron » …et l’ensemble des habitants du site , quelle que soit la commune de rattachement sont avant tout des «  avronnais » . Ces quartiers étant excentrés par rapport à leurs villes de rattachement …celles-ci ont de tout temps eu une fâcheuse tendance à les « oublier » ……. Il s’en est suivi des mouvements d’humeur réguliers des avronnais auprès de leurs autorités administratives de rattachement .

 

A titre anecdotique un internaute avronnais nous signale deux « évènements » qui illustrent ce qui précède .

 En 1873 les habitants de la partie du Plateau d’Avron rattachée à Rosny ( Beauséjour) adressaient au Maire une pétition dans laquelle ils se plaignaient du peu d’intérêt que leur portait la ville de Rosny qui n’entretenait pas les voies reliant leur quartier excentré à la ville . Ils demandaient à cette partie avronnaise soit rattachée à la ville de Villemomble …laquelle voyant là une opportunité d’agrandir son territoire soutînt cette pétition . Il n’y fut pas donné suite ….mais la ville s’intéressa un peu plus à ce quartier …pendant quelques temps .

 

En Juillet 1929 les « avronnais » de la partie Neuilly Plaisance déposaient une pétition auprès de la mairie par laquelle ils sollicitaient leur autonomie et l’érection du site en commune distincte de Neuilly Plaisance . Cette pétition était motivée notamment par le peu d’intérêt que portait la ville à ce quartier excentré . Elle fut transmise par le maire nocéen au Sous Préfet de Pontoise par courrier du 1 er Aout 1929 sans commentaire ( ce document figure aux archives départementales sous la référence 1886W91) Aucune suite ne fût donnée à cette demande …mais il convient de noter que jusque dans les années 1950 ce quartier s’était doté à titre folklorique d’une sorte de Conseil Municipal bis avronnais / Comité des fêtes qui donnait néanmoins « du fil à retordre » à la mairie …et animait le Plateau d’Avron

 Plus près de nous, dans les années 1945/46, fut créée par des avronnais de retour du front et des camps de prisonniers   La Commune Libre d’Avron » qui survécue jusque dans les années 50. Son président était le Roi du Rire et elle avait comme devise : « Rire d’Abord ». Ah ! on savait s’amuser de ce temps là….

Depuis, de temps à autre une idée de « sécession  folklorique » resurgit….. En attendant les avronnais de l’ensemble du site d’Avron n’en demeurent pas moins des gens unis et déterminés qui « aiment » leur Plateau d’Avron .

Merci à cet avronnais qui nous adressé ces anecdotes et ses commentaires .

 

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UN AVRONNAIS COMMUNIQUE AVEC L’ESPACE

 Frédérick Mazoyer , avronnais de son état , nous a fait part ,par courriel avec de nombreuses photos , d’une aventure qui n’arrive qu’une fois et dont il se souviendra toute sa vie . Ce dimanche matin de Mars 1998 ce radioamateur avronnais connu sous l’indicatif «  f 5OZK » reçu la visite d’un couple de personnes âgées qui avaient repéré ses imposantes antennes sur sa maison de l’Avenue de Rosny au Plateau d’Avron . Ils souhaitaient savoir s’il pouvait communiquer avec la station Mir dans laquelle se trouvait pour 6 mois leur fils Jean Pierre , cosmonaute .

L’instant d’étonnement et de stupeur passé Frédérick qui est équipé comme « un pro » se mit à la disposition de ses visiteurs qui n’étaient autre que de Mr et Mme André Haigneré les parents du cosmonaute Jean Pierre Haigneré ( déjà évoqué dans notre rubrique ).

Après quelques préliminaires auprès de la cité des Etoiles à Moscou , il fut convenu que le lundi de Pâques à 14h40 au moment ou la station MIR passerait au dessus du Plateau d’Avron , Frédérick appellerait JP Haigneré sur son indicatif à bord ( FX0STB) pour le mettre en contact en phonie sur une fréquence semi duplex avec ses parents . Le contact dura environ un quart d’heure et fut d’une excellente qualité.

 

Frédérick concluait le message qu’il nous adressé par  : «  Comme quoi le rôle des radioamateurs n’est pas seulement une réquisition en cas de catastrophe naturelle ou de retransmissions radio et des interventions de secours à l’étranger , mais c’est aussi savoir donner un peu d’émotion , l’espace d’un instant à une famille séparée par la distance . »

Par la suite il y eut d’autres contacts et JP Haigneré adressa via les ondes des photos du Plateau d’Avron vue depuis la station Mir …A son retour sur la Terre il ne manqua pas de rencontrer Frédérick Mazoyer ( voir photo) .

 Le Plateau d’Avron compte de nombreux radio amateurs et des sorties initiatrices sont organisées . Nous vous invitons à consulter les sites de Frédérick à savoir : http://ref93.free.fr et http://f5kkd.free.fr et si vous êtes vous même radioamateur entrez en contact avec lui sur sa fréquence F5OZK….pour parler notamment du Plateau d’Avron et de la nécessité de s’unir derrière l’ADSEPApour préserver ce site exceptionnel …..

 

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ALERTE A LA POLIO à NEUILLY PLAISANCE :

Un avronnais nous a communiqué ce document …alarmant. Heureusement nous n’en sommes plus là mais la lecture de l’article paru dans la presse de la fin des années 50 est néanmoins intéressant quant à la description de la vie locale à une époque qui pour beaucoup d’avronnais n’est pas si lointaine que cela …..et dont certains se rappellent encore de cette situation .

Bonne lecture …

(cliquez sur l’image pour agrandir l’article)

TEMOIGNAGE : Mme Vidiani Pierrette issue d’une vieille famille avronnaise ( les Syriex) complète cette information journalistique par des souvenirs d’époque qu’elle nous adressés et que nous reprenons ci après  :

«  Je me souviens de l’épidémie de polio. Le bidonville était le long de notre jardin , dans le bas , à gauche en descendant .(*) Notre puits servait de poubelle , car « ils » avaient enlevé le grillage de séparation ce qui a crée une grande animosité entre ma grand-mère et Monsieur Cantone . Celui-ci avait loué le bas de son jardin à un nord africain qui a su qu’il n’en avait pas le droit , donc il n’a plus payé son loyer et a amené toute une bande de copains. Voilà comment tout a commencé …..Mon père était contre les vaccinations , j’étais terrorisée à l’idée d’attraper la polio . Je revis cette angoisse en écrivant ce mail »  

Merci à Mme Vidiani-Syriex pour ces souvenirs. (*) le bidonville était situé en bas d’un terrain entre l’Avenue du Nord ( en haut) et le Chemin des Processions (en bas)

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UN AVION SUR LA PELOUSE DU CHATEAU d’AVRON


Qui aurait imaginé en ce dimanche 13 Mars 1915 que la pelouse du Château d’Avron serait transformée en piste d’atterrissage ?

C’est une histoire qui soulève une certaine incrédulité quand on l’évoque , car « on en n’a jamais entendu parler » …et pourtant les plus anciens avronnais , nos grands parents , en avaient connu un certain émoi . la Grand Mère maternelle de Charles Vavassori ( Mme Carrara dite « la Carrère ») lui avait bien parlé d’un avion qui avait atterri sur le Plateau à l’époque ou elle habitait une « petite baraque » rue de la Féronne au dessus des galeries des carrières Gabriel de Rosny (avant que la maison ne « passa » dans un fontis….). Elle était donc tout proche du lieu d’atterrissage.

Mais il ne l’avait jamais cru , pensant comme tous les jeunes ,…que les « vieux radotent » ou bien qu’elle avait eu un mirage …..puisque « personne n’avait jamais parlé de cela. ….. »

Et pourtant ,elle avait bien raison sa grand mère !!! C’est ce qu’il s’est dit en découvrant une carte postale qui avait fixé ce jour là ,l’événement pour la postérité.

L’histoire qui fait écarquiller les yeux , est la suivante :

Un moteur ayant des ratés dans le ciel attira l’attention des avronnais en ce dimanche matin de Mars 1915. Un avion en difficulté survolait le Plateau d’Avron , manifestement à la recherche d’un endroit pour faire un atterrissage de fortune . La Pelouse du château d’Avron qui était alors livrée à la pâture des vaches pour l’essentiel offrit du ciel un endroit idéal pour se poser sans encombre .

A peine fut-il au sol que les habitants accoururent , les jeunes en tête , et rapidement le bruit se répandit attirant de nombreux curieux . Les zouaves et autres militaires descendirent de leur casernement au fort de Rosny , la maréchaussée ( gendarmerie ) de Rosny monta voir …..

Le motif de cet atterrissage forcé était……une banale panne d’essence, ce qui n’était pas si rare que cela à l’époque des débuts de l’aviation .

De l’avion sortit un pilote militaire en tenue .Il s’agissait du pilote Jean Dufour ,un lillois de 26 ans, connu pour sa hardiesse : en 1908 , à 19 ans, il avait construit son propre planeur qu’il faisait monter dans le ciel accroché à une voiture automobile. L’année suivante , 1909 , bien que non breveté ,il pilotait un monoplan construit par Lebanhie et Puthet . Enfin il passe son brevet de pilote le 10 Juin 1910 (Brevet N° 96) sur un avion « Voisin ». Il a alors 21 ans et participe jusqu’en 1913 à de très nombreux meeting aériens . Il fut le premier pilote a avoir oser emmener à son bord des passagers au dessus de la Méditerranée . ( il ne traversa pas la Méditerranée ….) . Service militaire de 1911 à 1913 puis fit la guerre de 14/18 . Il a été officier de la Légion d’honneur .Voilà pour ce qui est du pilote . Un de ces « fous volants » comme on les appelait à l’époque….. et qui méritait de ne pas rester anonyme pour les avronnais ….. auxquels il a fait vivre ce moment exceptionnel d’un atterrissage forcé.

Il était toutefois , semble-t-il, coutumier des atterrissages forcés ….car le 15 Avril 1911 , alors qu’il décollait depuis Nice avec un passager à son bord … il vit son moteur s’arrêter , son avion piquer du nez vers la mer ……ou il essaya de se poser sans trop de mal sur l’eau ….. Quelques minutes plus tard ,l’avion avait coulé par une vingtaine de mètres de fond……sans ses passagers , heureusement !

L’avion resta un certain temps sur place le temps de trouver de la »gazoline » en quantité suffisante pour repartir vers le Bourget

Un photographe averti par la rumeur s’empressa de monter sur la pelouse d’Avron pour immortaliser l’événement ce qui nous vaut cette carte postale qui est assez rare ..

On aperçoit sur celle ci l’aviateur Dufour debout au poste de pilotage surveillant la manœuvre du remplissage du réservoir avec des bidons . S’agissant d’un pilote militaire , ce sont des soldats qui effectuent la manœuvres délicate du plein.

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UNE CELEBRITE AVRONNAISE Jacqueline PLESSIS-BERNADAC

Parmi les personnalités qui ont choisi le Plateau d’Avron comme résidence il convient de citer une comédienne de théâtre qui a connu ses heurs de gloire . Après être entrée dans la Résistance durant la guerre 39/45 elle a joué les grands auteurs comme Guitry ,Druon , Achard….etc sur les plus grandes scènes de France et d’Europe jusqu’en1962 … Elle a eu pour partenaires J.Weber ,A.Préjean , F. Dorléac , J.Richard, C. Dauphin etc …. Dans le même temps elle a connu une carrière cinématographique ou on l’a vu aux cotés de Jean Marais , Martine Carole, Jean Carmet…etc. Elle a tourné sous la direction de metteurs en scène de réputation mondiale comme Vittorio de Sica , Camillo Mastrocinque …etc…Après avoir été assistante technique elle produit elle même à partir de 1961 des émissions et séries télévisées pour l’ORTF dont la célèbre série « Les Grandes Expositions » qui a donné lieu à 65 films diffusés par TF1 de 1975 à 1987 . Elle a produit par ailleurs plus de 200 films de court métrage sur la littérature, la poésie et les arts plastiques.
Jacqueline PLESSIS épouse de l’écrivain BERNADAC est Chevalier des Arts et Lettres et Sociétaire des Gens de Lettre de France et de la Société Civile des Auteurs Multimédia. Auteur de nombreuses poésies elle s’adonne également à la sculpture pour son plaisir.
Enfin elle a un temps participé à la vie locale en qualité de Conseillère Municipale de Neuilly Plaisance .
Les avronnais ne peuvent que s’enorgueillir de compter parmi les leurs une femme aussi célèbre à l’activité débordante et il est dommage qu’elle n’ait pas été inscrite au nombre des « nocéens célèbres » qu’a listé la ville Neuilly Plaisance dans son site Internet .Bravo Madame pour votre carrière et merci d’avoir veillé à la préservation et à la conservation de votre magnifique demeure de l’Avenue de Rosny , (le Castel ) , un des témoignages du passé du Plateau d’Avron construit par Violet le Duc pour lui même .( voir livre Dis Papy C’Est Quoi le Plateau d’Avron)

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UNE POESIE SUR LE PLATEAU d’AVRON

Un « avronnais émigré en province » nous a signalé une poésie intitulée « LE PLATEAU d’AVRON » écrite à Rouen en janvier 1871 à la mémoire de Mr le Comte Louis de Podenas , capitaine engagé volontaire de zouaves , tué le 2 décembre 1870 sur le Plateau d’Avron lors des combats contre les prussiens .
Cette poésie que nous nous sommes procurée et que nous reprenons ci dessous , a été publiée en 1872 dans le Tome XI du bulletin de la Société Archéologique Scientifique et Littéraire du Vendomois . Nous remercions cet avronnais « exilé » qui nous a dit par ailleurs que grâce à notre site il conservait un lien avec son passé . Nous en sommes très heureux .

LE PLATEAU d’AVRON

Riant Plateau d’Avron , colline alors si belle,
Où si joyeux j’allais , en de plus heureux temps,
Au doux culte des bois et des Muses fidèle,
Chanter avec l’oiseau le retour du printemps !

Où tout ce que d’amour et de grâce il révèle,
Du rossignol plaintif aux harmonieux accents,
Ciel d’azur , clair soleil , frais gazon , fleur nouvelle,
Tout enchantait mon cœur , tout ravissait mes sens .

Sois maudit maintenant ! – Qu’à jamais les ténèbres
De leurs sombres horreurs couvrent ces lieux funèbres
Où plus d’un brave a succombé !


C’est là , sur ce coteau , c’est dans ce champ d’alarmes
Que gît celui qu’en vain redemandent mes larmes,
Là qu’il est vaillamment tombé !

  Tombé , frappé soudain droit au cœur , par devant ,
Comme de la colline il atteignait le faite ,
Et comme à ses soldats il criait : « En avant !
En avant ! » et marchait intrépide à leur tête !

« Tel je voudrais mourir , avait-il dit souvent,
« Telle pour moi la mort ne serait qu’une fête. »
Telle s’est exhalée au sein du Dieu vivant
A tous les dévouements cette âme toujours prête.

Et moi , qui le devais précéder au tombeau,
Moi qui du saint amour et du bon et du beau
Ai nourri sa pieuse enfance…..

Moi , son vieux maître , hélas ! seul je reste aujourd’hui
Seul en ces tristes lieux , pleurant en vain sur lui ,
Pleurant sur le sort de la France !

GINDRE de MANCY
Rouen, Janvier 1871

UNE SUGGESTION : les anciens instituteurs avronnais faisaient aussi connaître l’histoire du Plateau d’Avron à leurs éléves …. Pourquoi les actuels enseignants ne les imiteraient-ils pas en faisant apprendre cette poésie aux petits avonnais en la rattachant à un petit cours d’histoire locale…..En les faisant participer chaque année à la commémoration des combats de 1870 un élève pourrait y réciter cette poésie …..Espérons que cette suggestion rencontre un écho chez les enseignants avronnais

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DEUX EX- BAGNARDS AU PLATEAU d’AVRON !!

Un de nos amis avronnais ( un de nos anciens …. ) nous a rapporté qu’il se rappelait que dans sa famille on évoquait très souvent que deux avronnais avaient été condamnés à être internés au bagne français de Cayenne .
L’un d’eux avait été condamné vers 1925/1928 pour avoir poignardé un ouvrier des carrières pour lui voler sa paie . L’autre pour avoir « trucidé » par arme à feu un encaisseur de la Semeuse tout de suite après la guerre de 14 …
Le premier était revenu à la fin de la guerre de 40/45 , dans sa famille au Plateau d’Avron et du second plus personne n’eut de nouvelles . Nous ne citerons pas leurs noms par discrétion pour leurs familles dont des membres sont encore présents au Plateau d’Avron….sans connaître forcément le passé encombrant de cet « ancêtre ». Aucun souvenir chez notre ami, des raisons pour lesquelles le premier serait sorti du bagne ( engagé pour la guerre ??)
Des souvenirs de notre informateur ,il ressort qu’il avait « une frousse bleue » de cet ex bagnard sur le passage duquel on chuchotait … Ses tatouages très nombreux ( sur la face , sur les bras ..) avaient impressionné notre avronnais qui se rappelle particulièrement un tatouage en pointillé tout autour de son cou .
D’après la rumeur de l’époque il y avait également tatouée la phrase « à découper suivant le pointillé » évoquant la guillotine qui était en fonction à l’époque et à laquelle il devait penser être promis en cas de récidive ….. Il serait décédé dans un fossé avronnais vers 1946/47 des suites d’une …beuverie plus conséquente que les autres ……
Merci à notre ami avronnais pour cette tranche de vie locale vécue

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Nicolle GUIEPE ABUSEE PAR GUILLAUME …….

Mr . D.C , un avronnais passionné d’histoire locale nous signale une anecdote qui peut être raccrochée au chapitre de la page 22 de Charles Vavassori « Dis Papy C’est Quoi le Plateau d’Avron » consacré à l’existence d’un Moulin à Vent au Plateau d’Avron .( exemplaires du livre disponibles auprès de l’ADSEPA)

« Les jeunes gens des années 1600 n’ étaient pas plus sages que ceux d’aujourd’hui , nous écrit-il .
Le 28 Avril 1605 un certain Jacques Ancelin qui était une sorte d’huissier ou d’auxiliaire de justice s’était rendu en la maison du meunier d’Avron pour rédiger , moyennant rétribution ( 5 sols tournois) un procès verbal suite à une plainte de la servante du dit meunier . De ce procès verbal il est à retenir le passage suivant :
« ….dans la maison de Pierre de la Roche , meunier d’Avron , Nicolle Guiepe sa servante dit avoir été débauchée et qu’elle est enceinte, grosse de sept mois environ de Guillaume serviteur de Mademoiselle d’Avron , qui dans le bois d’Avron ou il l’avait suivie a été plusieurs fois son compagnon et il lui avait promis mariage … »
Ce Guillaume s’étant semble-t-il…défilé…des conséquences de ses actes , la dite Nicolle…apparemment consentante ( plusieurs fois ..) entendait donc rappeler à ses obligations le séducteur ….
Les choses n’ont pas tellement changées en 2005 … mais la pilule a limite les plaintes … »
commente avec humour notre avronnais qui nous a précisé par ailleurs avoir relevé cette anecdote lors d’une conférence de la Société d’Histoire de Rosny sous Bois sur le Moulin d’Avron à la quelle il a assisté.

Merci à notre correspondant pour cette anecdote ….vécue il y a 300ans !

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UN ILLUSTRATEUR AVRONNAIS REPUTE

Peu de gens se souviennent encore de cet homme discret qu’était Mr R . Perette qui habitait au 18 de la Rue des Vignes ( devenue ensuite Rue Fernand Sanglier). Cette maison était l’ancien siège de la cellule des Francs Maçons du Plateau d’Avron . Les signes distinctifs de cet ordre étaient sculptés dans la pierre de taille du mur de la maison .
D’une stature particulièrement frêle, le teint blafard , on le voyait aller jusqu’à la boulangerie toujours coiffé d’un béret le visage à moitié caché par un cache nez . Les enfants changeaient de trottoir tant il était impressionnant. Pourtant ils l’auraient regardé d’un autre œil s’ils avaient su que derrière cette apparence se cachait un grand illustrateur de livres et notamment de livres pour enfants très recherché par les éditeurs . Il décéda dans le milieu des années 1950 et c’est bien volontiers que nous rendons hommage à cet avronnais « anonyme » mais réputé professionnellement . Si dans une brocante ou chez antiquaire vous trouvez un jour des livres avec des illustrations signées « Pérette » , comme le livre ci contre … ou de très jolies aquarelles ….sachez que l’artiste R.Pérette était un avronnais .

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MAISON de 1870 A MEURTRIERES

S’il existe encore sur le Plateau d’Avron quelques maisons qui ont « connu » les épisodes de la guerre de 1870 , elles ont toutes été depuis largement modifiées et modernisées pour ne plus rien laisser transparaître de l‘outrage du temps …
Toutefois suite à la célébration du 134ème anniversaire de cette page d’histoire locale , Bruno Vavassori , membre du Conseil de l’ADSEPA a fait visiter à quelques personnes une maisonnette datant de cette époque , située dans sa propriété avronnaise. Cette maisonnette est demeurée intacte dans sa structure et matériaux . Dans les murs de la salle commune sont toujours en état deux meurtrières par lesquelles les occupants « attendaient les visiteurs »…..
Il faut signaler que cette zone du Plateau était pratiquement déserte et il n’est pas exclu, les habitants ayant fui pour rejoindre Paris , qu’elle ait pu servir de poste avancé aux militaires qui occupaient le Plateau d’Avron en 1870 . Mr Jean Hrouda descendant d’une très ancienne famille avronnaise a signalé que lorsque dans sa jeunesse il était locataire d’un lopin de terre à cet endroit , il y avait à proximité dans l’alignement de cette maisonnette, une dépression qu’il a contribué à remblayer. Il n’est pas non plus exclu de penser qu’il ait pu s’agir de traces de l’une des nombreuses tranchée évoquées dans des livres de souvenirs écrits par des combattants de l’époque. En quelque sorte cette maisonnette fait partie de « notre patrimoine avronnais » et souhaitons lui voir encore une longue vie , pour témoigner du passé .

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DES AVRONNAIS « SPORTIFS » AMATEURS


Un de nos correspondants nous a signalé l’anecdote suivante :

Dans le courant des années 1958 / 1960 existait au Plateau d’Avron une équipe de Hand ball qui avait prit le nom de « la Stella d’Avron » . En 1958 à l’initiative d’un « tout récent » avronnais de l’époque ( Henri Genève) ancien joueur de la spécialité une équipe fut rapidement mise sur pieds. Sous l impulsion et le dynamisme de son initiateur, elle ne connut pas que des succès d’estime . de bons résultats étaient obtenus au prix d’un effort d’entraînement sérieux la première année , sur ce que l’on appelle localement le « stade » près de l’église .
Toutefois la dizaine de jeunes quasi adultes ( 18/20 ans ) qui la composait était plus attirée par les sorties du samedi soir que par une vie d’ascètes nécessaire à la bonne forme .
Aussi les match du dimanche matin furent-ils rapidement de plus en plus « douloureux » d’autant qu’il arrivait qu’au lieu de faire un entraînement sérieux cette « joyeuse bande » le samedi après midi partaient pour rejoindre les terrains de sports pour des rencontres amicales dans les villes voisines ….mais en cours de route prenait la direction des bals musettes des 7 Iles à Montfermeil ou le dancing dit du « Bal à Jean » fonctionnait l’après midi ..
Pour donner le change …les shorts et les chaussures étaient salis sur un terrain de tennis qui se trouvait sur le parcours du retour au bercail.
Henri Genève , le dirigeant de cette équipe de la Stella d’Avron et par ailleurs pilote « téméraire » d’une 2CV Citroën …n’était pas le dernier dans ces….. « équipées » …. Autant dire qu’au bout de 3 ans cette équipe dont les défaites étaient plus nombreuses que les succès finit par ne plus avoir plus d’existence …


PS : même s’il y a prescription notre correspondant n’a pas cité les noms des joueurs…( certains étant décédés) Il a quelque part voulu rendre hommage à Henri Genève pour son initiative de l’époque , mais il a ajouté dans son courriel … : « on s’était bien amusé quand même .... et que de bons souvenirs de cette époque »

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DEVOIR DE MEMOIRE

La célébration du 134ème anniversaire de « l’offensive canonnière » prussienne sur le Plateau d’Avron a été célébrée le Samedi 19 Décembre 2004 . Les épisodes de la période Septembre 1870 ou les troupes françaises occupèrent le Plateau d’Avron pour défendre paris de l’invasion Prussienne à Décembre 1870 ou les même troupes évacuèrent le site dans la précipitation sont relatées dans le livre « Dis papy C’est Quoi le Plateau d’Avron ».
Suite à cette célébration le Secrétaire Général de l’ADSEPA et Annie Pitolet Présidente de Mémoire Vivante du Plateau d’Avron et de l’ANCA ont été interviewés par la chaîne de Télévision câblée « RTV ». Il ont émit le souhait de voir perdurer cette célébration qui est un « devoir de mémoire » vis à vis de ceux qui sont morts pour la liberté et eux , avronnais de naissance dont la famille est sur place depuis 5 génération ont émis le souhait que comme eux de leur temps , les enfants des écoles puissent être instruit par le corps enseignant de cet épisode de l’histoire locale et participent activement chaque année à cette célébration .

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LA GUERRE DE 1870 au PLATEAU d’AVRON….. 134 ème anniversaire du canonnage


Dans le livre « Dis Papy C’est Quoi le Plateau d’Avron » il était relaté de la page 65 à la page 99 les évènements que connut le Plateau d’Avron lors de son occupation par les troupes françaises lors du dernier quadrimestre de 1870 pour protéger Paris de l’invasion prussienne. Il semblerait que ce qui a été pour beaucoup d’ avronnais « une révélation » concernant le passé du site , ait fait naître des vocations « historiques ». En effet nous recevons de nombreux messages Email nous apportant des détails sur certains points relatifs à la stratégie militaire ou aux décisions politiques de l’époque .. Bien que très instructives pour les historiens ,nous nous excusons de ne pas les reprendre dans cette rubrique en raison de leurs caractères trop techniques et spécialisés ou philosophiques.


En revanche les « petits évènements » étayés sur des documents publiés nous intéressent dans cette rubrique.


Ainsi c’est avec plaisir , en ce mois de Décembre 2004 , ou l’on commémore le 134ème anniversaire du canonnage du mont Avron, nous reprenons l’information d’un de nos lecteurs internautes nous signalant un livre intitulé « Récits d’un Soldat : Une armée Prisonnière ,Une Campagne devant Paris » dans lequel l’auteur,Amédée Achard ,fait le récit de sa campagne de 1870 dont certains moments forts se sont passés sur le Plateau d’Avron .


Voici quelques extraits de ce récit : ….« Un soir, en effet, le bataillon prit les armes tout à coup. Il pouvait être dix heures. Il faisait une nuit claire. C’était le temps où l’on avait abandonné un peu lestement le Plateau d’Avron en y laissant des masses de munitions, ce même plateau dont la possession devait porter un coup funeste à l’armée prussienne , après avoir rempli de joie le coeur des Parisiens, si prompts aux espérances.
Tout en marchant, on cherchait à deviner quel motif nous avait fait mettre sac au dos; mais un flair particulier anime le soldat dans ces sortes d’occasions et lui fait tout comprendre sans qu’on lui ait rien dit. Certains obus arrivaient depuis quelque temps qui nous gênaient et nous inquiétaient. D’ou venaient-ils? On eût bientôt dans la compagnie le sentiment qu’on nous envoyait a la découverte de la batterie mystérieuse qui les tirait ; on savait en outre que toute la brigade devait sortir. Nous commencions à nous engager dans les tranchées qui creusaient le Plateau d’Avron ; la brigade nous suivait et les occupait tour à tour après nous. Il ne fallait plus ni rire, ni crier »…..


… . « Bientôt, nous étions à côté de Villemonble, devant le parc de Beauséjour. Deux douzaines de petites maisons, séparées les unes des autres par des enclos fermés de murs, s’élevaient ça et là. Le moment était venu de reconnaître le terrain, lorsqu’un « Ver da » vigoureusement accentué nous arrêta net. Chaque soldat resta immobile à sa place, attendant le signal ; un coup de sifflet ,lancé par nôtre lieutenant, le donna. Quels bonds alors! Huit où dix coups de feu partirent sans nous atteindre, mais nos baïonnettes ne trouèrent rien devant elles. La vedette ennemie avait décampé ; un sac cependant resta en nôtre pouvoir, un sac seulement , mais quel sac! Il est devenu légendaire dans l’histoire de la Compagnie. Un zouave en fit l’inventaire à haute voix comme un commissaire-priseur, devant un cercle de curieux qui riaient aux éclats. Ah! le bon père de famille et l’aimable époux! Il y avait là dedans, mêlés à une petite provision de tabac et à un gros morceau de lard, une paire de souliers vernis , trois paires de bas de soie, deux jupons de femme, un autre en laine, un encore en fine toile garni de valencienne , deux cravates de satin, une robe de petite fille ornée d’effilés, de bonnes pantoufles bien chaudes, que sais-je encore? une camisole, deux bonnets, quatre mouchoirs de batiste, une garde-robe complète enfin, et de plus un portefeuille contenant les photographies de la famille entière. Le sac vidé, il fût impossible de le remplir de nouveau, tant ces objets étaient empilés avec art… ».


…… « Pendant que je marchais à côté du capitaine, un échange de coups de fusil m’annonça que nos avant-postes « causaient » avec les avant-postes ennemis. On avait commencé le long des murailles du parc de Beauséjour le travail de là mine. Le génie et les pioches étaient à l’œuvre ; les pierres tombaient ; on allait faire l’essai de la dynamite sur un gros pan de mur. J’arrivai à temps pour assister à cette expérience. Je ne veux pas dire du mal de ce nouvel agent chimique, ni nuire à sa réputation ; mais ses débuts dans la carrière de la destruction ne me semblèrent pas heureux : deux détonations pareilles à deux coups de canon nous apprirent que la dynamite venait de faire explosion. On courut au mur qu’elle avait pour mission de mettre en poudre; on y découvrit deux trous de 50 centimètres carrés chacun: c’était un médiocre résultat, après deux heures de travail surtout. Il marqua cette nuit la fin de nôtre expédition »…

..« Je me glissais du côté du capitaine, et j’appris que la compagnie avait pour mission de pousser jusqu’à Villemonble par la droite du Plateau d’Avron et de rabattre par le versant gauche. Tout en filant vers Rosny en belle humeur, nous regardions les obus qui coupaient la route à intervalles inégaux, tantôt en avant, tantôt en arrière….. »


Il s’agit là d’extraits du récit « d’un des acteurs » qui compte de nombreuses informations et anecdotes comme celles que nous avons reprise ci dessus : Beauséjour constitué « de douzaines de petites maisons » , le sac récupéré au contenu détaillé ou encore les débuts de la dynamite utilisé à titre « d’expérience » . Deux chapitres d’un livre à lire par tous ceux qui s’intéressent aux détails de la vie quotidienne des soldats de 1870 sur le Plateau d’Avron et qui permettent de connaître un description des lieux à l ‘époque .

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HOMMAGE à Bernard HAUDUROY


Le 28 Octobre 2004 s’éteignait dans sa 88ème année une personnalité locale qui a marqué la vie avronnaise .


Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres , ancien Juge au Tribunal de Commerce il avait aussi été Conseiller Municipal nocéen dans les années 1960. Il avait défendu avec âpreté les intérêts des avronnais : c’est à lui que nous devons notamment d’avoir sur le Plateau d’Avron la mairie annexe et la première « Maison des Jeunes » du département rue des Fauvettes . Il avait été l’un des promoteurs , avec la famille Fretel , de la création de l’Association des Familles laquelle poursuit toujours son action avec des activités différentes au Centre Social dans les locaux de l’ancienne Maison des Jeunes . C’est aussi à lui que nous devons les deux derniers agrandissements de l’école primaire avronnaise pour accueillir l’ensemble des enfants avronnais ( nocéens mais également rosnéens / Beauséjour et villemomblois / Beauséjour). Pour lui le Plateau d’Avron était un site « intercommunal » et il a su nous transmettre ce message.
Défenseur de l’identité avronnaise il fut à l’origine de la création de l’ADSEPA en 1976 après avoir crée dans le début des années 1960 le Comité des Propriétaires avronnais . Il fut pour les responsables actuels de l’Association un élément moteur sachant les instruire sur la nécessité de préserver le site et les motiver contre le projet A 103 …..et son soutien dans l’action menée a contribué dès 1976 à faire supprimer un embranchement pénétrant directement dans Neuilly Plaisance …..


Son épouse , Paule , l’a rejoint quelques mois plus tard début 2005 . Elle a eu une vie particulièrement bien remplie car mère de famille nombreuse elle a trouvé le temps d assister et de seconder son mari dans de nombreuses actions sociales locales mais aussi d’être toujours présente auprès des plus nécessiteux . Elle a dirigé jusqu’à la fin de sa vie active une équipe d’aide familiales particulièrement bien appréciée des personnes âgées. Pour beaucoup elle restera un exemple de dévouement et a largement mérité de se voir attribuée en fin de vie active la Médaille de l’Ordre National du Mérite


Le Comité Directeur de l’ADSEPA tient à lui rendre un hommage appuyé et à perpétrer son souvenir en demeurant dans la voie de la sauvegarde du site avronnais , qu’il nous a tracé . Au nom de toux ceux qui l’ont connu nous présentons nos sincères condoléances à sa très nombreuse famille .

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L’ECOLE DU CIRQUE du PLATEAU d’AVRON


L’école du cirque dont le chapiteau est implanté sur le Plateau d’Avron ( Rosny sous Bois /Stade Letessier) avait été frappé deux fois par la tempête . La dernière fois ce fut en décembre 1999 . Après plusieurs années de démarches , de réunions diverses et variés les différents acteurs de la vie locale mairie , Conseil Général et Conseil Régional et l’Etat ont collaboré afin que cette école du cirque puisse poursuivre son activité dans un environnement exceptionnel ???celui du Plateau d’Avron


Le 20/11/2004 a eu lieu l’inauguration du nouveau chapiteau de l’Ecole Nationale des Arts du Cirque ( ENACR) par le Ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres en compagnie de Claude Pernès ,maire et de Claude Capillon Conseiller Général. C’est une réalisation absolument remarquable tout comme le sont les jeunes qui ont donné des échantillons de leurs talents à l’occasion de cette inauguration . Ainsi le futur parc de Verdure du Plateau d’Avron pourra-t-il s’enorgueillir de la présence de ce « monument » .


Bravo et merci à tous ceux qui ont permis cette réalisation .

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LE PLATEAU d’AVRON A EU SON POETE

Beaucoup d’avronnais ont connu Serge Léopold CAMMAN , mais combien ont connu le poète qui se cachait en lui ? Prisonnier de guerre , résistant , blessé … il a sous la forme versifiée apporté ses témoignages sur cette triste période des camps de concentration, des tortures ,des évasions et des combats meurtriers de la résistance en hommage à tous ceux qui ont comme lui vécu cette période. Ces poèmes sont repris dans deux recueils intitulés « de K.G à N.N - Prisonnier de Guerre à Déporté Résistant » . L’un de ces poèmes titré « Déportation » écrit au Plateau d’Avron en 1975 a été référencé pour illustrer le Devoir de Mémoire aux cotés de poèmes écrits par Aragon , Paul Eluard etc …


Parmi les poèmes émouvants nous en avons relevé quatre en hommage à un autre avronnais José DOMENECH que beaucoup d’avronnais ont également connu et avec lequel il a vécu la déportation et les geôles nazies .

Mais Serge Léopold Camman n’a pas fait que témoigner de cette douloureuse période .Retiré sur la fin de sa vie dans le sud-est de la France il a continué travers de plus de 500 poèmes regroupés dans quatorze recueils a faire part de ses état d’âmes , d’évènements de sa vie comme ce poème à son fils Daniel « Trente trois » ou encore ceux dédiés à ses petits enfants Eric et Virginie …..

Serge Léopld Camman savait aussi bien manier en vers la nostalgie , la tristesse ,l’éloge à la nature que l’humour et nous reproduisons ci dessous l’un de ses poèmes écrit au Plateau d’Avron en hommage à son coiffeur ( « Chez SAVIGNAC ») alors que celui ci , bien connu des avronnais , cessait ses activités.

SAVIGNAC


Oh ! capilliculteur , vengeur de séborrhée
Coupeur de poil en huit de beaucoup d’Avronnais
Cher monsieur Savignac , professeur de bourrée
Vous réputé merlan , vous quittez le harnais


Mais j’ai toujours prouvé selon mon habitude,
Etre des « patients » inconditionnels
Et régulièrement en toute quiétude
M’asseyais au fauteuil affrontant vos scalpels.


Maintenant ils s’en vont , ils tombent et blanchissent,
Et chaque jour la route élargit l’occiput,
Vos artistiques mains se tendent , se raidissent
Elles furent longtemps expertes s’il en fut.

  Je le sais ! Vous partez ! Vous prenez la retraite,
Votre miroir trahit vos vieux traits boursouflés
Votre coup de ciseau, votre « coupe bien faite »
Donnent le rendement des tondeurs essoufflés

Tant pis ! chaque quidam qui se tasse et se rase
Vers votre successeur ira conciliant,
Au fond de ce Cantal demeurez en extase
Il restera toujours au Plateau , le « Client »

Le Plateau d’Avron 1978
A la mémoire d’un honnête homme .


PS : Les anciens du Plateau d’Avron se rappellent certainement cet auvergnat qui tenait au 61/ 63 de l’avenue Daniel Perdrigé (à l’époque appelée Grande Avenue) tout à la fois le café et le salon de coiffure hommes et femmes et de son voisin et ami le cordonnier arménien Keusseyan qui officiait dans une échoppe grande comme un mouchoir de poche .

 

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UN AVRONNAIS SUR


Quel ne fut pas la surprise de beaucoup de ses amis avronnais de découvrir sur TF 1 ce soir du 14 septembre 2004 dans l’émission « VIS MA VIE » , Bruno VAVASSORI dont la famille bien connue est implantée sur le Plateau d’Avron depuis cinq générations.
Curieux de tout cet avronnais , ingénieur informaticien , s’interrogeait sur ce qui pouvait bien motiver les soldats du feu pour prendre autant de risques .
L’émission de TF1 animée par Laurence Ferrari lui a donné l’occasion de satisfaire sa curiosité. Il ainsi vécu 48 h de la vie des pompiers du Vaucluse. Ce ne fut pas une partie de plaisir ni un séjour de tout repos et il n’est pas prêt d’oublier la caserne de l’Isle sur la Sorgue ( près de Cavaillon) et son centre de secours .

Interviewé par la presse à l’issue de son « expérience » il déclarait : « Les sapeurs pompiers ne sont pas des fous du feu comme je me l’imaginais, mais des soldats en mission d’intérêt général. Pendant le tournage par l’équipe télé, ils n’ont fait qu’une seule dérogation à leurs habitudes : celle de m’avoir permis d’être des leurs et de les suivre sur le terrain. Aujourd’hui tous mes préjugés et mes questionnements sont tombés et je reste admiratif : tout est calculé dans le cadre d’une stratégie bien établie et d’un entraînement particulièrement éprouvant …pour moi , le tout au service des autres . »
Pour en savoir plus ….cliquez ici pour voir cette partie de l’émission de TF1 .
Bruno VAVASSORI n’en est pas à son coup d’essai télévisé puisqu’on a déjà pu le voir dans l’émission « le Big Dill » avec Vincent Lagaff ou il remporta un « home cinéma » et son écran géant . A quand la prochaine apparition dans le petit écran ??

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Jean ROBIC au PLATEAU d’AVRON


A l’occasion de cette époque du Tour de France 2004 un avronnais nous a fait part d’un souvenir anecdotique à propos de ce coureur qui participa à un circuit de cyclo cross au Plateau d’Avron ( très certainement en guise d’entraînement)
Pour les plus jeunes ce nom de Robic dit « Biquet » ne dit peut-être pas grand chose….mais ce fut l’une des vedettes du cyclisme français d’après guerre . Ce champion breton né dans les Ardennes en 1921 , décédé en 1980 débuta sa carrière professionnelle de cycliste en 1943 . Il gagna le Tour de France en 1947 . Il s’illustra par la suite dans diverses courses nationales s et internationales. Après avoir été champion de France de cyclo cross en 1945 il devint champion du Monde de la spécialité en 1950 . Il était réputé pour son opiniâtreté mais aussi pour son mauvais caractère….et disait-on ,comme beaucoup d’autres coureurs de l’époque , « carburait au gros rouge » !!
Après la guerre les courses cyclistes étaient nombreuses dans la région . Le Plateau d’Avron avec ses côtes était un lieu privilégié et réputé pour les courses classiques mais aussi pour le cyclo-cross …grâce aux terrains accidentés et …boueux des carrières
A l’occasion de sa participation à l’une des courses nocéennes de cyclo cross , Jean Robic qui n’était pas très bien placé …prit quelques libertés avec le parcours pour rattraper son retard et notamment au Plateau d’Avron au lieu de contourner la Place des Fêtes ( depuis devenue Place Stalingrad ) il la traversa en ligne droite en sautant les trottoirs ……devant les avronnais ébahis par son audace mais aussi éblouis et flattés par sa présence .
Il faut rappeler que de nombreux avronnais pratiquaient le sport cycliste et pour citer quelques noms connus : Fabris ( père et fils) , Biava, Roland Triquet , Charles Bertrand ( dit Charlot) , Eyon ( père véritable sosie morphologique de Robic …) et beaucoup d’autres…. C’est avec beaucoup de nostalgie que les anciens repensent à ces moments vivants de convivialité sur le Plateau d’Avron que faisaient vivre ces courses …..
Départ devant la boulangerie du Plateau d’Avron

 

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UN AVRONNAIS … CELEBRE SPATIONAUTE


Un lecteur assidu de notre site www.plateau-avron.com et ancien élève de l’école primaire du Plateau d’Avron s’étonne de ne pas avoir trouvé sur le site de la Mairie de Neuilly Plaisance dans la rubrique des « Les nocéens célèbres » le nom du spationaute français Jean Pierre Haigneré avec lequel il est allé en classe comme beaucoup d’autres petits avronnais . Ce correspondant s’interroge pour savoir si c’est un oubli , une lacune ou une erreur volontaire de la ville …comme pour l’ADSEPA dont il ne trouve plus non plus trace dans la liste des associations nocéennes.


Nous ne pouvons pas répondre à ses interrogations qui s’inscrivent dans tout un contexte local … mais c’est avec plaisir que nous dirons quelques mots de cet Avronnais célèbre dont la famille et les parents que nous saluons au passage ,sont très connus sur le Plateau d’Avron .


Jean Pierre Haigneré , né en 1948 a fait ses « universités primaires » au Plateau d’Avron ou d’anciens élèves se souviennent de lui comme d’un bon camarade de jeux mais surtout comme d’un élève brillant .
Breveté pilote de chasse à 25 ans , il fut successivement commandant d’escadrille , pilote d’essais et spationaute . Il possède également les licences de pilote de ligne, de pilote de montagne et de pilote d’hydravion . Après un long séjour ,différents entraînements et expériences scientifiques à la cité des Etoiles en Russie , le 1er Juillet 1993 Jean Pierre Haigneré quitte la Terre depuis le cosmodrome de Baïkonour pour rejoindre la station spatiale MIR le 3 juillet 1993 . Il remet les pieds sur la Terre le 22 Juillet 1993.


Le 20 février 1999 il récidive et quitte le sol toujours depuis Baïkonour ( Kazakhstan) dans le vaisseau Soyouz TM29 pour rejoindre la station MIR en compagnie du Russe Viktor Afanassiev et du slovaque Ivan Bella. Au cours de cette mission JP Haigneré fut amené à travailler hors de la station MIR . Il ne sera de retour sur Terre que 6 mois plus tard ( le samedi 28 Août 1999) . Avec ce séjour de 188 jours 2Oh et 16minutes Jean Pierre Haigneré est devenu le spationaute occidental ayant séjourné le plus longtemps dans l’espace ……Et c’est un avronnais !!
On peut retrouver tous les détails de sa longue et brillante carrière ainsi que le récit de son voyage dans l’espace , dans le site : http://membres.lycos.fr/euroespace/haignere-html
La station MIR dans l’espace
Le Général Jean Pierre Haigneré a été élevé le 29 Juin 2000 à la dignité de commandeur de la Légion d’Honneur .
De sa mission dans l’espace Jean Pierre Haigneré a rapporté de très nombreuses photos prises depuis le hublot de MIR . Elles ont donné lieu à une exposition « La terre vue de l’Espace » à la Galerie Agathe Gaillard à Paris . Ces photos numérotées sont vendues (1200e) pour aider une fondation à financer un projet scientifique qui tient à coeur de JP Haigneré : construire un avion capable de voler jusqu’à 100km d’altitude avec à son bord 3 passagers et de « redécoller » tous les 15 jours . Destiné aux « professionnels « de l’aéronautique ,de l’espace et aux scientifiques » cet avion pourrait un jour emporter des particuliers tentés par l’aventure. Un livre de photos avec quelques textes vécus est publié sous le titre « Chevaucheur de nuées » un autre est à suivre et les photos vont donner lieu à des tirages de cartes postales à des prix plus abordables que celui des photos.
On peut voir une partie de ces photos sur le site : http://www.internaute.com/sortir/diaporama-haignere/article-haignere.sthml

ANECDOTE …:JP Haigneré qui ne manque pas d’humour avait emmené avec lui dans l’espace deux livres : « De la terre à la lune » de Jules Verne et les « Contes des Milles et Une Nuits »….mais aussi son saxophone soprano
Avec tout cela… JP Haigneré n’a pas les honneurs de la rubrique « Les Nocéens Célèbres » du site de la ville de Neuilly Plaisance. Le site www.plateau-avron.com aura donc réparé « l’omission » du site municipal …mais ce n’est pas une raison pour que cette personnalité ne figure pas dans le site municipal dans la rubrique « les nocéens célèbres » .

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DRAME AU PLATEAU d’AVRON

2 M O R T S

Dimanche soir , un négociant de Paris , M S… dînait dans un restaurant du Plateau d’Avron en compagnie d’une jeune femme et d’un enfant. Vers 8 heures , les trois personnes quittèrent le restaurant et se dirigèrent vers la gare de Rosny dans l’intention de rentrer à Paris par le premier train qui passerait.
La nuit était noire , un brouillard opaque s’étendait sur tout le plateau, troué comme on sait de profondes carrières. Quelle fatalité décida les trois touristes à quitter la route directe ? Nous l’ignorons ; toujours est-il que M. S …., qui marchait à quelques pas en avant , disparut tout à coup , en poussant un grand cri !.. La jeune femme épouvantée , mais sans soupçonner la nature du péril , laissa l’enfant en arrière , et s’avança en appelant son ami . Deux secondes après , l’enfant entendait un second cri terrible, suprême puis ce fut tout … plus rien que le silence et la solitude.
Le pauvre petit être effaré pleura , appela mais en vain : il se trouvait seul sur le plateau. Il demeura ainsi environ une heure , presque immobile, glacé , ses cheveux couverts de givre et son petit cœur battant à se rompre. Cependant l’instinct de la conservation prenant le dessus, l’enfant chercha à quitter ce lieu. Avançant à tâtons , il se trouva à un endroit moins escarpé de la carrière et glissa tout le long d’un immense talus, côtoyant l’abîme. Il roula jusqu’au bas de l’escarpement et , par un pur hasard providentiel , il n’eut que des égratignures aux mains.
Tout près de la , se trouve une maisonnette habitée par un modeste ménage . La lampe brillait à travers la fenêtre. L’enfant , apercevant la lumière , chercha à se diriger vers la maison dont il n’était séparé que par un étroit jardin , clos d’un mur peu élevé. Il se hissa sur le mur en criant de toutes ses forces . En redescendant du côté opposé , il glissa et tomba dans un tonneau destiné à recueillir les eaux pluviales. Il se mit à crier plus fort , appelant au secours . Les habitants de la maison finirent par entendre ses clameurs et accoururent.
Après l’avoir retiré de la cuve , ils l’emportèrent et le réchauffèrent . Il était à demi-mort de froid et de frayeur. Mais lorsqu’on voulut le coucher , il se reprit à pleurer et dit à ceux qui l’entouraient :
--Papa et maman Louise sont tombés là-bas dans le trou , il faut les retirer ; je ne veux pas faire dodo avant d’avoir vu maman !
Hélas ! le malheureux enfant ne devait plus la revoir vivante .
Les personnes présentes comprirent aussitôt qu’elles se trouvaient en présence d’un accident terrible. Il était deux heures du matin . Armées d’une lanterne , elles se dirigèrent vers l’entrée de la carrière ; là elles entendirent des gémissements sourds qui ne laissaient plus aucun doute sur le lieu exact de la catastrophe . En faisant quelques pas on trouva , en effet , les deux victimes couchées tout près l’une de l’autre ; la jeune femme était morte ; son corps était déjà froid. M.S…avait perdu connaissance et ne faisait que de longs soupoirs . On le transporta dans la maisonnette.


Précision : Ce fait divers s’est passé en ….Février 1878 . Il s’agit là de la retranscription intégrale d’un article paru dans le Figaro de l’époque et repris dans Le Journal Illustré du 17 février 1878. ( Collection Charles et Régine Vavassori) .
On relèvera le ton et la description dramatique qu’utilisaient les journalistes de cette époque .


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21 AOUT 1944 SUR LE PLATEAU d’AVRON
( extrait d’un récit de R Charbonnier « Un épisode de la Résistance à la banque de France en 1943 /44 »- Chapitre sur la libération de Rosny)

« Une canonnade lointaine et violentes explosions , plus proches ébranlent la maison . A proximité , on entend le bruit de tirs d’armes automatiques et de coups de fusils. M.Peltier , maire de Rosny , est en fuite . Des collaborateurs et collaboratrices supposés sont arrêtés par les FFI dans notre quartier ,rue Gambetta et rue Rochebrune .
Une fusillade a été déclenchée au Plateau d’Avron où les allemands ont une station de brouillage des émissions radio de Londres ou de Sottens. On dit qu’elle a fait trois morts , des « italiens » qui cambriolaient les logements des allemands » .


D’après les souvenirs de certains acteurs de cet épisode …il n’y eut pas 3 morts …
L’auteur raconte également dans ce récit la situation jour après jour en ce mois d’ août 1944 à Rosny et Neuilly Plaisance

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AOUT SEPTEMBRE 1944 Souvenir d’enfants du quartier :


Les Américains sont arrivés et se sont installés dans les prés à Mérivaux (Chemin de la Pelouse , partie avronnaise de Villemomble) . De nombreuses tentes ont été installées , des chars , des automitrailleuses et des jeep manoeuvrent dans un bruit infernal …. Le soldats « pactisent » avec les enfants du quartier ( Daniel Charles , François , Gilbert , Gérard …) en les faisant monter sur leurs engins ….mais c’est en leur distribuant des chewing gum que les enfants sont plus faciles à apprivoiser . Quelques flirts débutent avec les filles plus agées comme Adèle ou Jacqueline …..
Les Allemands dont certains avec des chevaux , ont quitté le Plateau et abandonné leurs baraquements de la plaine et l’antenne de brouillage a été démontée. Les Américains regroupent enfants et habitants pour tourner des films près de ces baraquements.
Dans les prés Vogel ou plus tard les plâtrières Mussat plantèrent de vergers , un avion de reconnaissance américain a tenté de se poser ….mais appréciant mal l’écart entre 2 arbres il arracha ses deux ailes et capota ….sans dommage pour le pilote …qui se réconforta au bistrot du père Colas (rue Danton )
A Rosny , Place de la gare des femmes dénoncées pour avoir eu des bontés avec l’occupant allemand sont tondues….le jour du marché ….
Tout cela vu à travers le regard et les souvenirs d’enfants de l’époque avec sûrement une part d’approximation mais on ne leur en voudra pas …car l’ambiance devait être celle que l’on ressent au travers ce qui est dit .

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SAVIEZ-VOUS que le très célèbre PIERRE DAC
aurait été le parrain de l’Association la Fauvette d’Avron et qu’il aurait fait le déplacement au Plateau d’Avron à l’occasion d’une des célèbres fêtes avronnaise qui animaient ce village ,qui était plus vivant qu’aujourd’hui ….?? Nous ne le savions pas non plus …mais des contemporains de la création de cette association et membres de celle ci s’en sont souvenus et nous l’ont signalé …. Merci à eux .

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