Skip to Contentretour à l'accueil Plateau Picard  
site de pilotage  
  
   

L’EGLISE DU PLATEAU d’AVRON

«  NOTRE DAME DE L’ASSOMPTION  »

 

Le projet d’édifier une église sur le Plateau

d’Avron remonte aux années 1926 / 1927 .

  LES DEUX « ARTISANS» DE NOTRE DAME D’AVRON

On ne peut parler de l’église avronnaise sans citer Mr André COMMECY (1886-1980) fervent catholique et personnalité locale née au Plateau d’Avron dans la maison familiale dans la Grande Avenue ( devenue Daniel Perdrigé) et dont le parc de chênes centenaires a été loti depuis les années 1980 . Il était localement un animateur très actif de la foi catholique et un fervent défenseur du site d’Avron. Il fut ,aux cotés de l’Abbé Laforge , l’un des artisans de la réalisation de Notre Dame de l’Assomption (appelée également Notre Dame d’Avron)

AVRON DEDIE A LA VIERGE MARIE

Le prêtre de l’Eglise Saint Sulpice à Paris fondateur du Séminaire du même nom ( voir pages sur le Séminaire d’Avron) , Jean Jacques OLIER, dans un courrier qu’il adressait en l’été 1653 son ami l’ecclésiastique Alexandre Le Ragois de Bretonvilliers qui se trouvait en résidence dans le Château d’Avron propriété de son frère ,par héritage , écrivait  son souhait de transférer provisoirement le séminaire de Vaugirard à Avron : «  J’espère vous voir bientôt dans Avron , si M.votre frère l’a agréable, pour y dédier ce saint lieu au plus tôt à la Reine des Apôtres et y commencer notre première retraite à son honneur et celui de son cher Fils . Là s’il plait à Dieu , nous nous fortifierons tout à loisir ».

Ce ne fut que le 15 Aout 1862 que le Plateau d’Avron que Mr de L’ISLE lotissait en parcelles , fût à sa demande béni et consacré à la Reine du Ciel ( la Vierge Marie) par le curé de Neuilly sur Marne à l’occasion de la traditionnelle procession des vignerons . Il était à l’époque une tradition , païenne celle là , qui était celle de la procession annuelle des vignerons de la région qui depuis la vallée « montaient » mi-août au Plateau d’Avron pour honorer Marie .

Cette procession partait du centre de Neuilly sur Marne après un office à Saint Baudile pour rejoindre Avron par un chemin malaisé . Ce chemin prit par la suite le nom de « Chemin des Processions » qu’il porte toujours en 2007 . Ce traditionnel pèlerinage ( mi païen- mi religieux) connaissait une affluence sans cesse grandissante etdonnait lieu à des festivités (*) …durant lesquelles on honorait sans modération …la vigne et son jus . Pendant plusieurs dizaines d’année la fête annuelle du Plateau d’Avron se déroulait à la «  mi-août » . (*) Rappelons que le 15 août ,fête de l’Assomption, avait été instituée en fête nationale en France par le roi Louis XIII et l’est resté jusqu’à la Révolution française . Napoléon 1 er fera du 15 Août la Saint Napoléon et cette date ne redeviendra la fête de l’Assomption qu’à à la Restauration. La République en fera un jour férié et le dogme fut proclamé par Pie XII en 1950 . En France ,elle demeure depuis 200 ou 300 ans la fête annuelle dans certaines villes et villages comme cela l’a été au Plateau d’Avron jusqu’après la guerre de 1940/1945.

La consécration du Plateau à la « Reine du Ciel » ou « Reine des Apôtres » c'est-à-dire la Vierge Marie , fut en quelque sorte la réalisation du souhait exprimé en 1653 par Jean Jacques Olier auprès de son disciple Alexandre le Ragois de Bretonvilliers , souhait qui ne fut jamais réalisé en dépit de la forte dévotion de l’un et de l’autre à la Vierge ainsi qu’on peut le lire dans les pages sur le Séminaire d’Avron .

LA MESSE DANS UN DANCING

 En 1906 l’abbé Chauvière curé de la paroisse Saint Henri située à la Maltournée s’était ému de la situation des avronnais par rapport à l’exercice de la religion .       

 Il avait remarqué rapidement à près sa prise de fonction , que les avronnais ne descendaient pas plus aux offices à l’église Saint Henri , (*) , qu’ils ne descendaient dans le passé à l’église Saint Baudile du temps ou le Plateau était rattaché à Neuilly Sur Marne …et cela pour cause d’éloignement .

   Toutes tentatives renouvelées  au fil des temps  , par des gens bien intentionnés,  de vouloir faire se diriger les paroissiens avronnais vers l’église de La Maltournée à Neuilly Plaisance ou de St Baudile à Neuilly sur Marne furent   à terme des échecs et  ne contribuèrent  qu’à réduire le nombre de paroissiens présents aux offices sur Avron ….les mêmes causes produisant les mêmes effets  qu’au début du 19èmle siècle !!! .  

 (*) la commune de Neuilly Plaisance avait été crée en 1892 par détachement du territoire de Neuilly sur Marne et la paroisse nocéenne de Saint Henri ne fut crée qu’en 1896

Le comportement des avronnais en cette fin de 19ème et début de 20ème siècle , n’était d’ailleurs pas différent pour l’exercice du culte qu’il ne l’avait été pour l’école …. ce qui conduisit à la construction des écoles sur le Plateau  ( voir ce chapitre du site dans le Menu)

En ce début de 21ème  siècle , une nouvelle  tentative pour  déroger au « passéisme » des anciens  au prétexte de  « modernisme » et être « tendance »  vit le jour pour tenter de regrouper les églises des deux communes sous le nom  de « Les deux Neuilly ».  Force est de constater qu’ au fil du temps elle donne les mêmes résultats qu’au 19ème siècle…..et que de nombreux avronnais reprennent le chemin des églises plus proches de Villemomble….. « descendre » à Neuilly Plaisance  n’étant jamais entré dans les habitudes avronnaises.   Dans cette « tentative »  il a tout bonnement été oublié que le Plateau d’Avron est une entité qui  compte aussi des quartiers de Villemomble et de Rosny …( par exemple Beauséjour) dont les habitants se sont sentis écartés de la vie religieuse avronnaise ….et le denier du culte  afini par en pâtir …  Mais revenons à l’histoire  de l’exercice du  culte sur  Avron et à celle de l’histoire de la construction de ND de l’Assomption .

dancing1908  L’Abbé Chauvière pour « compenser » cette situation…de « désertion »  avait loué dès début  1908  la salle du dancing du  Café-Hôtel dénommé  « le Casino » au 51 Rue des Fauvettes ( Angle Rue des Caves d’Avron)  pour une durée de 3 ans .   ( l’église qui se trouve sur la carte n’existait bien sûr pas encore …)   

Par une lettre circulaire datée du 1er Mars 1908  et distribuée aux « paroissiens d’Avron »  il les avait informé que dès le 5 Mars  il y aurait désormais dans cette salle des messes régulières …et le catéchisme le dimanche et le jeudi .  Il  souhaitait dans ce courrier que les parents envoient « désormais » leurs enfants au catéchisme … .. Il sous entendait  par cette phrase que l’éloignement  avec St Henri à Neuilly Plaisance  ne serait plus un obstacle pour le catéchisme qui se pratiquerait désormais localement )

dancing2Ainsi la vie religieuse prit « corps » sur le Plateau d’Avron .L’Abbé Chauvière  « montait » donc depuis Neuilly Plaisance dire la messe dominicale au Plateau ….…et l’après midi la salle retrouvait sa destination de piste de danse …. . Le bail ne fut pas renouvelé à sa dernière  échéance en 1919 et la famille COMMECY assura « l’intérim d’accueil  » pour l’exercice du culte en mettant à disposition  leur propriété de la Grande Avenue ( Avenue Daniel Perdrigé )  ou se célébrèrent de nombreux offices en plein air et notamment pour la Fête Dieu et le 15 Août .Ces offices étaient très suivis par les avronnais et les familles d’immigrés italiens très ferventes . Entre temps et jusqu’à ce que le Plateau eut son église en 1936 ( voir plus loin)  leurs pas les guidaient sur les églises de Villemomble ou de Rosny beaucoup plus proches et  plus accessibles que l’église de la Maltournée ou St Baudile,  et ceci grâce au transports en commun existant à l’époque sur le Plateau d’Avron ( diligence puis service d’autobus avronnais . Voir page du site  sur les transports du Passé sur Avron dans la rubrique  CURIOSITES du PLATEAU d’AVRON°) 

Dans le même temps germa l’idée de la construction d’une église digne de ce nom pour les avronnais L’abbé LAFORGE qui avait été nommé vicaire en 1914 avait rejoint en 1919 , après la guerre , l’abbé Chauvière pour le seconder fut lui aussi « frappé » par la situation particulière du Plateau d’Avron et de ses paroissiens .. Dans ce contexte il fût amené à avoir de nombreux contacts avec les avronnais et notamment avec la Famille Commecy .   La situation du « non exercice » du culte par les avronnais le préoccupait .     Il succéda à St Henri à l’abbé Chauvière en 1921 et se « mobilisa » sur cette idée de construire une « chapelle » sur Avron . Sa décision fût prise après le succès des procession des 15 août 1925 et 1926  qui attirèrent une foule nombreuse sur Avron .

DECISION DE CONSTRUIRE UNE EGLISE SUR AVRON

L’affluence que connut cette procession annuelle en 1925 et en 1926 conduisit à une prise de conscience des catholiques avronnais sur la nécessité de construire un lieu de culte autrement plus digne que celui hebdomadaire d’une salle du dancing ….puis occasionnelle en plein air .

Mais encore fallait-il convaincre l’évêché de Versailles ( le Plateau d’Avron était à l’époque en Seine et Oise) …. et l’abbé Ernest Laforge ne ménagea pas sa peine pour faire admettre cette nécessité de construire une église sur le Plateau d’Avron .

En 1928 un terrain boisé avec une mare , assez central, que Mr COMMECY avait acheté à l’angle de la Grande Avenue (devenue Daniel Perdrigé) et de l’Avenue des Fauvettes fut cédé à l’évêché pour une somme de principe….( « un vrai miracle » dira l’architecte). Mais pour construire l’église fallait-il encore réunir les fonds nécessaires car depuis la séparation de l’église et de l’Etat en 1905 le financement ne pouvait plus être que le fait des fidèles ( tant localement qu’au travers l’évêché). Sur la carte postale du début du 20 ème siècle on peut voir à gauche le petit boqueteau ou l’Eglise sera construite.

UNE SOUSCRIPTION AUPRES DES AVRONNAIS

L’évêché versaillais que l’Abbé Laforge avait eu du mal à convaincre se faisant « tirer l’oreille » une véritable souscription fût organisée auprès des parossiens et notamment des avronnais. Les jeunes des familles catholiques furent mobilisés pour aller de porte en porte pour solliciter avec l’innocence de leur âge , les « réfractaires » ….

Croyants , incroyants , protestants , communistes, francs maçons ou laïques républicains d' Avron … dès 1927 mirent ainsi « la main à la poche » et pas moins de 7400 dons en tous genres ( espèces , or, argent … ) furent enregistrés . Le projet put alors prendre corps . Chacune de ces catégories d’avronnais avait bien sûr des motifs différents de vouloir cette église …mais ils en avaient au moins une en commun , celle de renforcer le caractère de petit village à ce quartier qui avait déjà sa salle des Fêtes , son école, sa poste .

Aujourd’hui encore les avronnais tiennent à cet aspect de « petit village » puisque au début des années 1960 sont venus s’ajouter à ces structures collectives une maison des jeunes ( la 1 ère MJC des villes environnantes) et une mairie annexe.

 

POSE DE LA PREMIERE PIERRE

Les plans du projet d’église , établis par un architecte local , Henri CONUS, furent officiellement présentés le 21 octobre 1932…et la pose de la première pierre eut lieu le vendredi 11 Novembre 1932 en présence d’un millier de personnes ( voir photo d’époque)

La tradition « orale » qui nous est parvenue par l’intermédiaire d’anciens contemporains de cette construction voudrait que ce fut à cette occasion de la pose de la première pierre que l’église ait été « officiellement «  dédiée » ( consacrée ??) à Notre Dame de l’Assomption . Pour d’aucun ce fut l’évêque de Versailles qui était présent à cette cérémonie …pour d’autres , en raison de la tension qui existait entre l’évêché versaillais et l’abbé Laforge à propos de la construction de cette église , cette cérémonie aurait été présidée et célébrée par Monseigneur Olichon , des missions étrangères de Paris ….et prédicateur –écrivain réputé .

Il s’agit d’une transmission orale de souvenirs qu’il faut prendre avec toute les précautions d’usage en matière de souvenirs anciens dans l’attente de retrouver des écrits de l’époque . Toutefois on ne peut pas non plus exclure qu’un représentant de l’évêque versaillais ait été présent… mais que la réputation et la popularité de Monseigneur Olichon , qui était également le Directeur de l’Union Missionnaire du clergé français, ait éclipsé cette présence versaillaise.

On ne peut pas également écarter la présence de Monseigneur Olichon en raison de l’existence d’une forte communauté italienne sur Avron qui aurait pu justifier que ce responsable des « missions étrangères » …se soit déplacé pour cette cérémonie de la pose de la première pierre . Nous poursuivons nos recherches de documents officiels relatant cette journée du 11 Novembre 1932 . On remarquera sur la photo ci contre prise lors de cette cérémonie qu’il y a des drapeaux français « républicains » alors même que la séparation de l’église et de l’Etat remonte à 1905 …. Etait-ce lié au fait que nous étions le 11 Novembre ….anniversaire de l’armistice….

UN CANTIQUE SPECIFIQUE POUR AVRON

Pour cette cérémonie l’évêché fit écrire par l’Aumonier Léon Benoit une adaptation d’un cantique très connu «  Chez nous , soyez Reine »

Curieusement ce cantique fut officiellement dédié au Chanoine Chauvière (*) et non à l’Abbé Laforge auquel pourtant on doit l’édification de l’Eglise avronnaise Notre Dame de l’Assomption . D’après quelques « anciens » qui ont vécu cette époque, pour eux c’était une façon de montrer à l’Abbé Laforge que l’évêché n’avait pas beaucoup apprécié le « forcing » que ce dernier avait fait pour arriver à ses fins . « Les rancunes ecclésiastiques versaillaises étaient tenaces » nous a dit un vieux paroissien avronnais qui nous a précisé qu’on continua par la suite à lui faire payer son audace en le mettant à la retraite de façon un peu cavalière , ce dont il souffrit énormément en secret tant il était attaché à sa paroisse et notamment à « son œuvre avronnaise » . ( voir page suivante )

(*) Le Chanoine Chauvière avait quitté en 1921 la paroisse nocéenne St Henri dont il était curé .. …c'est-à-dire 11 ans auparavant alors que l’on ne parlait pas encore d’édification d’une Eglise sur Avron .

 Ce cantique ne comportait pas moins de 17 couplets …avec à chaque fois reprise du refrain.

A titre informatif nous reprendrons ci dessous quelques uns des couplets significativement adaptés à la circonstance et au lieu :

Couplet III

Ainsi qu’à Massabielle

Mère , nous vous offrons

Une Eglise nouvelle :

Nous vous la consacrons.

Couplet VI

Neuilly Sur Marne acclame

Ce beau titre de gloire

Vous donne, ô Notre Dame

Son, cœur comme autrefois

 

Couplet VII

Jadis Neuilly Plaisance

Au temps déjà lointain

Cherchait votre assistance

L’appui de votre main

 

Couplet XI

Quand ,à la voix du Prêtre

Dans ce temple nouveau

Viendra le divin Maître

Qu’il soit : Roi du Plateau

LA CONSTRUCTION DE L’EGLISE

 La tradition orale veut que l’architecte se soit inspiré d’une chapelle bretonne située dans le Morbihan dont la voûte représenterait une coque de chaloupe retournée. . La construction ne fut pas réalisée en granit breton …mais en béton matériau qui avait été mis à la mode par les frères Perret au début du 20 ème siècle pour la construction de nombreux édifices ( voir l’église de Le Raincy ou le clocher de Villemomble) .

A l’observation la voûte réalisée en briquettes apparentes rappelle effectivemet une coque de chaloupe renversée . Enfin certains voient dans l’édifice des touches d’art baroque des années 1920 . On ne prendra pas position sur ces appréciations ….. Cette église est en tout état de cause une belle réalisation visible de loin et désignant à tous la situation du  Plateau d’Avron comme dans le passé un village se repérait à son clocher .

 

Enfin compte tenu de la nature du sol marécageux et spongieux du terrain qui avait été apporté par Mr Commecy ( c’était un petit boqueteau avec une mare) , l’édifice repose sur une trentaine de pieux en béton profondément enfoncés dans le sol jusqu’au gypse sur lequel ils s’appuient . Il s’agissait à l’époque d’une technique d’avant garde …..qui ne manqua pas de surenchérir le coût de la construction , lequel finit par s’établir lors du bilan final à 697000 frs …de 1934

L’ architecte , Henri CONUS , fit participer à la construction un maximum d’entreprises et d’artisans avronnais : Rames , Sanglier , Teinturier ….etc . De nombreux ouvriers maçons, menuisiers ébénistes , carreleurs et mosaïstes étaient issus de la communauté d’immigrés italiens implantés au Plateau d’Avron depuis la fin du 18 ème siècle ( Voir « les Ritals » dans le livre Dis Papy C’est Quoi le Plateau d’Avron ?)

Ci contre l’église en construction avec les échafaudages en bois comme cela était la technique à l’époque

LA BENEDICTION DE L’EGLISE

L’église dédiée à la Vierge Marie (ND de l’Assomption) lors de la pose de la première pierre , fût bénite le lundi de Pâques (2 Avril 1934) en présence d’une foule nombreuse. Son statut était celui de « la chapelle du Plateau » annexe de l’Eglise nocéenne St Henri à la Maltournée. André Commecy écrivait à cette occasion : «  Combien de travail , de dévouement, de veilles , de privations , de sacrifices représente une telle œuvre »

Les tensions qui existaient entre l’évêché versaillais et l’opiniâtre abbé Ernest Laforge (mais aussi avec André Commecy ) mise à construire « son » église sur le Plateau d’Avron , se sont semble-t-il atténuées au fil du temps de la construction de l’église avronnaise. Cela transparaît dans le compte rendu de la bénédiction qui est fait dans le N° 14 de la revue hebdomadaire «  LA SEMAINE RELIGIEUSE » éditée par l’Evêché de Versailles avec les armoiries de l’évêque et publié le Dimanche 8 Avril1934 (Merci à Pierre Vérot qui nous a communiqué ce document.)

Nous reproduisons ci-dessous le texte de l’article ou on notera qu’il est rendu ( enfin) hommage à l’Abbé Ernest Laforge pour « son » œuvre ….ce qui change avec l’époque de la pose de la première pierre ou le cantique spécifique « Chez nous Soyez Reine » avait été dédié , à la demande de l’évêché , au prédécesseur de l’Abbé Laforge qui n’était plus en exercice à Neuilly Plaisance … depuis 11 an s !!! ( voir plus haut)  :

«  Neuilly Plaisance : Bénédiction de l’église du Plateau d’Avron.

Le doyenné du Raincy, avec ses 91000 habitants ,vient le deuxième pour l’importance de la population ,parmi les 42 doyennés du diocèse . Il est loin , cependant ,d’être le mieux pourvu en fait d’églises . A part les églises tout à fait modernes ,comme l’église du Raincy, ses églises paroissiales sont de dimensions restreintes .

Désormais, la paroisse de Neuilly Plaisance,cependant ,peut offrir à ses 12000 âmes , en plus de l’église Saint-Henri , qui n’est pas des plus grandes , l’église Notre-Dame que M. l’abbé Laforge vient d’élever au plateau d’Avron et que Monseigneur (*) a bénite le lundi 2 avril.

L’œuvre ,certes, n’a pas été entreprise à la légère ; son exécution n’eut rien de précipité. Dès le XVIIème siècle ,M.Olier,fondateur de Saint-Sulpice et de M. de Bretonvilliers , qui avaient remarqué la salubrité du plateau d’Avron, avaient décidé d’y élever ,avec une maison de leur compagnie, une église qui serait dédié à la Sainte Vierge . Au lieu des raisons qui militaient en faveur de ce dessein , leurs successeurs envisagèrent les raisons contraires. Mais M. le Curé de Neuilly-Plaisance ,trois siècles après M.Olier , devait reprendre son idée ; (**) ce fut pour doter d’une église les nombreux habitants qui , au cours des trente dernières années ,ont établi leur demeure sur ce plateau salubre .

La nouvelle église eut bien du mal , pour désirée qu’elle fût ,à sortir de terre . M. l’abbé Laforge dut en amasser péniblement le prix ; (***) depuis treize ans qu’il est curé de Neuilly-Plaisance,et maintenant encore ,il prie Dieu ,Notre-Dame ,Saint Henri et tous les saints auxquels il peut se vouer , de lui envoyer de l’aide : mais la beauté des résultats obtenus est bien faîte pour l’encourager à consommer son œuvre.

De style gothique ,solidement construite de brique et de béton , la nouvelle église est signalée au loin par un fin clocher de 35 mètres. Son mobilier , encore fort incomplet , comprend des œuvres de mérite , une statue de la Sainte Vierge spécialement sculptée pour Avron par Georges Serraz , trois verrières d’un riche coloris et d’une belle inspiration ,dues au talent de M.Barillet .

Une grande affluence de peuple suivit les cérémonies de la bénédiction ; entouré de son Conseil Municipal , M.le Maire de Neuilly Plaisance y assistait . On remarquait aussi , aux côtés de M.le Curé , deux personnalités de l’Enseignement libre parisien , M. le chanoine Gouget , directeur de Sainte-Croix de Neuilly , et M. l’abbé Mousseron , directeur d’Albert de Mun.

Dédiée en la journée de clôture du Jubilé de la Rédemption, Notre-Dame d’Avron servira à la rédemption de beaucoup d’âmes  ».

Commentaires sur cet article  : (*) il s’agit de Mgr Benjamin-Octave Roland Gosselin (**) ni JJ Olier ni Alexandre de Bretonvilliers n’ont eu l’intention de construire une église sur le Plateau d’Avron . Voir dans la page sur le « Séminaire d’Avron » qui a logé 18 ans dans le château du Ragois de Bretonvilliers ,château qui possédait sa propre chapelle . JJ Olier se limitât a souhaiter dédier le Plateau d’ Avron à la « Reine des Apôtres » dans un courrier de l’été 1653. (***) à cette époque l’évêché ne participait pas au financement des constructions d’églises nouvelles . Il appartenait au curé seul de trouver les fonds auprès de donateurs locaux ,comme ce fut le cas pour ND de l’Assomption qu’on notera être appelé par l’évêché dans la dernière phrase  de l’article ci-dessus : « Notre-Dame d’Avron » . Avec la création en 1932 des Chantier du Cardinal , le Cardinal Verdier ,archevêque de Paris a permis de collecter des fonds plus largement pour construire et entretenir les églises nouvelles .

LES CEREMONIES A NOTRE DAME D’AVRON

Alors même qu’elle n’était qu’en construction les parents des petits avronnais qui faisaient leur communion dans les locaux du Casino , avaient tenus à ce que leurs enfants soient photographiés sur le chantier de Notre Dame de l’Assomption ( ou ND d’Avron) pour bien marquer leur attente de cette église .( voir photo ci-dessous ). Dès la mise en service officielle de l’église les actes religieux s’y succédèrent et donnaient lieu à des remises de certificats tel celui en photo ci-dessous que nous a confié Mr Robert Mologni (dit Kiki) que nous remercions .

     

 

ND DE L’ ASSOMPTION DEVIENT UNE PAROISSE……

DLe statut  de « chapelle d’Avron » ( annexe de St Henri de Neuilly Plaisance ) ne donnait pas satisfaction aux avronnais qui souhaitaient que le Plateau d’Avron soit érigé en paroisse de plein exercice.   De nombreuses démarches furent entreprises auprès de l’évêché versaillais par les avronnais sous l’impulsion d’André Commecy, de Bernard Hauduroy ( conseiller Municipal)  et de l’Abbé Joseph Kauffmann qui avait été détaché de Saint Henri comme « prêtre résident sur Avron » .                          

Ils renforcèrent la cohésion des paroissiens avronnais par la rédaction d’un journal intitulé «  S’UNIR » afin de marquer très nettement leur indépendance par rapport à la paroisse St Henri et à son journal de intitulé , lui : « L’EFFORT » .


Ce ne fut que le 1er Octobre 1958  par ordonnance de Monseigneur Renard , Evêque de Versailles  qu’elle fut enfin érigée en paroisse de  plein exercice . ( cliquez sur l’image pour avoir le texte en plus grand)
A cette époque le Plateau d’Avron était divisé en 2 départements : la Seine et la Seine Oise …et la paroisse dépendait de Versailles , (siège de l’évêché de Seine Oise )….bien que l’église avronnaise regroupa des fidèles  avronnais du Plateau d’Avron « entier » ( nocéens , rosnéens, villemomblois et quartier intercommunal de Beauséjour )  lesquels  avaient tous participé par leurs dons au financement de l’édification de ce lieu de culte local.         L’Abbé Zeder qui avait succédé à l’Abbé Kauffmann comme « administrateur » de la Chapelle ND de l’Assomption d’Avron  en fut nommé le premier curé  en titre.                                                      


Lorsque le département de Seine Saint Denis  fut créé avec son évêché à Saint Denis ,  de fait la paroisse regroupa « officieusement » les paroissiens avronnais .   Cette « officialisation de fait  » se matérialisa à l’occasion de l’appel pour le denier du culte ou les « enveloppes » furent distribuées sur la partie avronnaise Rosny , Villemomble et sur le quartier intercommunal de Beauséjour … lesquels comptaient de nombreux paroissiens de ND de l’Assomption à commencer par son organiste. 

                           
On devait à une  famille de menuisiers du quartier  Beauséjour ( les Biraban) les menuiseries de l’église et notamment le confessionnal sculpté et les encadrements des tableaux en  mosaïque du Chemin de Croix.  Dans une période de « modernisme » ou certains ont cru bon de dépouiller les églises de tous le passé ces menuiseries ont été détruites …comme la chaire en mosaïque….et l’ancien autel

 A partir du début des années 2000…., faute de connaître l’histoire du Plateau d’Avron et de l’Eglise ND d’Avron ….les avronnais de Rosny , Villemomble et Beauséjour ont été mis à l’écart  par les « rénovateurs nouveaux avronnais »…. pour ne plus parler que de « Neuilly Plaisance » et des 2 Neuilly ….. soit un retour en arrière de près de 120 ans ….. De ce fait , cette mise à l’écart   de ces paroissiens  n’a pas été sans se faire sentir au fil des ans sur le denier du culte tout comme le nombre d’assistants aux offices et fêtes religieuses…….                    

……MAIS LE RESTERA-T-ELLE ??

Aujourd’hui encore tous les avronnais catholiques veillent à ce que « leur  paroisse » demeure de plein exercice sur ce périmètre « intercommunal » et ce en dépit des « tentations » de regroupement de paroisses par l’évêché séquano-dyonisien …..lequel encouragé par des « progressistes- rénovateurs » … s’inscrit dans un effet de mode où les centralisations dans tous les domaines de la vie courante se multiplient…. avec des résultats qui ne sont pas toujours heureux .


Sur les pas de l’opiniâtre Abbé Laforge qui n’avait pas hésité à affronter l’évêché pour construire cette église et par respect à sa mémoire, nombreux sont encore ceux qui militent aujourd’hui pour que Notre-Dame d’Avron conserve sa spécificité de paroisse  « indépendante » , n’écartant pas pour autant la collaboration inter paroissiale … mais sans tomber dans la dépendance .
L’ordonnance de Mgr Renard portant érection de la paroisse N.D de l’Assomption ( voir doc . ci-dessus)  soulignait bien ,  dans les raisons qui ont motivé cette décision, que le Plateau d’Avron avaient des spécificités  qui le distinguaient de Neuilly Plaisance Pourquoi essayer de le nier aujourd’hui ?

Le  destin joue souvent des « farces » …et  il ne serait pas étonnant qu’un jour on en revienne à la période  antérieure à 1890 …..et que le Plateau d’Avron , sur le plan du culte religieux , dépende à nouveau totalement  de Neuilly S/Marne ….et par voie de conséquences que St Henri à Neuilly Plaisance  fasse son « come back » !!!!  pour se retrouver comme avant que Neuilly Plaisance devienne une commune ….  L’avenir dira si cette « vision »des choses  est fantaisiste ou non ….C’est du moins en marche avec la création de l’entité dite... : « les deux Neuilly »… laquelle de fait , exclue de ses paroissiens les avronnais rosnéens et les avronnais villemomblois !!!

LE CLOCHER LE PLUS HAUT DU DEPARTEMENT

Par son implantation le clocher de l’Eglise NOTRE DAME DE L’ASSOMPTION ( que l’on appelle aussi NOTRE DAME d’AVRON) est le clocher le plus haut de la Seine Saint Denis d’ou l’on a une vue remarquable comme s’en étonnent chaque année les visiteurs à l’occasion des journées du patrimoine.

 

clocher

Après la consécration de l’église en Avril 1934 ,il restait de nombreuses finition à réaliser et notamment la mise en place de la cloche.  Cette mise en place eut lieu au début de la guerre   et son inauguration et son baptême   donnèrent  lieu a une manifestation religieuse le dimanche 30 Novembre 1941 ainsi qu’en témoigne l’affiche placardée à l’époque sur les panneaux d’affichage .La cloche que l’on entend sonner aujourd’hui encore  fut baptisée « Marie Henriette ». Marie en l’honneur de la Vierge Marie et Henriette en l’honneur de sa marraine Henriette CONUS , mère de l’architecte.

 

DA cette occasion l’évêché  dans sa « Chronique Diocésaine » de sa revue « La Semaine Religieuse » N° 50 de Décembre 1941 relatât l’évènement dont nous reprenons le texte ci-dessous : ( cliquez sur l’image pour l’avoir en plus grand)  
  « Bénédiction de cloches à la chapelle du plateau d’Avron à Neuilly Plaisance.  Le Dimanche 30 Novembre , Monseigneur a procédé à une bénédiction de cloches dans la coquette chapelle du Plateau d’Avron à Neuilly Plaisance .  Cette  belle cérémonie , déjà si suggestive par elle-même , si prenante ,grâce aux accents et rites évocateurs de la liturgie romaine , s’est trouvée rehaussée en la circonstance par une organisation impeccable qui avait su tout prévoir dans le détail , et par la piété d’enfants de chœur attentivement stylés.   MM les abbés Dupuy et Zéder tous deux anciens vicaires de la paroisse , remplissaient les fonctions de diacre et de sous-diacre. L’assistance , nombreuse , se groupait autour de Monsieur le Maire de Neuilly Plaisance , accompagné de plusieurs Conseillers municipaux.  A l’issue de la cérémonie , un vin d’honneur fut offert aux personnalités présentes et procura à tous la joie de constater que l’harmonie du clocher symbolisait admirablement celle qui régnait entre les cœurs. »

 

A L’INTERIEUR DES PIECES D’ART

L’église comporte 26 vitraux offerts par les familles avronnaises comme en témoignent les « cartouches » qui figurent sur les plus grands vitraux au nombre de huit , situés de part et d’autre de la nef et par lesquels passe la lumière et le soleil qui vient éclairer la statue de la Vierge située dans le chœur .

Ces grands vitraux représentent huit saints patrons et saintes patronnes des familles de donateurs : Henri (*), Joseph , Jacques, François de Salles , Thérèse de l Enfant Jésus , Anne , Jeanne d’Arc, François d’Assise. Sur la porte d’entrée on remarque un vitrail en verre blanc avec N A D qui signifie tout à la fois « Notre Dame de l’Assomption » que « Notre Dame d’Avron » comme on le relève sur une bannière qui était utilisée dans les processions de la Fête Dieu ou du 15 Août . Ces vitraux sont l’œuvre du maître verrier Barillet .

(*) Saint patron de l’architecte Henri Conus

Les fonds baptismaux , les stations du chemin de croix, les bénitiers et le reposoir des burettes ont été réalisés par le maître mosaïste Guillemaind. Malheureusement la chaire d’où prêchait le prêtre a été détruite . Elle comportait également une décoration en mosaïque et notamment une frise qui en faisait le tour

Ils constituent de véritables joyaux pour l’église

Un Christ en bois polychrome aujourd’hui restauré et qui figure en bonne place à gauche du chœur a été «découvert » en 1994 au milieu d’un amas de vielles chaises et de vieux bancs dans la tribune ou il avait été relégué dans le début des années 1960 ou un vent de modernité avait soufflé et ou il avait été suggéré faire disparaître des églises un certain nombre de signes qui extériorisaient la foi .

Dans cet amas furent également mises à jour de magnifiques chasubles richement brodées et une bannière représentant la Vierge avec l’inscription « Notre Dame d’Avron ».

Par contre à cette époque disparurent sans lasser de traces les nombreux ex-voto des avronnais remerciant la Vierge et qui étaient fixés sur les murs de l’église , un magnifique confessionnal en bois sculpté, la chaire ornée de mosaïque , la balustre séparant les fidèles du chœur l’ancien autel ainsi que de grands candélabres situés de part et d’autre de l’autel ….dont témoignent encore les anciennes cartes postales qui furent éditées à l’époque .

 

   

Enfin la statue de la Vierge qui domine le chœur est en béton teinté dans la masse . Elle est positionnée de façon a être éclairée en fin de matinée par les rayons du soleil à travers les vitraux

 

C’est une pièce d’art sculpté dans le béton en phase de durcissement par le sculpteur Georges SERRAZ ( 1883-1964)

QUELQUES DETAILS DE LA VIE AUTOUR DE L’EGLISE

A titre de souvenir nous signalerons un certain nombre de faits anecdotiques et d’évènements aujourd’hui disparus qui se tenaient dans le cadre de l’Eglise ND de l’Assomption .

 = dans toutes les paroisses environnantes les enfants de chœur étaient revêtus d’un chasuble rouge pour servir les offices et les cérémonies. Au Plateau d’Avron la chasuble des enfants de chœur était bleue …

D’aucun disent que c’étaient pour souligner le particularisme avronnais…par rapport à Neuilly Plaisance , d’autres que c’étaient pour honorer la Vierge Marie patronne de l’Eglise et dont le « bleu » est la couleur qui lui est attribuée. Il doit y avoir un peu des deux …..

 = chaque année une mission de prêtres italiens venait s’installer pendant une quinzaine de jours à Notre Dame de l’Assomption pour les immigrés bergamasques notamment ( Les Ritals) qui étaient très nombreux sur le Plateau d’Avron ( ouvriers des carrières) . Cette mission s’adressait à tous les immigrés italiens des villes voisines et si les offices quotidiens accueillaient de nombreuses « mama » , le dimanche l’église était comble……comme les bistrots environnants . Tout cela permettait de faire vivre la convivialité locale …toutes origines confondues .

 = une mission de deux frères franciscains venait également chaque année pour prêcher la foi au Plateau d’Avron . Cette mission dura jusque dans le milieu des années 1950 . Chaque année les familles avronnaises accueillaient les deux Frères Franciscains ( frère Michel et frère André) qui se révélaient être de …joyeux convives . A pieds dans leurs soutanes de bure marron , en sandalettes « nus pieds » et la tonsure traditionnelle , ils sillonnaient les rues du Plateau où ils passaient d’autant moins inaperçus que l’un étaient grand et maigre et l’autre ….petit et bien rond ce qui avait conduit les enfants à les surnommer « Laurel et Hardy ».

= les Cœurs Vaillants et Ames Vaillantes ont connu leurs heures de gloire à ND de l’Assomption sous l’impulsion du Père Joseph Kauffmann ( surnommé Jojo ») relayé par les plus grands comme Rodolphe Fabris ,Pierre Gateau , Jean Pierre Bréda , Marcelle Fretel , Régine Barbier ..etc …etc ..) . Les réunions se tenaient dans une petite maison au fond d’un des derniers vestiges des bois d’Avron , (Angle avenue de l’Ouest et Avenue Dabiel Perdrigé) ou le grand Chef parisien des Cœurs Vaillants ,désigné sous le nom de « Manitou » venait chaque année assister au « Feu de la Saint Jean » qui était un moment important .

 

«  ASSUMPTA EST MARIA IN CŒLUM »

   

Cette phrase en latin figure en mosaïque au dessus du porche d’entrée .

Traduction : « Assomption de Marie dans le ciel »

 

Nous tenons a remercier très chaleureusement Mr Dominique GILBERT , paroissien avronnais , qui dans le cadre de Patrimoine et Culture . ( Siège 41 Avenue des Fauvettes .93 360 Le Plateau d’Avron )mène une action toute particulière auprès des Chantiers du Cardinal et de l’Evêché de Seine Saint Denis pour que cette Eglise soit en parfait état Il l’a faite également inscrire à l’inventaire des monuments pour la journée annuelle du Patrimoine. Actuellement des travaux d'entretien de l'édifice sont en cours et les vitraux ont été enlevés pour nettoyage et rénovation. Une brochure est à votre disposition dans l’Eglise .

D = les processions : chaque années des processions avaient lieu et notamment au moment de la Fête Dieu et du 15 Août . Elles partaient du bas de la côte des Fauvettes ou les paroissiens se réunissaient dans une grande propriété aujourd’hui lotie , et remontaient jusqu’à l’Eglise Notre Dame d’Avron.

                                                                     
Les enfants la précédaient avec des paniers remplies de pétales de roses et autres fleurs qu’ils jetaient par terre pour servir de « tapis » au Saint Sacrement qui suivait. Une halte avec prières avait lieu à un reposoir qui se situait au milieu de l’Avenue des Fauvettes (photo ci contre) ,


 La procession pénétrait sur le parvis de l’Eglise en passant sous un porche de verdure fait de branchages et de fleurs .


Les dernières années cette procession partait depuis les jardins de la maison Emmaus ou l’Abbé Pierre s’était implanté avec sa communauté . Ces processions disparurent à la fin des années 1950.

F
M
Procession Avenue Daniel Perdrigé –Fête Dieu Messe en plein air –Maison de la Famille Commecy

 

 

Page suivante : L’Abbé Ernest LAFORGE

haut

Sommaire

 

 
Menu
pu
Accueil
pu

PLATEAU d’AVRON /origine du nom . - Aperçu Historique , Chateaux d’Avron et les seigneurs d'Avron

pu
CHATEAU d’AVRON de Claude LE RAGOIS DE BRETONVILLIERS
pu

Séminaire de St Suplice au Château d'Avron. "les Solitaires d' Avron"

pu

Eglise Notre Dame d' Avron

-L'Historique de la construction

-Les Vitraux et les Mosaïques

g1

Guerre de 1870 au Plateau d'Avron

pu

Livres découverte du Plateau

Visite Guidée du Plateau d’Avron rue par rue

Ecoles Avronnaises- Historique et Photos de classes
pu
Les ritals Bergamasques d'Avron
pu

CURIOSITES DU PLATEAU D’AVRON (le Bassin , le Château d’eau, la Maison de Carton, le Casino  etc .….

pu
Infos et anecdotes Avronnaises
pu
Tranches de vie Avronnaise
pu
Le futur parc d'Avron
pu
Carrières de Gypse et Plâtrieres d'Avron
pu
L'association ADSEPA Autoroute A 103 Environnement et urbanisme avronnais

 

 

   
   
contacts