LES ANCIENS de la M J C AVRONNAISE
JACQUES ET LOUISETTE A R N E , NOUS ONT QUITTE
Jacques Arné et son épouse Louisette ( née Fabris) avaient été des nôtres en Juin 2007 lors des retrouvailles avronnaises des anciens de la MJC .
En dépit son état de santé très affecté par une longue maladie Jacques avait tenu a faire le voyage et « monter » jusqu’au Plateau d’Avron depuis ses Pyrénées natales pour retrouver tous les anciens amis avronnais . Chaqun avait eu un grand plaisir à les revoir tous les deux si heureux d’être parmi les anciens de la MJC avronnaise .
Avronnais d’adoption il était « monté » à Paris en 1963 pour y travailler . Avant d’être logé dans une chambre de bonne par son employeur le GAN , il avait été hébergé plus d’un an chez ses cousins ( une vieille famille Avronnaise : les Redon) . C’est sur le vieux bus à plate forme , le 145 , qu’il prenait chaque matin pour se rendre au bureau , qu’il fit la connaissance de nombreux jeunes avronnais comme Jacques Gusmini , Raymond Lefèvre , Régine Barbier , Denise Constant, Monique Bosio.. etc …etc … .
Très communicatif , toujours gai et blagueur il fut très rapidement intégré au groupe …..et les anciens se souviennent encore avec amusement des joutes oratoires et malicieuses , avec son accent chantant et ses expression provinciales , qui agrémentaient le voyage jusqu’à la station de Métro de l’Eglise de Pantin…….
Loin de son village pyrénéen de Beyrède Jumet , perché dans la montagne , il appréciait ce « petit village d’Avron », lui , perché sur son plateau à 115 m d’altitude …. Il y retrouvait un esprit de convivialité provinciale et de franche camaraderie entre jeunes au sein de la MJC, une douceur de vivre simplement . Comme chez lui tout le monde se connaissait sur Avron à cette époque là. Aussi venait il y passer tous ses week end . Il poussa son « intégration » jusqu’à épouser en 1966 une avronnaise ….Louisette dite ‘Lili » FABRIS ( la sœur de Rodolphe ,directeur /Fondateur de la MJC)
Comme beaucoup de pyrénéens il aimait pousser la chansonnette et ses amis n’avaient pas beaucoup besoin de le prier pour lui faire entonner des chants de sa région.
Il s’est éteint le 15 Février 2008 , à l’age de 66 ans après de long mois de traitement ….mais en gardant toujours son humour et en s’inquiétant toujours pour les autres . Aujourd’hui il repose dans son village natal de BEYREDE-JUMET ou il s’était retiré en pensant y « consommer » longtemps une retraite heureuse…… La maladie ne lui en n’a pas laissé le temps .
A Lili son épouse , à ses deux enfants , à ses petits enfants et aux membres de sa famille ( notamment nos amis de la famille Fabris) , tous les anciens de la MJC qui l’ont connu et apprécié et qui ont été attristés en apprenant cette triste nouvelle , présentent toutes leurs condoléances
En hommage à cet ami disparu nous reprenons ci-dessous un vieux chant de la région de Bagnères de Bigorre , qui nous a toujours fait penser à lui lorsque nous l’entendions ( et encore plus maintenant) et qu’il aimait à chanter de sa voix profonde et chaleureuse avec une pointe d’accent : Montagnes Pyrénées .. au refrain si célèbre que nous reprenions tous en chœur …

Refrain
Halte là, halte, là halte là
Les montagnards, les montagnards
Halte là, halte là, halte là
Les montagnards sont là
Les montagnards (bis) les montagnards sont là.
|
I
Montagnes Pyrénées vous êtes mes amours
Cabanes fortunées vous me plairez toujours
Rien n’est si beau que ma patrie
Rien ne plaît tant à mon amie
OH ! montagnards (bis) chantez en cœur (bis)
De mon pays ( bis ) la paix et le bonheur.
II
Laisses là tes montagnes, disait un étranger
Suis-moi dans mes campagnes
Viens ne soit plus berger
Jamais, jamais, quelle folie
Je suis heureux dans cette vie
J’ai ma ceinture (bis) et mon béret (bis)
Mes chants joyeux (bis) ma mie et mon chalet.
|
|
III
Sur la cime argentée de ces pics orageux
La nature domptée favorise nos yeux
Vers les glaciers d’un plomb rapide
J’atteins souvent l’ours intrépide
Et sur les monts (bis) plus d’une fois (bis)
J’ai devancé (bis) la course du chamois.
IV
Déjà dans la vallée tout est silencieux
La montagne voilée se dérobe à nos yeux
On n’entend plus dans la nuit sombre
Que le torrent mugir dans l’ombre ?
Oh ! montagnards (bis) chantez plus bas (bis)
Thérèse dort (bis) ne la réveillons pas. |
|
LOUISETTE VICTIME D’UN ACCIDENT DE LA CIRCULATION
Moins d’un mois après qu’elle eut assumé avec courage le décès de son mari Jacques qu’elle accompagnait dans sa maladie depuis quelques années , Louisette a été victime début Mars d’un accident de la circulation au cours duquel elle est décédée.
Ainsi le sort s’est acharné sur nos deux amis réduisant à néant deux êtres qui étaient la joie de vivre et qui aspiraient à une retraite heureuse au cœur des montagnes .
Tous leurs amis du Plateau d’Avron où Louisette avait vécu toute son enfance , sa scolarité, son adolescence ..etc … au sein d’une famille nombreuse de « ritals » émigrés très connue , appréciée et estimée ( famille Fabris) , présentent toutes leurs sincères condoléances à ses enfants et à sa famille durement éprouvés en quelques semaines. Ces cendres reposeront désormais près de ses parents , au pied du Plateau d’Avron .
Adieu Jacques , Adieu « Lili » , vos amis avronnais ne vous oublieront pas …..
Page précédente : le poête de la MJC
Sommaire
page suivante: Souvenir d'un ritale de la rue Xavier Goût
|