LES ANCIENS de la M J C AVRONNAISE LE POETE DE LA MJC DE NOTRE JEUNESSE NOUS A QUITTE
Jean-Claude LONGERON , le poëte , n’avait pu être des nôtres en Juin 2007 lors des retrouvailles avronnaises des anciens de la MJC . Son état de santé très affecté par une longue maladie ne lui permettait pas de faire le voyage jusqu’au Plateau d’Avron depuis la province et il nous avait fait part dans une lettre émouvante de son grand regret d’être absent . Nous avons appris son décès . Ses obsèques ont eu lieu à Ste-Aulde près de Château-Thierry le 5 octobre 2007. Tous les anciens de la MJC qui l’ont connu et apprécié en sont attristés et présentent toutes leurs condoléances à sa famille. UN POËTE ACTIF Il participa et anima plusieurs activités à la MJC. Il animait le ciné-club avec M. Testa. Il collaborait au journal et tenait la rubrique culturelle où il disait entre autre : « Ne maltraitons pas notre temps en le distrayant de notre but : devenir homme dans une société d’hommes et non pas machine dans une société de robots. » Avec son voisin Dautigny et bien d’autres, ils montaient des soirées « poésie » où ils déclamaient leurs œuvres et celles des Prévert, Aragon, Neruda, Eluard, etc… En hommage à cet ami disparu nous citerons l’un de ses textes et l’ un de ses poèmes : « La poésie projette hors de soi, tel un astronef cinglant vers une galaxie inconnue.Elle accède librement aux planètes ensorcelantes de l’irrationnel, du surréalisme, du romantisme, du réalisme fantastique … Avec elle je peux toujours tenter de frôler l’absolu. Bien que cette quête soit vaine, je tente l’approche souscrivant aux pensées de Jorge Luis BORGES : « Tout homme est deux hommes , et le plus vrai est l’autre. » et d’Albert CAMUS « Il faut être Werther ou rien » J’en suis naturellement très loin. Il faut vivre et la vie est génératrice de compromission avec le concret ,l’organisation , le mode social ambiant. Essayant d’échapper à la matrice commune, ma volonté quotidienne et mes forces semblent se liguer pour m’en empêcher. Pourtant la poésie me conduit sur les routes du ciel d’ici-bas et c’est un pas non négligeable. Elle me relie à tous les poètes du monde d’hier, d’aujourd’hui, de demain dans la spirale du couple exaltation-souffrance. A force de chercher l’azur cher à Stéphane MALLARME le poète endosse, à terre, les ailes de l’albatros beaudelairien. Mais en même temps c’est grisant : un voyage aux confins de soi , avec des haltes , des jaillissements , des tirs à vue. » LA BATTUE
A DIEU Jean Claude ………
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