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LES ANCIENS de la M J C AVRONNAISE LE POETE DE LA MJC DE NOTRE JEUNESSE NOUS A QUITTE
Nous avons appris son décès . Ses obsèques ont eu lieu à Ste-Aulde près de Château-Thierry le 5 octobre 2007. Tous les anciens de la MJC qui l’ont connu et apprécié en sont attristés et présentent toutes leurs condoléances à sa famille. UN POËTE ACTIF Il participa et anima plusieurs activités à la MJC. Il animait le ciné-club avec M. Testa. Il collaborait au journal et tenait la rubrique culturelle où il disait entre autre : « Ne maltraitons pas notre temps en le distrayant de notre but : devenir homme dans une société d’hommes et non pas machine dans une société de robots. » Avec son voisin Dautigny et bien d’autres, ils montaient des soirées « poésie » où ils déclamaient leurs œuvres et celles des Prévert, Aragon, Neruda, Eluard, etc… En hommage à cet ami disparu nous citerons l’un de ses textes et l’ un de ses poèmes : « La poésie projette hors de soi, tel un astronef cinglant vers une galaxie inconnue.Elle accède librement aux planètes ensorcelantes de l’irrationnel, du surréalisme, du romantisme, du réalisme fantastique … Avec elle je peux toujours tenter de frôler l’absolu. Bien que cette quête soit vaine, je tente l’approche souscrivant aux pensées de Jorge Luis BORGES : « Tout homme est deux hommes , et le plus vrai est l’autre. » et d’Albert CAMUS « Il faut être Werther ou rien » J’en suis naturellement très loin. Il faut vivre et la vie est génératrice de compromission avec le concret ,l’organisation , le mode social ambiant. Essayant d’échapper à la matrice commune, ma volonté quotidienne et mes forces semblent se liguer pour m’en empêcher. Pourtant la poésie me conduit sur les routes du ciel d’ici-bas et c’est un pas non négligeable. Elle me relie à tous les poètes du monde d’hier, d’aujourd’hui, de demain dans la spirale du couple exaltation-souffrance. A force de chercher l’azur cher à Stéphane MALLARME le poète endosse, à terre, les ailes de l’albatros beaudelairien. Mais en même temps c’est grisant : un voyage aux confins de soi , avec des haltes , des jaillissements , des tirs à vue. » LA BATTUE
A DIEU Jean Claude ………
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