FAMILLES RITALES BERGAMASQUES D’AVRON
FAMILLE M O L O G N I Luigi et Angela
LES PARENTS
Piétro
Fils de Luigi Mologni et d’Angela Cantini , Piétro est né le 21 Février 1890 à « Bondo Petello » petit village de montagne de quelques centaines d’habitants ( à l’époque ) situé dans la Valle Sériana au nord d’Albino ou ses parents vivaient modestement de la culture et d’élevage ( quelques vaches).
Piétro fut le « précurseur » de la famille Mologni a arriver au Plateau d’Avron au début de 1920 . Il acquit la nationalité française en 1934 . Il avait 3 frères Léoni, Joani, Tranquilo et 2 sœurs Catherina et Mathilda . Seul son frère Tranquilo le rejoint en France ou il se maria et vécut au Perreux .
Comme beaucoup de bergamasques et d’italiens en général à cette époque il était arrivé en France pour travailler comme mineur dans la carrière de gypse Lamarque de Neuilly Plaisance avec un contrat de travail certainement obtenu par l’intermédiaire d’autres bergamasques amis des villages voisins déjà employé dans cette carrière ou dans celle de Rosny sous Bois ,chez Susset , ou il a également travaillé quelques temps. Il fut également employé par la plâtrière Lamarque dans l’équipe qui réalisa la « célèbre » voie Lamarque laquelle était destinée à relier la carrière nocéenne à l’usine de la Maltournée sise au bord de la Marne, par un petit train pour y emmener les wagonnets de gypse afin d’ être transformés en plâtre ou déchargés dans des péniches pour être traité dans d’autres usines « plâtrières »
Comme « célibataire » Piétro avait trouvé à se loger chez « François » qui était un lieu ou se retrouvaient beaucoup de bergamasques immigrés comme lui . ( Voir dans la page précédente le chapitre sur l’Hotel Café Piccinini situé face aux carrières) .
En fait Piétro n’était pas réellement « célibataire » car il s’était marié le 31 mai 1919 avec Maria Angela CARRARA
Maria -Angéla
Maria Angéla est née à Pradalunga le 27 Aout 1895 ( ce petit village est situé tout à côté de Fiobbio qui était le lieu d’origine de toute une « dynastie » de Carrara.. Voir la page sur cette famille – en cours de réalisation )
Cette famille CARRARA comptait 9 enfants : 5 filles : Maria Angela , Luisa , Josephina , Maria , Pierina et 4 garçons : Luigi, Bortolo, Donato et Piero . Maria Angéla travaillait depuis son plus jeune âge dans la filature d’Albino comme ses sœurs et beaucoup de jeunes filles de la région .
Sa sœur, Luisa Carrara, vint également en France ou elle se mariat et vécut dans la région de Belfort. Une seconde sœur , Joséphina se maria avec un rital bergamasque ( Albizzi) et vécut au Plateau d’Avron Avenue du Midi ou habitaient d’autres immigrés de la même région, comme les Muti ou une branche des Capelli qui avait des liens familiaux anciens avec les Carrara.
Son frère Bartolo Carrara avait aussi rejoint la France et travailla dans les carrières Lamarque comme son beau frère Piétro Mologni . Il conduisit plusieurs années le tracteur qui tirait les wagonnets depuis les galeries sous le Plateau d’Avron , jusqu’à l’usine de la Maltournée .
Les contrats de travail de Piétro dans les carrières étaient régulièrement renouvelés car âpre à la tache , il était considéré comme l’un des meilleurs mineurs bergamasques . Aussi ne retournait-il que périodiquement retrouver son épouse à Pradalunga ou elle était restée . Là bas elle fut enceinte successivement de 3 enfants qui décédèrent tous quelques temps après leur naissance .
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En 1922 , Piétro ramena son épouse en France . Ils logèrent quelques temps dans « le Château », vieille bâtisse bourgeoise divisée en petits logements exigus de une ou deux pièces .
Dans le dit « château et sa cour des miracles » aussi dénommée « la maison du Curé », on trouvaient entassées les familles Goudard, Barbier , Perez , Melosso , Lanfranchi , Covelli Jean et Covelli Pierre. Le château a été démoli dans le milieu des années 1960 par l’entreprise Vescovi pour y construire un pavillon.
Cette bâtisse était située au 22 de l’Avenue des Pins ( aujourd’hui Avenue Aristide Briand ) et donnait , par un petit passage piétons , dans la rue Xavier Goût. C’est de cette rue , que pendant près de 30 ans , Piétro se rendait à la carrière Lamarque par le sentier dit des 100 marches lequel débutait près du Monument de 1870 et aboutissait directement dans la plâtrière depuis le Plateau d’Avron . Ce sentier n’existe plus mais son existence est rappelée dans le Parc d’Avron par une allée dénommée l’ « Allée des Bergamasques » |
La flèche indique le fameux «e Château » |
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Un peu à l’étroit dans ce logement exigu d’ « une pièce et demie sans eau ni toilettes » … avec l’arrivée en 1923 d’un enfant (Suzanne) la famille eut l’opportunité de louer une petite maison au 11 de la Rue Xavier Goût , dont ils se rendirent pas la suite propriétaires …..et que Piétro agrandit ( très peu …) et presque au fur et à mesure de l’arrivée des …7 enfants . Une anecdote concernant cette rue privée qui à l’époque n’était qu’une ruelle mal empierrée…. Ses bas côtés envahis par des herbes folles , lui faisait donner , par dérision ,le nom de « Boulevard Faidherbe » par ses occupants….
Une fois par semaine une commerçante ambulante italienne de la même région que la plupart des résidents , venait dans la rue Xavier Goût , avec sa charrette à cheval approvisionner ses congénères en produits italiens ( pâtes , farine de maïs pour la polenta , charcuterie …fruits ). Elle était veuve avec 4 enfants , son mari était mort dans les carrières et c’était son seul moyen d’existence . C’était la grand-mère de Charles Vavassori ( voir par ailleurs la page sur cette famille ) . Elle était connue sous le nom de « La Carrère » ( diminutif de son nom Carrara ,et était apparentée par la lignée de son mari défunt à Maria Angéla Mologni née Carrara)
Maria –Angéla en plus de s’occuper d’élever les enfants « trouvait le temps » ,pour compléter les revenus et améliorer l’ordinaire, de faire des travaux ménagers ( lessive au baquet et planche à brosse, ménages …) chez des familles bourgeoises du Plateau d’Avron ( il y en avait un certain nombre …). L’acquisition d’une machine à coudre d’occasion « Singer » qui lui permettait de coudre et réparer les vêtements de la famille , la conduisirent en plus réaliser des travaux de couture pour des avronnais .
A son propos son fils Robert dit , que de mémoire , il n’a jamais vu sa mère être assise à table pour les repas. Le père mangeait souvent avant les enfants lesquels s’attablaient ensuite , servis par la mère qui demeurait debout son assiette à la main pour intervenir à tout moment dans le service …. Les enfants partageaient les chambres et les lits à plusieurs .
Piétro avait eu des problèmes à un œil lors de l’exode suite à un bombardement ( voir plus loin anecdote sur l’exode) . Suivi par des spécialistes un certain temps à l’Hôpital parisien de l’ « Hôtel Dieu », il finit par perdre son œil et sa paupière gauche fut cousue ….ce qui ne l’empêcha pas de continuer à travailler jusqu’à ce que son problème de vue lui valu d’être mis en invalidité. A ce moment il cessa son activité fin 1950 alors qu’il avait 60 ans ….et que la retraite était à 65 ans à cette époque . Il occupa son temps à jardiner et à son clapier . Il vécu au Plateau jusqu’à son décès à 73 ans en Juillet 1963.
Maria Angéla lui survécu une vingtaine d’années . Elle est décédée à 89 ans .au Plateau également en Février 1984
Ils ont eu une vie laborieuse et bien remplie . Tous deux reposent au cimetière de Neuilly Plaisance avec leur fille Suzanne ( voir ci après)
LES SEPT ENFANTS
Piétro et Maria-Angèla furent . . « prolifiques » puisqu’ils eurent 7 enfants … ( en sus des 3 décédés en Italie) . Sur la photo de gauche prise vers 1930 devant l’école du Plateau d’Avron il n’y avait encore à cette époque que 5 enfants ( dans les bras de Piétro …c’est le petit chien…)
A droite photo prise dans les années 1950 . La petite fille devant est Viviane , la fille de Suzanne ( voir ci-dessous)
SUZANNE est née en 1923 au Plateau d’Avron . Elle vivait au Plateau avec un compagnon avec lequel elle eut un enfant : Viviane . Après le décès de Suzanne en 1947 , le dit compagnon abandonna l’enfant à la famille Mologni . Viviane fut élevée par la sœur de Maria Angela , Joséphina ALBIZZI née Carrara dans la maison de l’avenue du Midi . Cette maison qui appartenait à la carrière , fut un jour du début 1950 évacuée par la famille car elle fut engloutie dans un fontis . Viviane a fait toute sa scolarité et son adolescence au Plateau ou elle conserve encore des relations …pour certaines depuis l’école.
ANGELE est la seule à être née en Italie en 1925 à Pradalunga , le village d’origine de sa mère , laquelle alors qu’elle était à quelques semaines d’accoucher s’était rendue depuis le Plateau d’Avron au chevet de sa mère mourante à Pradalunga. Angèle eut 3 enfants avec son compagnon Réné Boudet ( 2 garçons jumeaux et une fille ) . Ils vécurent d’une activité artisanale de fabrication de sacs dans leur maison du Chemin des Processions au Plateau d’Avron ou elle vit toujours en 2008 avec l’un de ses fils .
RENE est né en 1927 au Plateau d’Avron . Maçon il a épousé une femme d’origine allemande Hermine . De cette union naquit une fille , Thérèse . Ils vécurent aussi Chemin des Processions au Plateau d’Avron jusqu’à son décès en 1989. Il travaillait dans l’entreprise de maçonnerie Vescovi ( encore une entreprise « ritale ») avec son frère Marcel et Robert Garancher ( une autre figure du Plateau , fils du fermier de l’avenue du Nord).
ROBERT ( dit Kiki) est né en 1929 au Plateau d’Avron . S’est marié en 1966 au Plateau d’Avron …avec Alberte, une Bretonne de Saint Brieuc. Ils vécurent dans la maison familiale du 11 Rue Xavier Goût jusqu’en 1968 à la naissance de leur fils , Laurent . Ils habitent depuis à Gagny . Kiki a travaillé près de 35 ans dans une entreprise de couverture-plomberie parisienne . Il coule aujourd’hui des jours heureux de retraité avec « sa bretonne » , mais n’oublie pas le Plateau d’Avron ou il compte de très nombreux amis et il ne se passe pas de semaines sans qu’il soit parmi eux …..
PIERRE ( dit Petit Pierre) est né en 1931 au Plateau d’Avron. Il a épousé Suzanne une descendante d’une autre famille ritale bergamasque avronnaise ( famille BIAVA qui comptait également de nombreux enfants) . Ils eurent 3 enfants ( René , Bruno et Bruna). Mécanicien il travailla dans un garage tenu également par des bergamasques à Neuilly Plaisance , les Martinelli . Il « déserta » le Plateau d’Avron pour habiter Rosny s/s Bois ou il décéda en 1993
MARCEL est né en 1933 au Plateau d’Avron. Son épouse française, Jacqueline, était de Villemomble . Il eurent 2 enfants ( Gilles et Daniel ) . Maçon comme son frère René ils ont souvent travaillé en équipe notamment dans une entreprise de maçonnerie bergamasque avronnaise ( Vescovi) qui construisit de nombreux pavillons sur le Plateau d’Avron . Il construsit lui-même son pavillon de Clichy Sous Bois ou il décéda en 1993( le même mois que son frère Pierre)
MAURICE , le petit dernier , est né en 1937 au Plateau d’Avron . Mécanicien , il travailla longtemps dans le garage « Leroy » en face la Salle des Fêtes du Plateau d’Avron ( aujourd’hui le cinéma Les Fauvettes). Maurice était un mécanicien très expérimenté ( de génie …) et il était très connu par ses compétences et estimé pour sa serviabilité . . Malheureusement d’un caractère très faible il mena une vie un peu « décousue » . Il vécu dans une petite maison qui avait un temps abrité la famille Guyot ( l’ancien cantonnier allumeur de réverbères) , Sentier de la Mare aux Loups au Plateau d’Avron (Rosny sous Bois ) ou il décéda en 1985 à 48 ans …sans postérité .
Tous les 7 firent leur scolarité au Plateau d’Avron . Il y eut une époque ou il y avait toujours un Mologni dans une classe …. Tous firent également leur baptême , leur communion à Neuilly Plaisance puis dans l’église ND de l’Assomption au Plateau d’Avron dès qu’elle fut en service en 1936 . Pour certains d’entre eux ils y célébrèrent aussi leur mariage . Ainsi Robert ( dit Kiki ) a été baptisé le 20 Août 1930 et fait sa communion le 2 mai 1940 et s’y maria en 1966 . A noter que la marraine de Kiki était Mme AZZOLA « Mistica » tante du célèbre accordéoniste Marcel Azzola . La Famille Azzola à par ailleurs un lien familial de cousinage avec la famille Vavassori par le grand père Alessandro né en 1892.
LES MECANICIENS DE LA RUE….
Après la guerre et jusque dans le début des années 1960 posséder une voiture neuve était un signe extérieur de richesse…aussi les voitures d’occasion d’un certain âge étaient nombreuses et nécessitaient souvent l’intervention de mécaniciens . Autant dire que les deux frères Mologni ( Petit Pierre et Maurice ) qui étaient mécaniciens étaient très sollicités par les copains ….. mais les « bricoleurs » étaient aussi nombreux .
La voiture « reine » était la traction avant Citroën comme celle que possédait Robert Mologni que l’ on peut voir sur les photos ci-dessous ou il était entouré de ses amis du Plateau. Maurice ,le mécano, est au premier plan à gauche sur cette photo couleurs, ou sont René Gaucher , Bébert Gandossi , Dédé Fabris. ctc
Sur la photo en N et B , Robert ( Kiki pour les intimes ..) répare sa traction sous l’œil attentif du beau frère d’Angélo Lunini (mari d’une des soeurs) lequel beau frère est mort accidentellement dans les carrières .
UNE TRANCHE DE VIE de PIETRO MOLOGNI
Vous retrouverez dans la rubrique du Menu : « Tranches de Vie Avronnaise » les souvenirs de Robert Mologni(en photo en 2008) sur la Rue Xavier Goût et la vie « collective » des ritals qui y vivaient .
Il sera repris ci-dessous une anecdotes qu’il a raconté à propos de l’expédition de son père Piètro Mologni et de la famille , dont les conséquences ultérieures ont été la perte définitive de la vue d’un œil dont il a été question plus haut .
SOUVENIRS DU DEBUT 1940 : L’ E X O D E
« A l’entrée des troupes allemandes en France , tout le monde avait peur et fuyait pour la plupart vers le sud de la France , emportant seulement quelques affaires en laissant leurs maisons ouvertes.
Nos voisins , Mrs Bridier et Saint Jalmes travaillaient dans les carrières Aubry à Gagny . ; Mr Bridier livrait le plâtre avec un gros camion . Il avait pu obtenir de son patron le prêt du camion pour qu’il parte avec sa famille. Mr et Mme Bridier , Mme Saint Jalmes et Mme Mologni , ma mère, embarquèrent avec la marmaille ( 13 enfants au total ) et le minimum de bagages, car avec tout ces passagers il n’y avait plus de beaucoup de place .
Mr Saint Jalmes et mon père, eux , partirent avec une charrette attelée à 2 chevaux de trait servant dans la carrière et dont ils avaient également pu obtenir le prêt . Sur la charrette avait été embarqué le plus gros des affaires emportées . Tout le monde devait se retrouver dans une ferme d’un village près de Montargis, ,. Le voyage a duré plusieurs jours dans une pagaille indescriptible sur les routes encombrées de personnes qui fuyaient à pieds certains poussant des landeaux ou des poussettes , d’autres en vélo ou en voiture de toutes sortes et de toutes époques ..surchargées de tout un ensemble hétéroclite ( matelas , chaises , valises etc …) Il y avait aussi des groupes de soldats fuyant à la recherche de leurs officiers et de leur régiment en débâcle .
Arrivé dans le village dont je ne me souviens plus du nom, nous nous sommes installés dans la ferme ….vide de leurs occupants qui eux-mêmes avaient fui laissant tout ouvert. Le bétail , abandonné , errait en liberté .
Nous n’étions pas les seul avoir eu l’idée de descendre plus au Sud …les Allemands aussi , car quelques jours après notre arrivée, ils étaient là !! Nous sommes restés dans cette ferme un certain temps puis ne voyant pas arriver Mr Saint Jalmes et mon père avec la charrette , les chevaux…et les bagages , la décision a été prise par les adultes de revenir au Plateau d’Avron .
Après plusieurs jours de route sous le contrôle permanent de l’armée allemande , nous sommes arrivés enfin au pied de « notre » Plateau . En bas de la côte des Fauvettes , là ou se trouve l’actuel arrêt du bus , on a aperçu un petit homme qui montait lentement avec un baluchon sur l’épaule et dont la silhouette ne nous était pas inconnue . Arrivé à sa hauteur on a reconnu mon père , avec une barbe pas possible et les yeux rougis par l’inquiétude et le manque de sommeil . Après les effusions et la joie des retrouvailles de sa femme et de ses enfants il nous raconta qu’ils avaient été pris sous des bombardements sur la route avant Montargis. Mr Saint Jalmes et les chevaux avaient été tués et il était le seul rescapé . Ne sachant plus ou aller il avait alors décidé que le mieux serait de rentrer de là d’où il était parti : le Plateau d’Avron car c’est là qu’il y avait le plus de chance que l’on se retrouve . Ce fut le cas.
Quant à Mr Bridier, le seul homme de notre expédition, qui avec son camion nous avait véhiculé avec les 13 enfants, il fut tué par les Allemandsdans les environs de Chelles avec un groupe de résistants ».
UN MOLOGNI FRANCISCAIN
Parmi les membres de la famille paternelle Mologni il y eut un célèbre père franciscain , Padre Luciano ,très connu en Italie pour sa sagesse . On venait le consulter notamment de toute la Lombardie Il fut le prêtre des émigrés en Suisse de 1951 à 1961 puis en France de 1964 à 1967 et à ce titre il était également très connu parmi les émigrés italiens dans ces pays . Né en 1916 et baptisé sous le prénom de Marino . Il « embrassa » la vie religieuse en 1934 ,prononça des vœux perpétuels en 1939 et reçu l’ordination sacerdotale en 1942 . Il réintégra le couvent d’Albino ou il fut responsable du séminaire jusqu’à sa fermeture en 2003 . Il est décédé en 2007 à l’âge de 91 ans et eut droit à des obsèques solennels à Albino ou il repose au cimetière de la ville.
il eut, de son vivant, la joie de voir être beatifiée "la bienheureuse " Pierina Morosini dont il fut le directeur de conscience et dont la statue s'éléve devant l'église de Fiobbio et qui est honorée a l'interieur de la même église
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