FAMILLES RITALES BERGAMASQUES D’AVRON FAMILLE CARRARA Giovanni et Virginia
Le berceau de « cette branche » de la famille maternelle de Charles VAVASSORIest, comme sa famille paternelle ( voir page de la famille Vavassori) doublement bergamasque QUI SONT « GIOVANNI » et « VIRIGINIA » ?? == le grand père Giovanni CARRARA est du village de Fiobbio, Il est né le 30 Mai 1884 à Albino. Il était l’un des fils de Antonio CARRARA (1847-1906 ( ?) ) et de Santina GOTTI. Giovanni était l’aîné de 11 enfants…et son père qui portait le même prénom était lui-même issu d’une famille nombreuse ..….ce qui explique certainement le nombre de Carrara dans la région ….et des confusions familiales car on retrouve souvent les mêmes prénoms d’une branche à l’autre …mais dans le pays de Fiobbio ils disent tous « cousins » …Une partie des ses 11 frères et sœurs émigra aussi en France : à Fontenay sous Bois , à Vernon.. etc ….
A n’en pas douter certaines familles actuelles qui portent ce nom ont très certainement des filiations communes et des ancêtres commun pour peu qu’on remonte dans la recherche généalogique, ne serait-ce qu’au 17 ou 18ème siècle.D’ailleurs beaucoup de ceux portant ce nom en France situe leur origine dans des villages de la Valle Sériana .. …comme les deux Emile Carrara célèbres en France ou ils étaient tous deux connus sous le diminutif de « Milo » Carrara . L’accordéoniste Emile Carrara né en 1915 en France est issu d’une famille de musiciens bergamasques immigrés à la fin du 19ème siècle, famille qui avait un lien direct de cousinage avec Giovanni. Quant au coureur cycliste spécialiste des courses des « 6 jours » , né en 1930 également en France de parents immigrés au début du 20ème siècle l’origine de sa famille serait d’un petit village proche de Fiobbio mais sans liens directs , du moins connus, avec Giovanni == la grand mère, née Virginia ,Bénedetta CUGINI est du village d’Abbazia . Elle est née le 06 Mars 1888. à Albino (son prénom fut « francisé » en Virginie pour des questions d’ordre administratif français …) Elle était la seule fille d’une famille de 5 enfants implantée dans le petit hameaux d’ Abbazia voisin et contigu de Fiobbio. (voir sur la carte de la Valle Sériana sur la première page de ce chapitre « Les Ritals d’Avron » ou figurent tous ces villages ). Elle était la fille de Danièle (*) CUGINI et de Margherita BELOTTI --- Ses frères étaient Lorenzo, Giovanni-Battista , Antonio et Giacomo. Chacun proliféra ….avec des familles nombreuses démultipliant les Cugini dans la région …dont certains se marièrent aussi avec des Carrara ….Virginie et son frère Giovanni-Battista furent les deux seuls à s’implanter en France ,à Rosny sous Bois ou ils reposent dans le cimetière ancien. A noter que Giovanni-Battista épousa Carmen Belotti ….laquelle était une fille de la branche familiale du coté de sa mère Marghérita …donc sa cousine . (*) (Danièle est l’orthographe italienne de Daniel) Dès l’age de 7 ans , Virginia comme la majorité des filles de cette région ,travaillait dans une filature à Albino, une des industries importantes de la vallée . Les garçons , eux, travaillaient plus souvent aux champs ou encore gardaient les troupeaux de vaches dans les alpages . D’autres travaillaient dans des carrières de pierre de la région aussi retrouve-t-on sur beaucoup de passeport la profession de « carrier » Enfin , comme une sorte de tradition, d’autres étaient employés dans …le bâtiment ( maçon ) A noter que si Virginie et Giovanni sont nés à Albino c’est parce que c’était la première grande ville ou souvent les femmes « descendaient » de leur village pour venir accoucher. On retrouvera pour beaucoup de familles « Albino « comme lieu de naissance .Ils se marièrent le 24 Avril 1910 à Albino
L’IMPLANTATION EN FRANCE Lui est venu en France en 1908 pour travailler dans les carrières ou des « pays » déjà immigrés lui avaient passé le message de possibilités de travail. Il est reparti ensuite pour se marier en 1910 ( le 24 Avril ) à Albino . Il revint avec sa femme à Rosny sous Bois en 1911. De 1908 jusqu’à sa mort accidentelle le 1er Décembre 1919, il travailla comme charretier dans les carrières Charlier et Sales puis par la suite chez Gabriel (devenues par la suite Susset .dont l’entrée des galeries se trouvaient à Rosny face à l’actuelle mairie) De cette union naquirent 4 enfants ; Antoine le 02/02/ 1912à Paris 20ème , Jeanne Marie le 08/04/1913 à Rosny sous Bois, Charles le 14/02/ 1916 à Neuilly Plaisance , Désiré le 02/08 1919 à Rosny sous Bois. Il est à noter que contrairement à une pratique répandue des femmes bergamasques qui retournaient accoucher en Italie dans leur famille , tous les enfants de cette branche Carrara sont nés en France : Paris, Rosny et Neuilly Plaisance Dès la déclaration de guerre en 1914 le grand père Giovanni fut « invité » à quitter la France billet de train payé.....laissant sa femme et ses 2 enfants à l’époque (français de naissance) . La grand-mère, Virginia, travaillait comme journalière chez les maraîchers de la région. En 1916 compte tenu de la situation familiale ( naissance d’un 3ème enfant) et du fait que les carrières Gabriel lui offraient un contrat de travail il revint en France pour reprendre l’emploi de charretier qu’il avait quitté. A cette époque il n’y avait pas de four à plâtre sur place. Le gypse qui était extrait du sous sol du Plateau d’Avron à partir des galeries dont l’entrée étaient à Rosny, était amené dans des tombereaux tractés par des chevaux jusqu’à la Maltournée ou se trouvait une usine à plâtre , ou jusqu’au port fluvial du Pont de Nogent pour être chargé dans des péniches pour être emmené pour être broyé et transformé en plâtre ailleurs. Le 1er Décembre 1919 le grand père, charretier , fut trouvé mort sur le trajet entre Rosny et le Pont de Nogent , écrasé par la voiture à cheval dont il avait dû chuter ( accident du travail) . Il avait 35 ans et laissait sa femme de 31 ans avec 4 enfants en bas âge (le dernier Désiré avait 4 mois -né le 2/08/1919). Le destin n épargna pas ensuite Virginie …puisque en 1929 son fils Antoine décédait à l’âge de l7 ans du tétanos , puis en 1930 ce fut Charles qui décédait à l’âge de 14 ans d’une méningite . Virginie , femme énergique, ne se laissa pas abattre par la mort de son mari et le « poids » de la charge de ses 4 enfants à élever . Elle se mit aussitôt à faire divers petits métiers pour « faire bouillir la marmite » . Dans un premier temps pour l’aider à « garder » ses 4 enfants elle fit venir sa mère quelques temps afin de s’organiser . Jeanne Marie, l’aînée , fut confiée comme pensionnaire dans un orphelinat de sœurs italiennes à Noisy le Grand qui assurèrent son éducation jusqu’à ses 12 ans ou elle obtînt son certificat d’études italien et français. Elle rentrait irrégulièrement au 55 Chemin des Buttes ( actuelle Rue Conrad Adenauer) lorsque sa mère Virginie avait le temps d’aller la chercher à l’orphelinat avec la charrette à cheval …. pour qu’elle l’aide , ainsi que sa grand-mère , dans les taches ménagères de la « famille »… laquelle comprenait aussi poules lapins et canards … La maisonnée organisée tant bien que mal , la grand-mère ( mère de Virginie) retourna en Italie . Elle fut remplacée par une vieille tante très éloignée et dans le besoin ( dénommée "la stracina ") à laquelle Virginie assurait le logis (dans deux pièces aménagées sous les toits) contre la garde des 3 autres enfants . Virginie pendant ce temps faisait des ménages et des lessives chez des bourgeois aisés ou des familles de maraîchers rosnéens . Pour compléter ses revenus elle allait également vendre aux Halles de Paris les productions maraîchères pour compte de ses employeurs …puis pour son propre compte . Elle finit par s’établir marchande ambulante de produits italiens et de fruits et légumes . Avec une voiture à cheval elle allait s‘approvisionner aux Halles à Paris ( ou elle était très connue sous son prénom : « la Virginie » ) et chez les maraîchers de la région (Rosny , Bobigny , Montreuil..). Elle sillonnait ensuite les rues du Plateau d’Avron ( elle faisait « la tournée » ,suivant son expression) en faisant du porte à porte auprès des familles italiennes notamment . Son premier cheval , la jument Nénette , connaissait parfaitement le circuit et les bonnes rues qu’elle prenait sans être guidée . Elle s’arrêtait systématiquement devant les maisons des clients que Virginie alertait préalablement de son arrivée en soufflant dans une sorte de trompette ( plutôt une corne) . En 1950 la voiture à cheval fut remplacée par une voiture …une vielle C4 Citroën , puis plus tard , lorsque les finances le permirent , par une camionnette….d’occasion, ayant largement vécue sa vie !! . Les « tournées» cessèrent vers 1960 au profit des marchés qu’elle fit jusqu’en début 1970 avec son fils Désiré . Elle avait 82/83 ans et sous la pression de sa fille Jeanne Marie et son fils Désiré ,elle avait enfin accepté de s’arrêter de travailler …!! elle qui avait commencé à l’age de 7ans….. Virginie était connue de toute la communauté italienne bergamasque avronnaise sous le surnom de « la Carrère » et quelques anciens qui étaient tout jeune à l’époque s’en rappellent encore en 2008 ou sont écrites ces lignes. En Italie , à Fiobbio , c’était sous une sorte de diminutif de Virginie : « la Ergie » qu’on la désignait . Dans les années 1922/23 , elle avait accueilli Giovanni-Battista ( dit le Bateste) , un de ses frères avec sa femme Carmela et 2 enfants Mario et Jacqueline .. Lui aussi trouva un emploi sans difficulté dans les carrières ou il rejoignit tous les autres bergamasques ….Plus tard l’aîné de ces enfants, Mario , eut un accident de travail dans la carrière ou il avait également été embauché dès qu’il fut en âge . Son travail consistait à déverser le gypse transporté par les wagonnets et dans la manoeuvre il eut la jambe happée et broyée. C’est son père qui réussit à le dégager en arrêtant le treuil . Il n’avait pas 20 ans et demeura handicapé .Il se reconvertit dans la comptabilité. Le « Bateste » fit la guerre de 14/18 dans les troupes françaises et fut blessé très grièvement à Verdun d’où il revînt , plus tard, alors qu’il avait été porté disparu . Il était un de ceux qu’on désignait comme « Gueule Cassée » . Entre les 2 guerres ,Virginie Carrara logeait aussi des ouvriers des carrières pour « arrondir » ses revenus et élever ses 4 enfants . La maison du 55 Chemin des Buttes ( actuelle Rue Conrad Adenauer) à Rosny sous Bois …était une sorte de pension de famille très connue …dans les villages de Fiobbio, Abbazia et autres ….Il paraît , de souvenirs d’anciens , que certaines soirées entre tous ces jeunes bergamasques …étaient agitées……… Après la guerre de 39/45 ,la vie n’étant pas facile en Italie Mme CARRARA fit venir ses neveux (famille Cugini) et la maison était à nouveau transformée en véritable « pension de famille ».Ils passèrent tous par les carrières…..Elle employa aussi tour à tour ses neveux comme charretier puis chauffeur de la C4 ou de la camionnette ou encore comme manutentionnaire… contre logement et nourriture en attendant qu’ils trouvent un emploi. En fait la « pension de famille » fonctionna jusque dans les années 1955/57 ….. Rapidement tous ces jeunes gens n’ont pas souhaité faire comme leurs anciens en restant dans les carrières. Ils ont cherché à se faire des situations. Certains ont vendu des fruits et légumes sur les marchés …à partir de l’expérience acquise chez leur tante Virginie . D’autres ont crée des entreprises de maçonnerie comme celle connue sous le nom de Testa à Neuilly Plaisance dans laquelle Secondo/Joseph Cugini fût d’abord associé puis seul patron avant de revendre l’entreprise dans les années 85 pour repartir en Italie , à Fiobbio , finir ses jours . Il construisit un certain nombre de pavillons sur le Plateau d’Avron mais aussi des immeubles comme le premier construit à l’angle de l’Avenue Daniel Perdrigé et de la Rue des Ramiers . A partir de 1932 , Virginie « prit un compagnon » bergamasque lui aussi.. Savino Andréoletti venait du village de Vertova situé à 5/6 km en remontant la Valle Sériana. Il était apparenté à une branche de la famille Gusmini , originaire de ce village.(Voir les pages sur les Familles GUSMINI et ANDREOLETTI) Virginie CARRARA a toujours conservé sa nationalité italienne et son passeport Par ailleurs elle faisait renouveler régulièrement sa carte de séjour bleue, celle qui permettait de travailler et de faire le commerce . En 1940 ….au moment ou les relations avec les émigrés italiens n’étaient pas des meilleures en raison de la position de ce pays allié un temps aux allemands , on lui retira sa carte de séjour « bleue »pour la remplacer par une carte de couleur verte stipulant : « Interdit de travailler ». Elle continua pourtant a commercer…. et fut arrêtée par la police française en 1942. Bien connue et appréciée de tous ( et notamment de la police et de la gendarmerie qu’elle approvisionnait …en période de restriction), Virginie fut « sauvée » par le fait que son fils Désiré et son gendre Paul Vavassori étaient sous les drapeaux français et sa fille Jeanne Marie ( épouse Vavassori) qui avait la nationalité française ( née à Rosny sous Bois ) fut considérée comme si ce fut elle qui exerçait le commerce . (Un membre de la famille paternelle de Charles Vavassori fut arrêté en même temps sur dénonciation.... parceque "rital". Voir la page sur la Famille Vavassori) La dernière carte de séjour de Virginie avait une date de validité fixée à 1979. Cette carte , comme son passeport comportait une erreur importante puisque que sa date de naissance était indiquée comme étant le 02 Avril 1888 alors qu’elle était née le 06 mars 1888 comme en attestait son extrait de naissance ….Aussi pour éviter toutes difficultés éventuelle pour la renouveler , elle décida , compte tenu de son âge à l’époque (91 ans) de ne pas en demander le renouvellement !!! Elle vécue ainsi dans «l’illégalité» jusqu’à sa mort . « La Carrère » s’éteignit de vieillesse à 95 ans , le 19 / 06/1983.. Son compagnon Savino Andréoletti ne lui survécut que 2 ans. Il décéda le 12 Janvier 1985. Ils vécurent chacun jusqu’à la fin dans cette maison du 55 Chemin des Buttes que connurent tant d’immigrés italiens pour y avoir pris plus ou moins longtemps « pension » et d’autres pour y être venus s’y approvisionner dans des temps difficiles. Tous deux reposent avec les morts de la famille à l’ancien cimetière de Rosny sous Bois Jeanne Marie dite « Germaine » CARRARA On a vu plus haut qu’à la mort de son père , alors qu’elle n’avait que 6 ans , Jeanne Marie avait été confié à l’orphelinat de Nosiy le Grand tenu par des sœurs italiennes . Elle en sorti à l’âge de 12 ans pour aider sa mère dans ses activités afin de faire « marcher » la maisonnée. Un peu livrée à elle-même, elle fut séduite par un flirt dont elle ne livra jamais le nom, et se retrouva enceinte à 15 ans de son premier enfant Jean qui naquit en 1928. Celui-ci porta le nom de Carrara jusqu’au mariage de Jeanne Marie avec Paul Vavassori en Avril 1937 Paul reconnu Jean qui de ce moment porta le nom patronymique de Vavassori . Le couple habita sur le Plateau (coté Rosny) dans un minuscule pavillon à l’angle de la Rue du Chevalier de la Barre et de la rue Clément Ader. Rapidement ils s’installèrent dans un pavillon sis dans un chemin de maraîchers au 103 Rue Jules Guesde devenu depuis Impasse de l’Aubépine , impasse où réside toujours leur fils Charles Vavassori né le 23 Octobre 1941 . Le couple se sépara en 1949 et le divorce fut prononcé le 31 Janvier 1951. Paul se remaria . Il eut d’autres enfants et vécu à Esbly (77) jusqu’à son décès en Novembre 1990 . Jeanne Marie après sa séparation d’avec Paul qui la laissait sans ressources élever le petit Charles âgé de 7 ans , « marcha » sur les traces de sa mère : elle fit des ménages , des lessives et travailla même en usine pour faire «bouillir » la marmite ….Ce travail en usine (Phares Marchal) à l’atelier de vernissage lui causa de sérieux ennuis de santé ….qui l’obligèrent à retourner aux menages et lessives chez les particuliers .. Quelques années après que le divorce fût prononcé elle prit un compagnon (Santino Mollicone) veuf avec un enfant 4ans ( Gérard). Issu d’une famille napolitaine , Santino exerçait la profession de mécanicien . Plus tard ils firent ensemble les marchés pour y vendre des pommes de terre puis des fruits et légumes . Les affaires étant difficiles il devint routier jusqu’à sa retraite. Il éleva Charles comme son fils et celui-ci l’a toujours considéré comme un véritable père ( n’ayant jamais eu aucun contact avec son géniteur Paul depuis que celui-ci avait quitté le domicile pour rejoindre sa maîtresse en 1947 ) Ils vécurent une quinzaine d’années à Rosny sous Bois dans un pavillon que Charles et son épouse avaient acheté pour eux. A partir de 2000 Jeanne Marie fut atteinte par la maladie d’Alzheimer et Santino fut aux petits soins pour elle . Elle fut placé dans une maison spécialisée à proximité durant 2 ans. Elle s’éteignit le 15 Avril 2005 dans sa 93ème année , dans les bras de Charles et Régine . Santino , dont la santé s’était dégradée , après avoir été pris en charge quelques temps par son fils Gérard ,se retira dans une maison de retraite ou à ce jour ( 2008) il attend …. Désiré CARRARA Dernier né de la famille , il n’avait que 3 mois au décès de son père Giovanni . A partir de la fin des années 1950 il « s’associa » avec sa mère « la Carrère » pour faire « les tournées » puisqu’il avait le permis pour conduire la voiture qui avait remplacé la charrette à cheval. Désiré s’est marié sur le tard avec une veuve de guerre qui avait un enfant . Ils eurent en 1946 un enfant qu’ils prénommèrent Jean ( version française de Giovanni) . Ils s’étaient retirés pour leur retraite , près de leur fils , dans l’Yonne . Veuf , il s’éteignit quelques années plus tard , dans son sommeil , en Décembre 1986 à 67 ans . Son fils ,Jean , eut lui-même un fils prénommé Fabien .. Malheureusement celui-ci décéda jeune (début 2005) dans un accident de la circulation. Il n’y a plus de Carrrara dans la descendance de Giovanni . Voilà une lignée qui s’est éteinte !! ELISA CARRARA La dernière sœur de Giovanni , Elisa née en 1891 , la tante de Jeanne Marie et de Désiré est décédée en 1973. Elle repose près de 2 de ses frères et d’une sœur ( rappel …ils étaient 11) De nombreux neveux et nièces continuent de vivre à Fiobbio , mais de mariages en mariages les noms sont devenus Noris , Gandossi etc ..etc -o-o-o-o-o-o-o- A on relève quelques liens des CARRARA sur le Plateau d’Avron , par cousinages dans les années 1880 à 1900 au niveau du grand père Giovanni : Il y avait une maison Carrara au dessus du cimetière de Neuilly Plaisance.,là ou se trouve actuellement le 1000 club. La tante de Rodolphe Fabris y habita ainsi que les ouvriers qui ont construit l’hôtel François en 1914. Il y avait un grand verger et les gens venaient y cueillir les quetsches qu’ils payaient après avoir fait peser leur cueillette….Ils étaient en avance sur leur temps car sur cette fin du 20ème siècle c’est une pratique courante que de voir les acheteurs venir récolter sur pied salades , fraises , et même cerises qu’ils récoltent et paient à la sortie du champ ou du verger …( La mère de Rodolphe Fabris était originaire du même pays que Giovanni Carrara : Fiobbio) Là où se trouve encore en 2008 sur le Plateau d’Avron le centre équestre (Ludo Circus) Avenue Jules Guesde ( commune de Rosny sous Bois), sur l’emplacement de l’ancien Château du Ragois de Bretonvilliers il y avait la ferme dite « Chez Carrara » qui avait été crée au début es années 1930 par Carrara ( Antoine ), cousin de Giovanni . Au décès d’Antoine fin 1947 l’exploitation de cette petite ferme fut assurée par sa veuve , une immigrée belge qu’il avait connue durant la guerre de 14/18 et qu’il avait épousée. Ils n’eurent pas d’enfants . Elle assura le quotidien pendant encore plus d’une vingtaine d’années avec quelques vaches dont elle vendait le lait . Elle vivait dans une petite maison en bois à proximité du carrefour des rues Aristide Briand et du Nord. Elle était bien connue des avronnais. Elle employait une jeune femme qu’elle considérait comme sa fille adoptive et qui était bien connue sur le Plateau sous son prénom de Geneviève. Elle fumait et buvait comme un homme mais travaillait aussi comme un homme…. Elle avait la morphologie d’Edith Piaf dont elle ne dédaignait pas reprendre les chansons dans les cafés lorsqu’on le lui demandait …..contre un verre. Une femme courageuse et atypique . Autre branche des CARRARA , celle de Ambroise Joseph cousins « des autres »… plus ou moins en ligne directe . Comme les autres Ambroise-Joseph est né à Albino le 13 Mars 1887 comme ses 2 fils Guy né le 24 Sept 1914 et Ernest César né le 15 Janvier 1920 . Cette famille était bien connue à Rosny sous Bois ou ils exploitaient une entreprise de plomberie –Chauffagiste …..donc dans le secteur du bâtiment …. Parmi les « Carrara » dont les familles étaient originaires de Fiobbio et villages alentours il y eut aussi des personnalités bien connues en France comme le coureur cycliste Emile dit Milo Carrara ou encore l’accordéoniste Emile Carrara qui portait également le diminutif de Milo .( voir au début de cette page) Pour terminer toutes ces citations de CARRARA…et pour nous limiter compte tenu du nombre de gens portant ce nom patronymique ….nous relevons sur cette même période de 1880 / 1920 que Mme Mologni mère ( voir page sur cette famille ) était née Maria Angela CARRARA à Pradalunga et que la mère de Antonio GUSMINI ( voir page sur cette famille ) était , elle , née Elisabetta CARRARA ….. Parmi tous les prénoms divers et variés mais souvent les mêmes attribués à des enfants ou petits enfants (et on s’y perd)…. il y a un Carrara qui lui fut prénommé …Albino ( francisé en Albin ) . Il est inhumé à Neuilly Plaisance . Il ne peut nier son origine….d’Albino …. Du côté de Giovanni avec sa fratrie de 11 enfants et de son père issu lui-même d’une famille nombreuse , les Carrara ont des liens , par l’intermédiaire des mariages , avec les familles Noris , Gandossi , Calégari , Gotti , Belotti Cugini et des Capelli ( des traces de certains de ces liens familiaux ont été retrouvés dans un titre de partage de 1925 dans le cadre du partage d’un héritage de Carrara Fernando dit Rémigio) On notera également que la famille Gusmini ( voir cette page) comptait également des Noris dans ses rangs…..comme les Carrara … DES CARRARA ECCLESIASTIQUES Les tombes CARRARA emplissent le cimetière de Fiobbio on compte dans les rangs des Carrara plusieurs ecclésiastiques dont l’un fût même missionnaire en Chine ainsi qu’on peut le voir sur la plaque de son caveau . ....... Page Précédente : Famille Gusmini Page suivante : Famille Vavassori
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