PLATEAU d’AVRON / NEUILLY PLAISANCE

DES PROBLEMES POUR LES CONSTRUCTIONS

AU LIEU DIT : L E B A S S I N ??

Le projet immobilier baptisé «  LES COTTAGES d’AVRON » semble trouver des difficultés à se réaliser et rencontrerait même quelques sérieux problèmes avec le sous sol .

L’ADSEPA pense que les acquéreurs sur plans qui ne connaissent rien sur le sol et le sous sol du lieu ou ce projet doit s’édifier , méritent quelques informations ….

UN PETIT RAPPEL ……

C’est sur ce terrain dit du « Bassin » sis à l’extrémité de l’Avenue du Nord au Plateau d’Avron qu’ était prévu l’installation au milieu des pavillons d’ une aire de stationnement pour les gens du voyage.

Grâce à l information diffusée par l’Association de Défense et Sauvegarde de l’Environnement du Plateau d’Avron (ADSEPA ) et à la mobilisation qui s’en est suivie… le site a « échappé » à l’avenir qui lui était promis « discrètement »….. c’est à dire  sans en avoir informé les riverains » . Les très nombreux témoignages de reconnaissance des avronnais ont été la récompense des responsables de l’ADSEPA.

PERMIS DE CONSTRUIRE POUR 18 MAISONS DE VILLE
AU LIEU DIT « Le BASSIN » Avenue du Nord au PLATEAU d’AVRON

Après que l’aberrant projet d’implantation des gens du voyage, dénoncé en Décembre 2003 , ait été abandonné par ses « instigateurs »…., l’ADSEPA au mois de Mai 2004 informait les avronnais que des transactions, à propos de l’utilisation à venir de ce terrain, étaient en cours entre le propriétaire et un promoteur immobilier bien connu de la mairie nocéenne pour avoir construit sur les bords de Marne .

En diffusant cette information , l’ADSEPA une fois encore avait été en amont du dossier …….

L’instruction du permis de construire qui avait été rapidement déposé a connu diverses évolutions en raison de la nature du terrain ( voir ci après) et … des craintes des réactions possibles de l’ADSEPA pour le cas ou le dossier ne respecterait pas les normes et règles édictées en matière d’urbanisation et de construction .

Le permis de construire à l’étonnement de tous … a été instruit dans des délais très courts … en dépit de la nature des lieux et du sous sol qui aurait mérité avant tout des études de faisabilités. Ce permis fut donc délivré le 31 Aout 2004 pour 18 maisons de ville et le panneau d’affichage annonçait que les travaux devaient commencer dès janvier 2005 . Le promoteur , le Groupe Arcade, lançait dans le même temps la commercialisation ,sur plans, des pavillons des « Cottages d’Avron » avec des premières livraisons annoncées pour le dernier trimestre 2005 .

Malheureusement la nature du sol et du sous sol nécessitait des investigations indispensables et le début des travaux a connu un retard certain …. retard qui augmente avec toujours les problèmes liés au sol et sous sol .-

DES PROBLEMES IMPORTANTS DE SOL ET SOUS SOL ?

A l’époque de la délivrance du permis de construire l’ADSEPA écrivait dans le présent site  :

«  si nous ne pouvons que nous réjouir de voir s’édifier une zone pavillonnaire au lieu d’une aire de stationnement des gens du voyage …( et ce un petit peu tout de même grâce à l’ADSEPA ) il est néanmoins de questions qu’il faut évoquer » …… puis plus loin il était souhaité que le promoteur et que le Maire de Neuilly Plaisance avec son sens des responsabilités , de l’honneur et de l’honnêteté intellectuelle qui le caractérisent , n’oublient pas d’informer les candidats acquéreurs sur la potentialité de risques de glissement de terrain (voir pages sur le PPRN….et les effets des glissements de terrain) ainsi que sur le projet d’autoroute A 103 en bordure immédiate du projet immobilier qui le surplombera.

Pour ce que nous en savons ces deux points n’ont pas fait l’objet d’une réelle information …..et pourtant les effets des mouvements des sols avec la sécheresse 2003 ont été retenus pour le Plateau d’Avron comme ressortant de l’état de« catastrophe naturelle »…..

P our le terrain du Bassin qui ne supportait aucune construction à ce moment là cet état de catastrophe naturelle n’avait pas de conséquences bien qu’il présentât en surface quelques fissures dues au mouvement de rétractation de la glaise sous les remblais.

C’est pourquoi nous disons qu’en ce qui concernait l’avenir des constructions qui devaient y être édifiées ….les désordres qui pourraient survenir ( fissures , glissements de terrain) et compte tenu de ce qui précède ,les dommages ne seront pas pris en compte par les assurances .

FAISONS LE POINT DANS UN SOUCI D’INFORMATION

Le « bassin » lui-même (dont vous trouverez l’histoire en fin de page) fut comblé par des déversements de gravats divers et variés (inertes ?) mélangés à de la terre et à de la glaise dans le courant des années 1960 . L’ensemble du site quant à lui fût « réhaussé » suivant les endroits de 2m à plus de 4mètres par ce même type de composition de remblais , la structure du bassin disparaissant alors totalement . Par ailleurs il faut souligner que le sol naturel présentait une déclivité accrue jusqu’en bas du Plateau pente dont tous les enfants avronnais de l’époque se rappellent puisque l’hiver ils y faisaient de la luge . On peut toujours constater cette pente sur le terrain de la propriété voisine .

L’ADSEPA avait a plusieurs reprises fait état de la situation qui ne militait pas en faveur de la constructibilité du sol . Mais les autorités « compétentes » qui ont étudié le permis de construire n’en ont pas tenu compte…Toutefois conscient de ce risque le promoteur dû se résoudre à « décaper » le terrain de ces remblais … mais non pas en les emmenant en décharge comme on aurait pu le penser ….mais en remplissant la pente naturelle pour prolonger le Plateau d’Avron (Voir la galerie de photos page suivante) et avoir ainsi une plus grande surface pour construire .

Cette modification du niveau entraîne un surplomb de plus de 4 mètres sur la propriété voisine qui subira un trouble de jouissance évident. Une action en justice , si elle est menée par ce voisin lésé , devrait conduire à faire réduire cette butte artificiellement créée et à construire par palier en suivant la déclivité ……jusqu’au tracé du projet d’autoroute A 103 ….

En l’état actuel les pavillons qui seront appelés a être édifiés sur cette partie ….seront sur du remblais meuble susceptible de glissement et de foisonnement ( tassements ultérieurs) avec vue plongeante sur le voisin….en attendant d’y ‘plonger » réellement ….. s’il y a mouvement des sols comme cela est prévisible

Quant aux autres pavillons qui doivent être édifiés plus proches de l’Avenue du Nord ….le sol glaiseux menaçant de glisser il a été nécessaire de faire des paliers et d’ accrocher les fondations plus profondément dans le sous sol par des pieux sur le gypse à -20 /- 30 mètres (voir plus loin le problème posé par la réalisation de ces pieux)

QUESTION IMPORTANTE  : dans tous ces mouvements de terre et remblais , on ne sait pas ce qu’est devenu le bassin lui-même . D’après les témoignages des riverains sa structure en béton ne semble pas avoir été démolie et son contenu fait de remblais divers ne semble pas avoir été enlevé ? Ce serait bien d’informer les acquéreurs , et même pourquoi pas les avronnais ??

DES FORAGES QUI MENACENT LES AUTRES HABITATIONS

Les premiers forages et implantations de pieux ont été très fortement ressentis non seulement par les riverains directs …mais dans un rayon de plus de 100m . Les murs des maisons vibraient , la vaisselle et les verres dans les buffets tintinnabulaient…..Les avronnais regroupés se sont alors manifestés sur le chantier et ont alertés la Mairie afin que cessent sur le champ ces désagréments . Aujourd’hui le promoteur a cessé cette méthode et emploi d’autre matériel ( foreuse avec une tarière) pour pouvoir tout de même construire sur le remblais tout frais !!!

Pour nous , à l’ADSEPA la solution pour éviter aux acquéreurs des désagréments ultérieurs ( fissures dans leurs futurs pavillons , glissements de terrain ) … c’est que le promoteur réduise dès aujourd’hui le nombre de maisons en limitant les constructions à la partie un peu plus stable du terrain…… Une action de la Mairie à ce niveau pourrait être entreprise pour cause de risques révélés …. Il faut bien que le PPRN serve à quelque chose !! Faute de quoi la responsabilité municipale , à notre avis , ne pourrait qu’être engagée le moment venu pour avoir laissé construire dans ce contexte .

L’ADSEPA n’avait pas manqué d’alerter sur ce problème de terrain bien avant que ce projet immobilier ne soit envisagé , …mais nous étions loin d’imaginer que pour « bétonner » au maximum « ils «  allaient prolonger Le Plateau en faisant glisser le remblais en place ….. (voir photos dans la page suivante )

NE PAS ATTENDRE POUR SE PREMUNIR DES RISQUES ENCOURUS

A l’ADSEPA nous demeurons en observateurs et « révélateurs » de la situation . De notre point de vue , tous les acquéreurs dans ce programme immobilier ont intérêt à vérifier que le constructeur et le promoteur ont bien souscrit des assurances nécessaires et de s’enquérir auprès des dits assureurs s’ils ont connaissance de ces problèmes de terrain ( obtenir des confirmations écrites ). L’Association ne peut rien faire de plus que d’ informer… Maintenant chacun des acquéreurs est libre ou non de croire ce que nous avançons…puisqu’il paraît que la mairie aurait établi un courrier rassurant concernant le terrain …..On verra bien par la suite…..qui avait raison .

Dans la même approche nous conseillons aux riverains de ce projet qui constateraient des désagréments comme des fissures dans leurs maisons , de s’empresser de faire faire des constats d’huissier et de se regrouper pour obtenir l’arrêt du chantier comme ils l’ont fait de façon informelle pour faire cesser les forages et implantations de pieux . Une expertise sur la mécanique des sol et sous sol s’impose quant à la constructibilité de la partie constituée de remblais meubles afin d’éviter la récidive des nuisances avec les forages d’encrage des fondations avec des pieux

Par ailleurs et ainsi que nous l’avons déjà conseillé à un certain nombre d’entre eux qui ont contacté notre association , la réparation des dégâts d’ores et déjà subis et constatés doit être obtenue . Dans cette affaire s’agissant de dégâts privés, seuls les intéressés concernés peuvent agir juridiquement .. L’ADSEPA ne peut donc qu’informer et dénoncer ce qui se passe .

LE DOSSIER EN PHOTOS ( voir page suivante)

Des photos édifiantes ….pour l’acquéreur d’une maison en l’état futur d’achèvement …. Et aussi pour tous les avronnais …. (Ces photos ont été prises non pas à la sauvette mais sur le chantier en présence du représentant du promoteur et du constructeur comme le prouvent d’autres photos)

N B : Il est bien entendu qu’il ne s’agit pas pour l’ADSEPA de mettre en cause le promoteur dans son professionnalisme ni le constructeur au niveau qualitatif des constructions à venir ,mais tout simplement d’informer les acquéreurs sur la nature du sol ( remblais ) , du sous sol (glaise rétractable gypse friable et susceptible de dissolution ) et sur la potentialité des risques encourus ( glissements de terrains et fissurations des constructions ) que pourrait entraîner le projet d’autoroute A 103 en limite du terrain et en contre bas de celui-ci ( vibrations occasionnées par les travaux puis les vibrations de la circulation …et ce que le projet soit réalisé en aérien ou en souterrain ).

L’ HISTOIRE du RESERVOIR dit « Le BASSIN »

Puisque par une signature au bas d’un permis de construire il a été décidé de faire disparaître de l’histoire locale quelque chose d’unique qui aurait pu intéresser les générations qui nous succèderont , rappelons un peu ce qu’était ce « Bassin » . :

De forme carrée dont les côtés mesuraient un cinquantaine de mètres et ayant une profondeur d’une quinzaine de mètres cet ouvrage avait été construit au début de l’année 1880 pour alimenter en eau Saint Denis.. L’eau était pompée depuis l’usine des eaux à Neuilly Sur Marne par d’énormes tuyaux de 70cm de diamètre et l’eau stockée repartait sous pression du fait de la hauteur du Plateau d’Avron . , époque ou d’autres bassins fermés ( réservoirs) plus modernes ont été installés et que nous connaissons aujourd’hui dans l’ensemble appelé : le château d’eau
Ce « bassin » ouvert que l’on voit ici sur les cartes postales du début 1900 a été en service jusqu’au début des années 1900 en parallèle avec les bassins fermés .
Un premier réservoir « fermé » a été installé en 1894 puis un second en 1902 entraînant la fermeture du bassin « ouvert » . Ces deux petits réservoirs que l’on voit actuellement de part et d’autre de la « tour » dite château d’eau , sont à moitié enterrés.
La tour , elle fut édifiée entre 1936 et 1938 année de sa mise en service . (informations extraites du livre « Dis papy C’est Quoi le Plateau d’Avron » ou vous trouverez de très nombreuses précisions sur l’histoire du site)

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