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EN ALLANT VERS
le RESERVOIR
Le R E S E R V O I R dit “ Le B A S S I N “ Construit au début des années 1880 , ce réservoir d’une profondeur d’une quinzaine de mètres et d’une cinquantaine de mètres de côté servait à stocker les eaux pompées dans la Marne à partir de l’usine des eaux de Neuilly sur marne . De par sa position en altitude (114 m) ce réservoir servait à distribuer, sous pression, l’eau dans les villes jusqu’à Saint Denis . Il fut en service jusqu’au début des années 1900.
Les habitants venaient souvent se reposer au bord
de ce bassin , d’ou
l’on avait une vue remarquable sur Chelles ,Neuilly sur Marne , Gagny
,Le Raincy et Villemomble . A cet endroit , durant la guerre de 1870 des
batteries de canons étaient installées et tiraient sur l’ennemi
prussien stationné au Raincy , à Gagny , à Neuilly sur
Marne et à Chelles ( récit de la guerre de 1870 au Plateau
dans le livre « Dit Papy C’est Quoi le Plateau d’Avron ») LES NOUVEAUX RESERVOIRS
Dès 1894 le « bassin » se révélant à la
fois insuffisant et insalubre fut relayé par un premier réservoir.
Un second fut construit en 1902 . Sur la carte ci dessous on aperçoit
ces deux réservoirs avenue de l’Est . Ils nous paraissent petits
mais sont à moitié enterrés.
Ce château d’eau que l’on aperçoit de très loin permet , avec l’église, de localiser facilement de loin alentours ,le Plateau d’Avron . Construit en 1936 il fut mis en service en 1938 pour compléter le dispositif d’alimentation en eau des populations environnantes .Il est toujours en service .L’échafaudage qui est en place pour la construction du château d’eau est fait de perches de bois . Les échafaudages métalliques que l’on connaît aujourd’hui n’existaient pas . Ceux qui installaient ces échafaudages étaient de véritables « artistes » ( généralement ils étaient charpentiers)
Le château d’eau dans les années 1950 . La vue ci dessus
est prise du carrefour de l’Avenue Louise et du Chemin des Pelouses
d’Avron . On remarquera que l ‘Avenue Louise n’est pas
goudronnée , qu’il n’y a pas de trottoirs et que les constructions
de part et d’autre sont inexistantes.
retour: visite d'une autre rue
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