![]() ![]() |
![]() |
|
![]() |
![]() |
|
![]() |
UN FUTUR PRIX NOBEL COMBATTAIT SUR LE PLATEAU d’AVRON EN 1870
UN GRAND CHIMISTE Il est né à Paris le 28 septembre 1852. Il était le fils d'un simple employé de la Compagnie des Chemins de fer de l'Est, habitant alors une maison située au n° 5 de la rue Montholon. Dans cet intérieur peu fortuné, sa mère contribuait au bien-être domestique, en exerçant la profession de couturière. Rien ne le prédestinait a devenir le grand savant de la fin du 19 ème siècle et du début du 20 ème . Destiné par son père à l'horlogerie, il entra comme apprenti chez un horloger de la rue Saint-Rémy, et peut-être aurait-il fait là sa vie, si les terribles événements qui marquèrent l'année 1870 n'en avaient décidé autrement. IL REMPLACE SON PERE A LA GUERRE N'ayant pas encore dix-huit ans au moment de la déclaration du conflit franco-prussien il n'était pas assujetti aux obligations militaires , mais son père, dont l'état de santé était précaire, souffrait cruellement des gardes de nuit auxquelles il était astreint à la Compagnie des Chemins de Fer de l’Est , Henri Moissan mit à profit la pratique du remplacement qui était alors en usage et prit la place de son père sur les remparts de Paris . Avant la fin du siège de la capitale, il fut versé dans un bataillon actif et fut envoyé au front. C’est ainsi qu’il se retrouva dans une unité de la Mobile sur le Plateau d’Avron ou il prit part au cours des 4 derniers mois à l’une des opérations militaires réalisées en vue de desserrer la capitale de l'étau prussien….avec « le succès » que l’on connaît …….(voir pages précédentes ) Fort heureusement s’ il survécu au froid qui sévissait sur le champ de bataille du Plateau d’Avron, à la maladie qui emporta beaucoup de nos soldats , il échappa aussi au terrible bombardement des derniers jours de décembre 1870 dont témoignent d’autres soldats dans leurs récits de souvenirs de guerre que nous avons repris dans les pages précédentes . UN IMPORTANT CHIMISTE FRANCAIS Retourné à la vie civile il se consacra aux études et recherches dont les résultats le placèrent rapidement au premier rang des chimistes français. En 1888, il était nommé membre de l'Académie de Médecine, et, en 1891, l'Académie des Sciences le désignait pour remplacer un autre grand chercheur dans la Section de Chimie. Il décéda à l’age de 55 ans , laissant derrière lui d’importantes découvertes . La ville de Meaux ou il fit ses études et séjourna lui a élevé un monument . Le Plateau d’Avron aura eu l’honneur de l’avoir eu parmi ses défenseurs,. Il était bon de le rappeler afin de ne pas laisser dans l’oubli cette période de sa vie de grand savant . Page précédente : une commémoration agitée Page suivante : occupation d'Avron par l'amiral Saisset
|
|
|||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |