LE REMBLAIEMENT DES GALERIES
Plusieurs techniques ont été utilisées pour remblayer les galeries : celle du comblement par apport de remblais en surface , remblais déversés dans des fontis naturels ou créés artificiellement de façon à pouvoir atteindre plus facilement les différents endroits des galeries . Ces fontis , larges en haut et étroits en bas, étaient remplis par des norias de camions de matériaux de remblais et « fonctionnaient » suivant le principe du sablier . Ces matériaux repris en sous sol par un bulldozer pour être poussée dans les galeries descendaient progressivement .... comme le sable dans un sablier . Explications ci-dessous en images Création d’un fontis artificiel par effondrement du ciel de galerie en sous sol Ce fontis était situé à l’endroit ou se trouve le poulailler de la ferme pédagogique sur Avron-Rosny Ces photos ont été prises lors du remblaiement des galeries sous le futur parc sur Avron Rosny ( lieu dit les Pelouses du Château d’Avron). On y retrouve les différentes phases décrites plus haut dans le fonctionnement du « principe du sablier ». D’autres techniques ont été utilisées pour les remblaiements suivant l’accessibilité dans les galeries ou selon qu’il s’agissait de la 1ère , 2ème ou 3ème masse ( zones d’exploitation superposées suivant les veines du gypse a exploiter ) . Dans ces cas là ce fut la technique de l’injection de cendres provenant de centrales thermiques de la région parisienne ,mélangées à du sable et du ciment constituant alors un produit liquide (le coulis) qui a été injecté par des tubes descendus par forages jusque dans ces galeries inaccessibles . Le remplissage de ces galeries ( dont certaines étaient noyées par la nappe phréatique) étant surveillé par de mini caméra descendu dans des tuyaux insérés dans le forage . La sécurité de ces comblements qui a pénétré partout est tout à fait fiable.....alors que dans la technique du remblai , avec le temps celui-ci se tasse ( le foisonnement) et laisse apparaître un vide ( dit vide résiduel) entre le ciel de la galerie comblée et le remblai qui pourtant atteignait le ciel de galerie lors de sa mise en place par poussage . En tout état de cause ces vides situés 20 à 30 mètres plus bas s’ils présentent des problèmes et des dangers pour y édifier des constructions ( il y a eu de tristes précédents ....) , ils ne présentent pas grands risques en surface pour réaliser des parcs de verdure ouverts au public comme ce sera le cas au Plateau d’Avron , les terrains étant suffisamment sécurisés et les éventuels mouvements de sols seraient sans effets dangereux ( infléchissement du niveau du sol ...mais pas de fontis )
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